Locmiquélic - aujourd'hui, les oiseaux
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Le vanneau huppé
Si on peut avoir la chance d'en voir une troupe en automne ou en hiver dans les zones ouvertes, il est beaucoup plus aisé d'apercevoir quelques individus sur le marais.
L'espèce est présente toute l'année dans l'hémisphère nord et fréquente les champs, les prairies, les prés salés et côtiers où il se nourrit d'insectes, d'invertébrés et de graines.
En France, il niche sur les côtes de la Bretagne et dans les trois-quarts Nord du pays.
L'espèce est considérée comme vulnérable en Europe mais les effectifs restent stables en France.
A vos jumelles !!!
sources :
D’après Sébastien Mauvieux in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 154-155.
et oiseaux.net
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Les foulques macroules
La foulque macroule n'est pas un canard ! Elle fait partie de la famille des rallidés comme la poule d'eau et fréquente les mêmes milieux.
Voilà une espèce qui est largement présente toute l’année à Locmiquélic que ce soit dans le marais de Pen Mané ou dans l’anse de Normandèze.
Il paraît évident que la végétation présente en ces lieux convient à l’alimentation de ces oiseaux qui colonisent les plans d’eau peu profonds.
La foulque macroule s’est implantée progressivement en Bretagne dans la deuxième moitié du XXème siècle. C’est plus précisément à partir de 1970 qu’elle s’est installée dans le Morbihan.
Si l’espèce migre souvent vers le sud de la France et l’Espagne, il est probable que les foulques bretonnes sont, pour la plupart, sédentaires.
d'après Laurent Godet in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 142-143.
En ce moment, on peut voir aussi des chevaliers, des aigrettes, des grèbes ....
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Y a du monde !!!!
Sur les îlots aménagés et en bordure de la roselière, plusieurs espèces cohabitent en bonne entente en cette soirée du 11 juin : hérons, spatules, aigrettes, mouettes, canards (colverts, tadornes de Belon ...) un cormoran, des échasses blanches, un goéland marin ...
Ils sont à distance respectueuse des promeneurs qui ont intérêt à s'équiper de bonnes jumelles pour mieux les observer : envols, atterrissages, pâtures, prises de bec, parades ... De temps en temps, quelques téméraires viennent chercher pitance au bord du chemin.
Le spectacle est permanent.
Cliquer sur l'image pour les faire défiler à votre rythme ou laissez le diaporama se dérouler ...
Le temps des jeunes
Les canards ne sont pas farouches et certains élèvent leur progéniture tout près de vous. Il est amusant d'observer leurs expériences sous l'œil vigilant des parents.
Vous êtes peut-être passé tout près des jeunes tadornes au repos sans les voir tant ils se confondent avec le sable et les algues mais à l'heure du bain, il est amusant de les voir s'ébattre et plonger sous la surveillance de l'adulte
Diaporama :
(en cliquant sur l'image, vous faites défiler à votre rythme.)
Le bain des jeunes tadornes de Belon.
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On peut facilement observer un couple de cygne dans le marais de Pen Mané à Locmiquélic. D’origine domestique, les cygnes que l’on peut voir en Bretagne sont généralement sédentaires même s’il y a sans doute eu un apport de migrateurs nordiques qui explique l’accroissement de leur population dans les années 80.
Ce n’est que depuis la fin des années 90 que l’espèce s’est implantée sur la côte sud de la Bretagne.*
C’est un vrai plaisir de les voir évoluer. Ils ne sont pas farouches et semblent apprécier les admirateurs.
Nous en avons profité pour observer la façon dont ils lissent leurs plumes grâce à leur long cou très souple tout en restant fort gracieux. Quelle classe !
*D’après David Lédan in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p.38-39.
Petit diaporama :
à regarder à votre rythme en cliquant sur l'image.
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Espèce migratrice, c'est à partir de la mi-mars que l'échasse blanche arrive de l'Afrique de l'Ouest où elle hiverne. Nous avons pu l'observer le 9 avril 2017 dans le marais de Pen Mané.
