Publié le 26 Mai 2020

A Kerderff, au tout début du mois de mai, Marie, Joël et leurs voisins ont assisté en direct à la capture d'un essaim qui s'était fixé sur un arbre de leur jardin. Ils nous ont raconté l'histoire et nous ont autorisés à publier leurs photos.

L'occasion d'en savoir plus sur les abeilles, l'essaimage et la cueillette d'un essaim :

L'essaimage

La place dans la ruche vient à manquer ? Les abeilles ont la solution, la colonie se divise en deux :

 - Une partie reste dans la ruche, avec le couvain naissant, un tiers des ouvrières et une nouvelle reine prête à éclore. (Le couvain est l'ensemble des nymphes, des larves et des oeufs protégés par les ouvrières)

Dès son éclosion, la jeune reine restée dans l'ancienne ruche, remplace celle qui est partie et le couvain une fois développé prend la place laissée vacante par les autres abeilles.

- L'autre partie forme un essaim et,  conduit par la vieille reine, s'en va à la recherche d'un nouvel habitat. Le bruit est impressionnant (un bruit d'hélicoptère !). Il se pose généralement sur une branche d'arbre et attend que les éclaireuses trouvent un abri favorable.

NB : Chaque partie comprend  la même proportion d’abeilles du même âge (nourricières, déblayeuses, productrices de cire, de gelée royale, butineuses). Il peut y avoir jusqu'à 35 000 abeilles dans un essaim !

Avant de partir, les butineuses remplissent leur jabot de miel pour s'alimenter en attendant l'installation dans le nouveau logis.

La capture de l'essaim :

 

C'est le moment où les apiculteurs interviennent pour "cueillir" les abeilles !

Joël et Marie ont fait appel à un expert de leur connaissance. Il est arrivé avec une  ruche qu'il a installée sous l'essaim après en avoir enlevé quelques cadres et le couvercle. Les abeilles sont attirées par l'odeur de cire, de miel et surtout de propolis.

Le cueilleur est muni d'un bâton (une perche) et d'un enfumoir.

Un léger voile de fumée prévient les abeilles de son intervention.

Il donne quelques petits coups de perche pour secouer la branche et faire tomber l'essaim sur la ruche ouverte.

 

Dès que la reine est dans la ruche, toutes les abeilles suivent.

 Il ne reste plus qu'à refermer la ruche. Les abeilles vont battre le rappel à l'entrée.

L'opération a tout de même pris deux bonnes heures.

Le lendemain, l'apiculteur est revenu chercher la ruche, durant la nuit (le délai permet de ne pas laisser d'abeilles sur place et de limiter les risques de désertion).

D'où venait cet essaim ?

Nous apprenons que l'essaim ne se pose pas très loin de la ruche d'où il est parti. On peut suppuser qu'il provenait d'une des ruches municipales installées récemment.

 LES ABEILLES bienvenues à LOCMIQUELIC

Le label APICITÉ
photo G. Aubry

Locmiquélic a reçu le label APICITÉ en décembre 2018. Seules 4 communes du Morbihan avaient alors obtenu cette distinction qui récompense les villes et les collectivités qui aiment, protègent et défendent les abeilles et les pollinisateurs sauvages. Locmiquélic interdit l'usage des pesticides dans les jardins publics. Il a été planté des essences mellifères et les espèces sauvages sont protégées.

La première ruche

La première ruche a été installée sur le domaine communal en décembre 2019 par Gilles Lanio, apiculteur à Kervignac et président départemental et national de l’Union Nationale des Apiculteurs de France (Unaf) après la signature d'une convention avec la mairie de Locmiquélic.

coll. N. Le Magueresse.

Il y a aujourd'hui 8 ruches sur la commune et plusieurs dizaines de milliers d'abeilles sont au travail dans les jardins et les espaces naturels à Locmiquélic et ses alentours.

 

Pollinisation assurée. C'est tout bon pour la biodiversité dont elles sont un maillon essentiel !

Et bientôt du bon miel ! Hummm !!!

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #flore et faune

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Publié le 25 Mai 2020

Vous êtes chez vous, Vos déplacements sont limités.

Contrairement à ce que certains s'imaginent, l'activité du port de commerce n'est pas vraiment ralentie. Cependant, à ce jour, on constate l'annulation des escales des bateaux de croisière qui devaient nous rendre visite.

Les bateaux sillonnent les mers et apportent à Lorient, les uns des carburants, les autres des aliments du bétail.

Nous allons nous efforcer de vous tenir au courant des mouvements des bateaux comme nous l'avons fait en avril (lien en fin d'article).

Vue sur Kergroise depuis Locmiquélic (photo d'archives)

 

2 mai

Le pétrolier ELANDRA BALTIC (183 m., pavillon des Iles Marshall) arrivé le 30 avril a quitté les quais vers 2 heures ce matin et est allé se mettre à l'ancre dans les courreaux : la manoeuvre  lui a pris une demi-heure.

UNISPIRIT (132 m., Antigua Barbuda) a aussi largué les amarres ce jour à 12 h 20. Cap à l'ouest.

On a pu voir arriver HERMAS  (90 m., pavillon chypriote) qui vient du port norvégien de MO I RANA avec 4300 tonnes de calcaire marin

3 mai

Captainj. Neofotistos à Kergroise (04 mai 2020) coll. part.

