Publié le 24 Juin 2017

Du rock, du trad., de la salsa et les tubes des années 80 ...

Il y en a eu pour tous les goûts.

La fanfare " LA BANDE A PAS D'AIR" vous a emmenés depuis l'EHPAD Le Gloahec jusqu'à la place du Centre où avaient été montés la scène et les chapiteaux de restauration avant de vous faire danser la salsa.

Après les groupes de rock  FANCIFUL et NEW WAVE, SOUBENN vous a invités à vous prendre par le petit doigt pour quelques laridé, Hanter dro ou kas a-barh ...

La soirée s'est terminée sur les tubes des années 80.

Une bonne soirée avec une ambiance et des températures de chez nous !

 

petit diaporama  

cliquez sur l'image pour faire défiler à votre rythme

(merci à Joël Cormier, B. Danigo et Joël Guillemoto pour leurs photos)

 

 

Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic
Fête de la musique 2017 à Locmiquélic

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #fêtes calendaires

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Publié le 18 Juin 2017

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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Rédigé par Jean Lévy

Publié dans #Histoire Nationale.

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Publié le 13 Juin 2017

La journée du matelot à la mer.

Vous avez peut-être un ou plusieurs ancêtres qui ont servi dans la Royale. Jean-Louis Danic qui deviendra le 1er maire de Locmiquélic était matelot-timonier en 1877. Nous avons cherché à savoir comment se passait la vie à bord à cette époque.

Petit extrait de la biographie que nous avons publiée :

Il se réveille au son du clairon, sort de son hamac qu’il accroche au bastingage avant de prendre son petit déjeuner (café, biscuit et rincette de cognac), il « s’lave à la baille » puis 3 heures durant, lave, fourbit et astique les cuivres de l’espace dont il est chargé : les timoniers aidés des mousses s’occupent plus précisément de « la propreté de la dunette, des porte-haubans d’artimon, des bouteilles (les toilettes des officiers situés à l'arrière du vaisseau), des galeries, des fanaux de signaux, des dômes, des habitacles, des peintures de panneaux arrière et des échelles arrière »[1].

A l’heure du changement de tenue « s’agit’ la foul’nue des solid’s mat’lots » qui vont subir l’inspection du capitaine annoncée par le clairon. Vient alors le temps de l’exercice de manœuvre. « Après la soupe,/ chacun fait d’ l’étoupe,/ à moins qu’il ne loupe/ une heur’ sous l’ciel clair ». Aux repas, on s’assure que les timoniers sont bien servis les premiers, car tous doivent être à leur poste pendant les repas en rade[2]. Selon Yann Nibor*, la nourriture (lard et viande bouillie, biscuits et fayots) « est sain’, copieuse et bonne, et nul ne s’en plaint à bord [3] (sic)». Ces hommes issus de milieux très modestes n’ont pas été habitués aux ortolans !

Un moment de repos où on peut fumer sa bouffarde avant la prière qui précède la lecture des punitions, à 11 heures 30 précises. Au coup de sifflet du maître d’équipage, les matelots se précipitent au bastingage pour saisir leur hamac. Ils descendent l’accrocher au croc avant de remonter bien vite sur le pont « écouter un conte/ qu’un vieux loup raconte/ près d’ l’écoute de focs »[4].

* Yann Nibor, né en 1857, auteur- compositeur -interprète. Il a écrit de nombreuses chansons inspirées de sa carrière dans la marine

[1]Manuel du matelot-timonier, p. 151

[2] Id. p.148, art.396

[3] La chanson des cols bleus, bourlingueurs, p.82

[4] Id., la journée du matelot… p. 204

Pour tout savoir sur la carrière de Jean-Louis Danic, qui servit dans la Marine de 1872 à 1905, procurez vous le hors-série N°2. Bon de commande à télécharger en cliquant sur le lien :

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire maritime, #Personnages

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Publié le 1 Juin 2017

Vous aimez peut-être déguster les langoustines nature avec une tartine beurrée. Mais comme tout hôte qui se respecte, vous ne les serviriez pas à vos invités sans un grand bol de mayonnaise, mayonnaise-maison, bien sûr.

Autrefois, on ne la trouvait ni en tube ni en pot, il fallait donc bien prendre la fourchette pour la préparer même quand on n’était pas un cordon bleu. Et pour la maman de Marie-Laure*, c’était une véritable épreuve.

La veille, elle avait pris soin de sortir au moins deux œufs du frigo parce qu’elle la réussissait rarement du premier coup et au moment de se lancer dans la délicate opération, elle fermait soigneusement portes et fenêtres. La mayonnaise, selon elle, n’aimait pas les courants d’air.

Le moindre souffle risquait de tout compromettre et Marie-Laure appelée à la rescousse devait tourner la tête tandis qu’elle tenait fermement le bol à bout de bras ! Il lui était aussi interdit de parler. Pas question que son haleine vienne troubler la préparation !

BNF, gallica (ouest-éclair, 01 avril 1925)

Le stress aidant, le mélange refusait catégoriquement de monter et il fallait se résoudre à employer un deuxième œuf avec généralement plus de succès !

On pouvait enfin respirer !

Bien entendu, il n’était pas question de se lancer dans l’opération si l’une ou l’autre était « indisposée ». Le désastre était alors assuré. En cas d’absolue nécessité, il fallait trouver une âme charitable pour réaliser la sauce.

Et Marie-Laure de soupirer : « Dire que ma mère est morte sans avoir su qu’avec un peu de moutarde, elle aurait réussi sa mayonnaise à tous les coups, qu’elle ait eu ses règles ou pas ! »

Les cuisinières d'aujourd'hui ne connaissent pas leur chance !

* Marie Laure est née en 1949

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Traditions culinaires, #à boire et à manger

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