Rares en Bretagne jusqu'à la fin des années 70, les effectifs ont ensuite fortement augmenté entre le golfe du Morbihan et le Marais Breton.
Des indices de nidification ont été cependant observé dans le pays de Lorient en 2008. Chaque année, elles sont plus nombreuses à séjourner à Locmiquélic.
Elles quitteront nos latitudes en août.
A vos jumelles !
D’après Guillaume Gélinaud in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 142-143.
échasses blanches à Pen Mané (LOCMIQUELIC).
en couples
Cet après-midi du 25 mars, il n'y avait guère que des tadornes de Belon à évoluer sur le grand plan d'eau du marais de Pen Mané.
Nombreux, ils allaient par deux, plongeant la tête sous l'eau à la recherche des invertébrés dont ils se nourrissent principalement.
Seul le bulbe au-dessus du bec en période nuptiale permet de distinguer le mâle de la femelle.
Voilà encore une espèce qui n'est revenue chez nous que depuis peu. Elle avait aussi disparu de Bretagne à la fin du XIXème siècle. Réapparu vers 1950, ces magnifiques canards aux plumes blanches, noires et orangées ont progressivement colonisé les côtes bretonnes. Leur installation entre l'Odet et la rivière d'Etel est relativement récente (vers 1980).
On peut les voir toute l'année avec un pic au début de l'hiver. La population est moindre en août et septembre. On ne voit alors que les jeunes de l'année car les adultes rejoignent leur zone de mue (mer des Wadden, le long des côtes des pays-bas, Allemagne, Danemark).
D’après Guillaume Gélinaud in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 42-43.
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Sortie ornithologique du 16 mars
L'hiver touche à sa fin ...
Lors de la sortie dans le marais de Pen Mané ( LOCMIQUELIC) organisée par la médiathèque municipale, il n'a pas été observé beaucoup d'oiseaux :
un héron, des colverts, les fameux cygnes qu'on voit aussi à Normandèze et quelques bernaches, peut-être les dernières ...
Ces dernières sont sur le départ vers le grand nord où elles nidifient.
Les participants à la sortie ont appris qu'un regroupement avait été observé en petite mer de Gâvres.
Les hérons sont là !
Lorsqu’ils récitaient la fable qui met en scène un héron dédaigneux, les petits Minahouets d’autrefois n’en avaient sans doute jamais vus et s’imaginaient peut-être que cet oiseau ne fréquentait pas les eaux salées.
On ne voit, en effet, le héron cendré sur les côtes morbihannaises que depuis la fin des années 60. La population s’est multipliée depuis 1975, date à laquelle l’espèce fut protégée.
Aujourd’hui, ils sont nombreux entre Locmiquélic et Port-Louis où ils nichent à la cime des pins.
Ils arrivent dès janvier-février et se dispersent en juin-juillet et peuvent passer l’été dans la région. Certains s’envolent vers le sud et peuvent migrer jusqu’au Sierra Leone (Afrique de l’Ouest) en octobre.
D’après Loïc Marion in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 100-101
hérons dans le marais de Pen Mané (21 février 2017)
Hérons au nid (Kerzo : 24 février 2017)
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La bernache, la bernique
et le pouce-pied.
Les passionnés d’Histoire que nous sommes adorent aussi les petites histoires et surtout les légendes.
Nous ne résistons pas au plaisir de vous conter celle des bernaches que l’on voit et que l’on entend sur nos côtes en hiver, avant qu’elles ne reprennent le chemin du Grand Nord pour y nidifier.
Il y a fort longtemps de cela, on racontait que cette belle oie sauvage qui apparaissait et disparaissait mystérieusement et arrivait toujours par la mer était issue des pouces-pieds.
On pensait donc que ces coquillages qui croissent bien serrés sur les rochers et sur les vieux bois étaient des œufs de bernaches.
Image de pouces-pieds :<p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pouces-pieds_Quiberon.
Les anglais utilisent d’ailleurs le même mot « barnacle » pour désigner l’oiseau et l’anatife, (autre-nom du pouce-pied).
On dit aussi que le nom de l’oiseau viendrait du mot bernique, le nom breton d’un autre coquillage bien connu chez nous mais que les Français appellent patelle.
