Publié le 30 Octobre 2018

Le 18 décembre 2018, il a remporté la finale de "La France a un incroyable talent", les fans de "chez Mamm Kounifl" à Locmiquélic n'ont pas été surpris !!!

L'avez-vous vu chez Mamm Kounifl à Locmiquélic ?

Jean-Baptiste Guégan a la voix de Johnny.  Sur le plateau de M6 (Incroyables talents), il a bluffé le jury et Marianne James a vu en lui la réincarnation du chanteur décédé.

Chez Mamm Kounifl, on se souvient de tous ces fans de Johnny Hallyday venus chercher la petite bête et la faille chez ce jeune artiste. Ils sont tous repartis enthousiasmés : ils avaient entendu la voix de leur idole et retrouvé sa gestuelle !

Maryka est ravie de l'avoir invité à se produire sur la petite scène de son café concert le 11 décembre 2015 et le 12 mars 2016. Elle parle d'un garçon attachant qui mérite le succès qu l'attend, elle n'en doute pas, après la disparition de celui qu'il admire.

Elle est fière de nous montrer la page du livre d'or qu'il a signée et la photo prise chez elle.

Jean- Baptiste Guégan a grandi à Bégard (Côtes d'Armor). Johnny Junior chante sur scène depuis l'an 2000 et rend hommage au rocker qu'il a vu  à Bercy alors qu'il n'avait que 9 ans.

Corinne, qui habite aujourd'hui à Locmiquélic, se souvient aussi de lui en 2004 lorsqu'il chantait accompagné d'Yves Jack, son découvreur, dans le karaoké/bal  des Rosaires à Plérin. Elle raconte que pendant un concert, son beau-frère,  fan de Johnny Hallyday a cru que l'on passait un de ses disques.

Ecoutez-le donc :

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 28 Octobre 2018

  Se souvenir et espérer  

Voici venu le temps ou chacun va venir déposer des fleurs et se recueillir sur la tombe des êtres chers.

En 1890, Philoména Georgeault-Jouan exprimait tout son amour et sa tristesse dans ce joli poème adressé à Marie, sa jeune amie qui venait de mourir à 19 ans :

 

SUR UNE TOMBE
          A Marie Le Baron, morte à 19 ans.

 

Dis, ne frémis-tu point quand sur ton mausolée,
Pour nourrir ma douleur, colombe désolée,
                        Je viens semer des fleurs.
Quand je crie vainement à la voûte étoilée
De me rendre l’amie que la mort m’a volée,
              En dépit de mes pleurs.

 

Mes appels, mes regrets doivent aller au ciel ;
La douleur peut monter au séjour éternel
                        Sans y troubler la joie.
Sur la terre d’exil tout fruit cache son fiel :
Mais descend sur les fleurs qui nous donnent le miel,
                        Afin que je te voie.

 

Oh ! oui, reviens à moi du sein de ce nuage,
Où mille fois par jour, je vois ton doux visage
                        Gravé par ma pensée.
Mais hélas ! constamment, comme un trompeur mirage,
Cette nue bleue s’enfuit vers un autre rivage,
                        Car sa route est tracée.

 

Rien n’agit au hasard : Dieu règle l’avenir ;
Il savait qu’au printemps tu devais t’endormir
                        Comme une fleur le soir.
Il savait qu’en t’aimant j’aurais eu à gémir,
Et dans mon cœur blessé, tout près du souvenir,
                        Il a placé l’espoir.

 

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #poésie, #femmes

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Publié le 20 Octobre 2018

  Les paquebots polluent-ils beaucoup ?  

 

Suite aux réactions de certains d’entre vous dénonçant la pollution générée par les paquebots qui croisent dans la rade de Lorient, nous avons été particulièrement  intéressés par l’étude réalisée à Bordeaux et qui vient d’être publiée (site : atmo-nouvelleaquitaine.org) parce que la plupart des paquebots qui font escale chez nous s’arrêtent aussi là-bas.

 

« Pas si polluants que ça » titre SUD-OUEST  le journal local (22 septembre 2018).

 

Les écologistes sont rassurés par  les résultats de la campagne de mesures effectuées, à leur demande, entre le 28 mars et le 31 mai 2018, dans le port de Bordeaux.

Bien sûr, les paquebots recrachent du dioxyde de soufre et du dioxyde d’azote mais « les concentrations  horaires [sont] très inférieures aux seuils réglementaires » et à Bordeaux, c’est bien la circulation automobile qui est responsable de la pollution atmosphérique. En effet, le port n’accueille que 30 à 40 paquebots par saison.

