Publié le 25 Décembre 2020

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Rédigé par Jkris

Publié dans #fêtes calendaires

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Publié le 23 Décembre 2020

Cette année, même si le port de Sainte-Catherine a revêtu ses habits de lumière, le père Noël n'est pas arrivé en bateau, !

Mais pas d'inquiétude. Il se porte bien !

Et s'il se fait discret pour nous protéger tous, il a su trouver le chemin pour gâter les petits et les grands enfants sages !

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #fêtes calendaires

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Publié le 19 Décembre 2020

L-installation de la ligne, image publicitaire (chocolat Guérin-bouton), détail

La lumière S.V.P !

En 1926, lorsque les commerciaux de la S.B.E. (Société Bretonne d'Electricité) sont passés dans les foyers locmiquélicains, les habitants n'ont pas "chipoté leur adhésion". Quelques mois plus tard, ils estiment avoir eu tort de faire confiance à la dite société qui leur promettait la lumière pour le mois de septembre :

"(...) Permettez-nous de vous dire, Monsieur le directeur, que la patience a des limites et s'il nous fallait recommencer, serions-nous aussi crédules que nous l'avons été ? Non,... et à juste raison ce serait plutôt l'inverse. Admettez, Monsieur le directeur, qu'on nous promette la lumière pour septembre puis pour octobre et qu'on nous remette ça de quinzaine en quinzaine, qu'en penseriez-vous ?"

 (L'Ouest Républicain, 30 décembre 1926)            

Que la lumière soit !...

C'est le mardi 14 décembre 1926 qu'eut lieu la réception officielle de la ligne électrique à Locmiquélic. 

La lumière était annoncée pour le "samedi soir, après le turbin" selon l'expression du correspondant minahouet qui s'en réjouissait :

"Nous pataugerons moins. Nous verrons notre route. Et Kerneur verra sa cale : l'accostage sera facilité et nous nous en réjouissons tous !

Nos ménagères vont être heureuses. Elles pourront remiser lampes et bidons, avec soin, car il faudra prévoir la panne." (Le Rappel du Morbihan" 19 décembre 1926.)

 

Las, le samedi 18 décembre, toujours point de lumière. Les Minahouets s'impatientent et ronchonnent :

" (...) Quand vos encaisseurs ont passé chez nous (sic), nous ne leur avons pas fermé la porte au nez et cet argent versé ne nous rapporte rien du tout car nous avons beau tourner le bouton, nous faisons toujours ballon."

(L'Ouest Républicain, 30 décembre 1926)

... La lumière fut ... enfin !!!

Il semblerait tout de même que les paroissiens ont pu se passer du fanal pour se rendre à la messe de Minuit.  On peut le lire dans le "Rappel" du 2 janvier 1927 qui publie, lui aussi, les articles proposés avec quelque retard :

" Depuis plusieurs jours, les rues sont éclairées à la grande satisfaction de la population. Le pays en est tout transformé. Quelques maisons profitent également de l'éclairage électrique. Que les employés de la S.B.E. s'activent pour placer les compteurs et toutes les ménagères s'en réjouiront. Nous voulons croire que pour le 1er janvier 1927, la Bonne Fée règnera en bienfaisante maîtresse sur notre pays."

(Le rappel du Morbihan, 2 janvier 1927)    

coll. privée

            

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 16 Décembre 2020

Cet automne, on a beaucoup parlé du général de Gaulle à l'occasion du 50ème anniversaire de son décès qui survint le 9 novembre 1970. 

BNF, gallica

C'est en 1990, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'appel du 18 juin, que la municipalité de Locmiquélic décida d'honorer sa mémoire en donnant son nom à une rue de la ville, arguant que "nul ne saurait mettre en doute sa qualité de Grand Français" (Bulletin Municipal N° 15- juillet 1990)

Francis Pahun et son équipe décidèrent alors de débaptiser les rues qui mènent de l'actuel rond-point du Loch au quartier du Rollo qui portaient ceux de Léon Jouhaux et de Jean Le Coutaller

 

Plan de 1989
On ne vous présentera pas le général de Gaulle mais il est peut-être bon de rappeler qui étaient Léon Jouhaux et Jean Le Coutaller.
Léon Jouhaux (1879- 1954), syndicaliste, prix Nobel de la paix (1951)

Léon Jouhaux était un ouvrier. Il fut surtout une figure centrale du syndicalisme français. Secrétaire général1 de la  (CGT) de 1909 à 1947, Il fonda ensuite la CGT-FO qu'il présida jusqu'à sa mort. Il fut aussi aux commandes du conseil économique et social et vice-président de la Confédération Internationale des syndicats libres.

Après la dissolution de la CGT par le régime de Vichy, il continua à militer depuis le sud de la France. Arrêté en 1941, il fut livré aux Allemands en 1943 et transféré à Buchenwald puis à Dachau où il bénéficia cependant de mesures de détention adoucies.

 Libéré en 1945, il continua à oeuvrer au sein des instances syndicales nationales et internationales.