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Tête noire, cravate blanche, culs blancs, les bernaches cravants ont trouvé à Locmiquélic des pâturages à leur goût. Toujours en groupe, elles se nourrissent sur les vasières en cacardant à qui mieux mieux.
Elles arrivent généralement sous nos latitudes au début du mois d'octobre, parfois avant. On peut les observer du Cotentin jusqu'au bassin d'Arcachon mais c'est en Bretagne qu'elles sont le plus nombreuses en particulier dans le golfe du Morbihan. Elles y restent jusqu'en mars, avril puis s'envolent vers la Sibérie où elles nichent à même le sol.
Bernaches dans l'anse du Loch
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On a vu l'oiseau rare.
Cent personnes environ ont profité de l'animation et ont pu observer les oiseaux familiers sur le site (spatules, bernaches, tadornes de Belon, gravelots ...). Une rémiz penduline a pu être observée. Rare en Bretagne, certains des ornithologues présents la voyaient pour la première fois. Cet oiseau qui ressemble à la mésange mesure environ 10 cm et suspend son nid à une branche flexible au-dessus de l'eau.
Rémiz penduline (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Remiz_pendulinus_3_%28Martin_Mecnarowski%29.jpg
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L'aigrette garzette
en période nuptiale
Aujourd'hui, vous pouvez observer l'aigrette garzette, un petit héron blanc, cherchant sa pitance au bord de l'eau tout au long de l'année. Cela n'a pas toujours été le cas.
Ce n'est que depuis 1980 qu'elle hiverne chez nous, se nourrissant de poissons, de batraciens et d'insectes aquatiques.
Pourchassée au XIXème siècle et au début du XXème siècle pour la beauté de ses plumes nuptiales, c'est aujourd'hui une espèce protégée.
Sur la photo ci-contre, vous pouvez voir, sur la nuque et le dos, les longues plumes caractéristiques du plumage nuptial.
aigrette garzette en plumage nuptial avalant une anguille.
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Des spatules blanches
dans le marais.
Voilà un espèce qu'on ne voit en Bretagne que depuis très peu de temps. Son aire s'étend peu à peu depuis 1981 où elle est (ré)apparue dans le lac de Grand-Lieu. Depuis le XVIIème siècle, on ne voyait plus en France que les spatules hollandaises qui passaient pendant leur migration vers l'Afrique.
Elles ont trouvé à Pen Mané un garde-manger à leur convenance. Elles privilégient, en effet, les plans d'eau des marais salants ou salés et les chenaux des estuaires. Elles prélèvent leur nourriture en balayant la couche d'eau de droite à gauche et de gauche à droite.
Pour l'observer, il vaut mieux s'équiper de bonnes jumelles (ou d'une lunette d'observation) car elles se tiennent à bonne distance des nombreux promeneurs et de leurs chiens.
source : Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris , 2012
spatules blanches dans le marais de Pen Mané (Locmiquélic)
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24 janvier : photos dans le marais de Pen Mané
Après une petite gelée blanche, le soleil a rayonné toute la journée. Pas un souffle de vent.
Il a fait bon se promener dans le marais de Pen Mané où la roselière prend des tons dorés.
La glace fait encore de la résistance dans les endroits mal exposés.
Il faut en profiter avant la pluie annoncée.
La glace fait de la résistance ...
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Le froid est toujours là et le thermomètre affiche encore des températures négatives. L'occasion de revoir des scènes un peu oubliées après tous ces hivers doux. Le soleil de la journée n'arrive pas à faire fondre la glace qui s'est formée dans le marais et sur le ruisseau du Loch.
Nous avons surpris un râle d'eau qui traversait à proximité de la nouvelle passerelle après avoir joué à cache cache dans la végétation spécifique des zones à forte salinité.
Même pas une glissade !
Petits diaporamas :
Le ruisseau est gelé.
Le râle d'eau traverse le ruisseau.
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en attendant le froid ...
marée basse à Sainte Catherine ( vers 14 h, coeff 85).
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3 janvier 2017