A Lorient, on en est loin !

 

 

 

Haro sur BRAEMAR ?

Le détail de l’étude a montré que le BRAEMAR qui nous rend régulièrement visite a généré un pic de pollution remarqué  lorsqu’il a craché un panache de fumée noire. Ce pic restait cependant « plus de deux fois inférieur au seuil légal ».

Il semblerait que ce vieux paquebot (mis en service en 1993) ne soit pas doté des équipements modernes qui réduisent les émissions toxiques.

 

A propos du carburant

L’article dénonce l’idée selon laquelle les paquebots utiliseraient du fuel lourd, le plus polluant. C’est vrai en haute mer mais la législation leur impose de fonctionner avec des carburants moins polluants lorsqu’ils séjournent dans les ports.

Il n’y a pas que des paquebots dans la rade mais les cargos et les pétroliers ne sont pas très nombreux à Lorient et sont soumis aux mêmes règles.

Il paraît donc probable  que, chez nous aussi et quoi qu'on dise, ce sont les­­­­ voitures qui sont responsables de la toute relative mauvaise qualité de l’air  !

Alors, tous à vélo ?

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 10 Octobre 2018

Vous ne vous êtes sans doute jamais demandé quelle était l'importance de la baisse de natalité pendant la grande guerre.

Nous avons, quant à nous été un peu surpris par le nombre de bébés mis au monde à Locmiquélic pendant cette période, compte-tenu de l'absence des hommes et surtout des circonstances qui n'incitaient guère à procréer.

Si en 1913 et 1914, 84 et 85 enfants ont vu le jour dans notre commune, il n'y en a eu que 62 en 1915, 42 en 1916, 64 en 1917 et 62 en 1918. Le nombre de naissances remonte à 88 en 1919 avant le pic de 1920 (112 naissances) qui s'explique aisément.

Ces enfants de la guerre ont certainement été conçus pour la plupart pendant les permissions de soldats et il est fort probable que ces naissances, relativement nombreuses malgré tout, n'étaient guère désirées.

Nous ne disposons, hélas, pas de témoignages directs mais nous pouvons nous  faire une idée des sentiments éprouvés grâce aux courriers écrits par Louis Lahoreau à sa femme, courriers qui nous éclairent aussi sur la contraception à cette époque.

Après le départ de son mari, en septembre 1918,  Maria attend vainement le débarquement des "anglais"* comme elle dit et, dans une lettre qui émeut beaucoup son époux, elle lui reproche vivement d'avoir fait "du beau travail". Elle considère donc qu'il est le seul responsable de son état et lui fait remarquer que "ce n'est pas [lui] qui en subira les conséquences".

Le poilu en est tout "surpris", retourné, "chiffonné" et jure "qu'il n'a rien fait pour cela", qu'à l'avenir, il n'agira pas "à la légère" et que si cela se reproduit ce sera "involontaire et encore après beaucoup de précautions"...

Il semblerait bien que Maria ait évoqué un avortement possible et Louis s'y oppose fermement  dans sa lettre du 29 septembre :
 

Ce petit viendra peut-être au monde plus tôt qu’il ne serait venu si nous avions attendu la fin de la guerre. Il n’y a pas plus de ma faute que de la tienne. C’est la destinée qui l’a voulu. Tu seras bien gentille de faire attention de façon qu’il n’arrive rien. Tu t’exposerais déjà à altérer ta santé et puis tu perdrais mon estime. Si je savais que tu essayais de le faire couler ce qui est fait il ne faut pas le défaire. Avis aux amateurs de prendre des précautions pour éviter ces ennuis. Cet enfant sera à nous deux. Par conséquent, ce n’est pas un déshonneur, au contraire. Tandis qu’une femme qui fait couler un embryon ou un fœtus, c’est le commencement du crime et si malheureusement plus tard, il nous arrivait de perdre nos enfants et de ne plus en avoir, nous n’aurons rien à nous reprocher.

Un-poilu-sans-histoire.over-blog.com

(voir les  lettres précédentes en cliquant sur les liens ci-dessous)*

Avec ces courriers, nous entrons dans l'intimité de nos ancêtres et les plus jeunes se rendront peut-être compte de ce qui a été obtenu par leurs parents et du déplacement de la responsabilité dans le couple en manière de contraception entre autrefois et maintenant.

 

* les règles, en référence à la couleur de l'uniforme des britanniques.

* Merci à Jean-Louis Letellier de nous faire partager le quotidien de ce poilu.

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #La Grande guerre

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