COVID 19 ; petite revue de presse locale (7 avril 20)
Petite revue de presse locale :
Crac'h, le temps de l'accalmie :
On savait depuis le 1er mars que le secteur d’Auray était premier cluster breton mais on ignorait précisément comment l’épidémie s’y était développée.
Le journaliste d’Ouest-France interroge les médecins de Crach, Christian Morigny et Isabelle Ezanno. On apprend ainsi que les premiers cas seraient apparus dès la mi-février. Des patients présentaient des symptômes bizarres, comme une grippe qui n’en finissait pas. Plusieurs personnes sont hospitalisées en réanimation et le 1er mars, on apprend que l’un d’eux est atteint du COVID 19. Le 2 mars, la préfecture prévient le maire que plusieurs habitants de sa commune sont infectés.
Et aujourd’hui ?
On a dénombré des dizaines de malades et 5 décès à Crach.
Les mesures de distanciation sociale préconisées dès le début du mois semblent avoir été efficaces. Depuis plusieurs jours, les deux docteurs n’ont pas vu de nouveaux cas dans leurs cabinets et le dernier était un résident secondaire qui n’avait vraisemblablement pas été contaminé à Crach. L’espoir est là, un peu terni par les cas qui continuent à se déclarer dans le Morbihan (. En effet, le confinement dans les communes extérieures au cluster n’est effectif que depuis le 17 mars comme dans toute la France.
Yanis Roussel
Ouest-France titre aussi sur la médiatisation des travaux du professeur Raoult qui teste massivement les malades marseillais et leur administre un traitement associant de l’hydrochloroquine et un antibiotique,l’azithromycine. C’est un jeune vannetais Yanis Roussel, 24 ans, qui a pris en charge la communication de la structure pour décharger les médecins très sollicités. Titulaire d’un master en politique européenne, ill prépare, entre autres missions, une thèse sur l’histoire de la recherche médicale, au sein de l’IHU Méditerranée Infection (Institut Hospitalo-Universitaire) sous la direction du professeur Raoult.
… L’hotellerie-restauration dans le dur
C’est le titre du Télégramme qui a enquêté auprès de restaurateurs de Saint-Brieuc, Brest et Vannes, très inquiets pour leur activité. Ils ont dû fermer boutique le 14 mars et mettre leur personnel au chômage technique. Le manque à gagner pendant la période pascale sera lourde de conséquences Ils craignent que les plus fragiles ne survivent pas
Ils attendent que le gouvernement décrète un état de catastrophe sanitaire majeur pour pouvoir obtenir des indemnisations de leurs assurances
… et de la soul pour garder le moral :
9 titres de soul sélectionnés par Guy Darol, musicologue breton.
Le point sur la situation donné par la préfecture :
Point de situation en Bretagne au 7 avril 2020
Au 7 avril, les données concernant l'épidémie de Coronavirus en Bretagne sont les suivantes :
Prise en charge des patients Covid-19 à l’hôpital en Bretagne actuellement
135 en service de réanimation (- 3 en 24h)
265 en hospitalisation conventionnelle (-13)
54 en soins de suite et réadaptation (+7)
324 retours à domicile (+30)
5 en psychiatrie (-)
1 en urgence (-)
Dans le cadre des prises en charge hospitalière, 95 décès (55 à 100 ans) sont à déplorer depuis le début de l’épidémie (+8 en 24h).
Point de situation EHPAD
48 EHPAD ont signalé au moins 1 cas confirmé testé par PCR
35 décès de résidents sont à déplorer.
Les indicateurs présentés sont issus des données depuis l’outil de surveillance Santé publique France, qui est opérationnel pour les Ehpad depuis fin mars 2020. Les décès signalés COVID 19 le sont dès lors qu’un EHPAD a signalé au moins un cas suspecté d’être infecté par le SARS-CoV-2 survenu dans l’établissement. Ils cumulent donc des résidents testés COVID 19 et des résidents jugés cas possibles car présentant des signes cliniques COVID 19.
Le nombre de cas de Coronavirus Covid-19 confirmés en Bretagne par diagnostic biologique (PCR) depuis le 28 février est de 1414 (+46) ainsi répartis :
· 452 (+14) personnes résidant dans le Morbihan ;
· 324 (+12) personnes résidant en Ille-et-Vilaine ;
· 314 (+6) personnes résidant dans le Finistère ;
· 182 (+4) personnes résidant dans les Côtes d’Armor.
auxquels s’ajoutent :
· 88 (+ 13) personnes ne résidant pas en Bretagne ;
· 54 personnes (-3), qui ont fait l’objet de prélèvements biologiques dans les centres hospitaliers de Lorient, Morlaix, Pontivy, Saint-Malo, Rennes, Brest ou Quimper mais dont les départements de résidence ne sont actuellement pas encore connus.
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