Publié le 22 Mai 2016

La

Si parmi vous, certains sont encore adeptes du moulin à café d’autrefois, il est un ustensile qui a disparu des cuisines d’aujourd’hui, c’est la cafetière qu’utilisaient nos grand-mères, cafetière qu’elles appelaient la « grek ».

Qui se souvient encore de leur façon de faire ?

D’abord, elles faisaient bouillir de l’eau dans une casserole ou une bouilloire posée sur le réchaud à gaz ou, en hiver, sur la cuisinière à charbon pendant qu’elles tournaient la manivelle du moulin à café.

image musée de Bretagne, licence CC0

Avant d’ajouter la mouture dans le filtre, elles y avaient versé une bonne poignée de chicorée. Quand la bouilloire sifflait, elles versaient l’eau bouillante en plusieurs fois. Il fallait remplir la cafetière car on utilisait des grands bols et s’il restait du café, elles n’hésitaient pas à le réchauffer en le surveillant de près car, comme chacun sait « café bouillu, café foutu ! ».

S’il n’y a certainement rien de meilleur que le café de notre enfance, il n’est pas du tout sûr que le café de ma grand-mère plairait aux amateurs d’expresso d’aujourd’hui !

Quel délicieux café !!!

Cependant, adouci par la chicorée, on pouvait en abuser et on n’hésitait pas à en verser une bonne rasade dans le lait des enfants ! C’était certainement moins excitant qu’une certaine boisson venue d’outre-atlantique qui contient beaucoup plus de caféine que le grand bol que nous buvions au petit déjeuner.

source ; musée de Bretaagne

Accompagné d’une large tranche de pain de trois* recouverte d’une épaisse couche de beurre (salé bien sûr), c’était aussi, après l'école, un « 4 heures » incomparable surtout quand on saupoudrait la tartine d’une fine couche de sucre ou de chocolat en poudre …

* pain de trois livres !

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Traditions culinaires

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Publié le 22 Mai 2016

Le comité d'Histoire de Locmiquélic était au salon de l'Histoire locale à Lorient dans les jardins de l'hôtel Gabriel, ce samedi 21 mai.

Des rencontres et des contacts, la visite des archives et de l'enclos du port, découverte des moulins et du réservoir.

Une bien belle journée !

le stand

le stand

au pied des moulins.

au pied des moulins.

Dans le réservoir ...

Dans le réservoir ...

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 11 Mai 2016

On a toujours plaisir à regarder les anciennes photos. Celles de l’île Sainte Catherine à Locmiquélic au tout début du XXème siècle font partie des plus appréciées.

 

L'étang salé et l'enceinte du couvent au début du 20 ème siècle..

Cette photo a été prise au tout début du 20ème siècle, avant la construction du môle (fin des années 20)

On y voit les murs de l’ancien couvent des Cordeliers qui s’y installèrent en 1447 avec la porte qui donne sur la digue Sud. La chaussée qui relie l’île au continent forme un des côtés de ce qui a été une pêcherie permettant le ravitaillement des moines en poissons.

Un plan datant de 1821 nous apprend que la digue qui formait l’autre côté est déjà « rompue » et indique que cette zone servait de « petit port où des chaloupes se mettent à l’abri ». Un court tunnel, que l'on voit très nettement sur la chaussée à droite de la photo, permettait le passage de la marée.

 

L'île Sainte Catherine Vers 1838 ( cadastre napoléonien)

 

La grande maison bourgeoise que l’on aperçoit encore fut édifiée après la démolition complète des bâtiments conventuels, certainement entre 1875 et 1880. Vers 1923, Raymond Rallier du Baty acheta la propriété à sa tante, Madame Devolz.

L’étang salé fut cédé à la ville avant la seconde  guerre mondiale et partiellement comblé en 1958. La municipalité en avait concédé le bail à la société Querrien, l’autorisant à y installer ses chantiers de construction de bateaux en bois à charge pour ladite société de procéder au remblaiement de la zone qu’elle allait occuper.

L’île n’en sera plus une. Une page est tournée.

Après le départ des chantiers vers 1970, le reste de l’étang fut remblayé très progressivement.

En 1986, on décide de laisser à nouveau passer la marée et de rouvrir le « petit pont » pour ralentir l’envasement du port. Une aire de repos et de verdure est alors créée et l’enrobé refait.

marée basse à Sainte-Catherine (vases et petit pont) vu du môle.

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine

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