Ses nombreux engagements pacifistes lui valent l'attribution du prix Nobel de la paix  en 1951.

(sources wikipédia).

C'était la rue Léon Jouhaux...

Il n' y a plus de rue Léon Jouhaux à Locmiquélic. Inutile de dire que la décision ne fut pas du goût de tout le monde. Les séances du conseil municipal furent houleuses. Et certains se souviennent encore de cet habitant qui  avait reproduit sur sa maison un panneau bleu où il avait écrit en blanc : rue Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix.

 

Jean Le Coutaller (1905-1960), résistant, homme politique (socialiste)

"Anticommuniste et laïque convaincu, Le Coutaller était un bon représentant du socialisme de l’Ouest de la France."

instituteur ;
 résistant, capitaine FFI ;
membre du CDL du Morbihan ;
secrétaire fédéral de la SFIO du Morbihan (1946 et 1949-1960) ;
membre du comité directeur de la SFIO ;
 député socialiste du Morbihan (1945-1956).
Conseiller général de Gourin (1945-1949) ;
maire de Lorient (1953-1959) ;
sous-secrétaire d’État aux Anciens Combattants dans le gouvernement Guy Mollet (2 mai 1956-13 juin 1957).

 

C'était la rue Jean Le Coutaller.

Le nom de Jean Le Coutaller fut donné à la place du marché de l'époque qui se situait à l'ouest de la rue François Le Levé. Cette place n'existe plus : en 2012, on décida d'y construire un petit collectif et un pôle médical (voir carte ci-dessus, tache verte).

 

En savoir plus sur Jean Le Coutaller:

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #lieux

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Publié le 10 Décembre 2020

De quoi se régalaient les petits Minahouets, au lendemain de la Grande Guerre ?

C'est un article écrit par "Le vieux Louis" en 1936 dans LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN qui nous l'apprend !

Hé oui, il est nostalgique Louis et il trouve qu'avec un franc, on n'a plus grand chose. Alors, il se revoit sur la Bôve à la boulangerie, échanger sa petite pièce percée de cinq centimes (un sou) contre une friandise ou une babiole. Et il avait, dit-il, l'embarras du choix  :

"- un petit pain ou une brioche,

- 2 galettes appelées korrigans

- 1 tablette de chocolat ou 3 caramels

- 5 pastilles de menthe ou 3 boules de gomme

- un bâton de réglisse."

Pour un sou, il pouvait aussi s'acheter

"(...) un de ces cornets de papier luisant et de couleur vive appelés "surprises" au fond desquels on découvrait, sous une couche de copeaux, une sucrerie quelconque et un petit jouet de fer blanc."

Pour le même prix, soit un "rotin", il ressortait du "bazar d'un sou" avec

"- deux billes de terre vernies ou une bille de verre jaspée

- une corde à toupie ou un pétard

et beaucoup d'autre choses encore."

S'imaginait-il le brave homme que quelques 20 années plus tard après une autre guerre, il faudrait cent sous (5 francs) à ses petits-enfants pour s'acheter ... un carambar* ?

dessin de F. Poulbot (1879-1946)

 

Plus près de nous (chanson de Renaud en 1985)

" (...) Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez le marchand
Car-en-sac et Mintho, caramels à un franc
Et les mistral gagnants

(...)

les carambars d'antan et les coco boers
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistral gagnants

(...)"

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Jeux et Loisirs, #à boire et à manger

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Publié le 9 Décembre 2020

En feuilletant la presse ancienne, on s'aperçoit que les journalistes ont un faible pour les drames en tous genres et nous donnent plus souvent envie de verser une larme que de rire aux éclats...

Alors quand l'occasion de sourire se présente, on a envie de la partager !

En décembre 1937, des cambrioleurs ont eu une idée lumineuse :

Il y a quelques jours, un mécanicien de Locmiquélic s'apercevait, au matin, que son atelier avait été visité nuitamment.

Fort inquiet, il se mit en devoir de déterminer les dégâts, mais ne put constater d'autre disparition qu'un nombre impressionnant de piles wonder.

Nos cambrioleurs avaient trouvé ce moyen économique, mais dangereux, de renouveler leur provision de lumière.

... mais il fallait qu'il fussent bien convaincus de la supériorité de la pile wonder pour se mettre sous l'inculpation de vol avec effraction.

C'étaient sans doute des connaisseurs et ils courent toujours avec les piles wonder, qui n'avaient certainement pas prévu une telle réclame ... non payée !..."

(Le Nouvelliste du Morbihan, 10 décembre 1937)

Histoire vraie, bonne blague ou fausse publicité ? A vous de décider!

Mais nous entendons déjà tous ceux qui ont plus de 30 ans s'exclamer :

"La pile wonder ne s'use que si l'on s'en sert !"
buvard publicitaire (coll. privée)

Sacré slogan !

Les piles wonder ont éclairé les nuits pendant 80 ans. Créées en 1914, elles ont disparu en 1994.

Souvenirs, souvenirs !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #faits divers, #objets oubliés ou presque

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