Captain J Neofotistos, (229 m., pavillon du Libéria) est arrivé à 14 h 50 après une escale en Espagne ( Tarragone). Il transporte des tourteaux de soja brésilien chargés à Paranagua et va en décharger 31 144 tonnes.

4 mai

21 h 17 : arrivée du tanker SKUTEVIKEN (130 mètres, français), qui vient de Brest avec 5700 tonnes d'Hydrocarbures.

SKUTEVIKEN, pétrolier français à quai à Kergroise (archives Maryl photos))

5 mai

10 h : départ de SKUTEVIKEN qui a rejoint Montoir de Bretagne où il s'est ancré à 18 h 37.

à 13 h 14, c'est HERMAS qui s'en allait vers Santander (Espagne).

Et Elandra Baltic ? Il se dirige vers l'Irlande (Bantry).

Et Unispirit ?  Lui fait cap sur la Lithuanie  (Klaipeda)

8 mai

La silhouette bien connue du sablier ANDRE L, ( 85 mètres immatriculé à La Rochelle) s'est amarré à Kergroise vers 5 h. Il va effectuer une série de rotations entamées le 7 mai entre le lieu d'extraction situé au large de Noirmoutier et Le Rohu.

André L., sablier passe devant Kergroise, en rade de Lorient (archives Maryl photos)

Les Minahouets vont donc le voir passer très souvent jusqu'au 15 mai Mais ils y sont habitués !

9 mai

19 heures : départ de CAPTAINJ NEOFOTISTOS, avec l'assistance des remorqueurs du port Il était à quai depuis le  3 mai.    Cap sur UST-LUGA en Russie

Notre ami Bob était là au bon moment ! :

demi-tour en rade : départ de CAPTAIN J NEOFOTISTOS

20 heures : arrivée de FREZYA S (120 m., pavillon de PANAMA) qui attendait dans les courreaux depuis 16 h 45. Il apporte 6 300 tonnes de tourteaux de tournesol chargés à Nikolaïev (UKRAINE) d'où il est parti le 24 avril.

FREZYA S à Lorient (11 mai 2020)

 

12 mai

16 h : départ de FREZYA S. Cap sur les Pays-Bas (Vlissingen)

 

15 mai

arrivée du pétrolier ATRIA, un peu avant minuit.

Un gros tanker (183 m, immatriculé à Marseille). Il arrive de Ventspil (Lettonie) avec près de 33 000 tonnes de gazole. Il passera le week-end à Lorient.

départ le 18 mai  à 3 h 30. Cap sur Primorsk en Russie qu'il rejoindra le 23 mai (près de 6 jours en mer).

 

21 mai

15 heures, arrivée de SIDER RODI, un petit cargo portugais de 108 mètres qui apporte du ciment. Il avait quitté le port andalou de Carboneras le 16 mai.

SIDER RODI à Lorient-Kergroise ( 25 mai 2020)
A noter, la présence régulière à quai de  "COMBATTANT"  qui est un chaland porteur de déblais qui s'en va régulièrement vider sa cargaison de vases au Nord-Ouest de Groix.

23 mai

LADY MARY à Lorient-Kergroise le 25 mai 2020

Le petit cargo LADY MARY (88 mètres, immatriculé à Antigua Barbuda) a accosté à 21 heures 37. Il arrive de Rotterdam avec un chargement de drèches de maïs (2500 tonnes)

25 mai

Marée basse --- Kergroise vu de Pen Mané (25 mai 2020)

 

SIDER RODI  a largué les amarres à 16 heures 22 . Il vogue vers la Corogne (Espagne).

LADY MARY a alors remonté la rade sur une courte distance. LADY MARY, après avoir déchargé des drèches de maïs,  va charger 3000 tonnes de kaolin pour l'exportation.

C'est assez inhabituel ! La plupart des bateaux déchargent leur marchandise et quittent Lorient sur lest.

26 mai

14 h 32 : arrivée du pétrolier SKUTEVIKEN (130 mètres, français) en provenance de Donges, avec 13 800 tonnes d'hydrocarbures.

27 mai

19 heures : départ de SKUTEVIKEN pour La Rochelle.

LADY MARY toujours à quai.

28 mai

12 h 20  départ de LADY MARY : Cap sur la Méditerranée (Castellon en Espagne)

 

29 et 30 mai :

Rotation de ANDRE L, sablier, de Montoir au Rohu (Lanester) avec une pause à Kergroise en passant par la zone d'extraction au large de Noirmoutier.

ANDRE L au Rohu (29 mai au soir)

 

Et les rotations de COMBATTANT qui drague les vases du grand quai de Kergroise. Il va les larguer sur le site situé au Nord-Ouest de Groix.

COMBATTANT sort de la rade au soleil couchant (30 mai)

 

30 mai

22 h 47 : arrivée du pétrolier AKTORAS (184 mètres, pavillon des Iles Marschall) en provenance de Primorsk (Russie) d'où il est parti le 16 mai.

AKTORAS à Lorient Kergroise le 31 mai 2020

 

31 mai

Combattant : journée de repos !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale

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Publié le 24 Mai 2020

Le 18 mai 2020, le conseil d'état a demandé au gouvernement de remplacer l'interdiction générale et absolue des cérémonies religieuses dans les lieux de culte par « des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires », telles qu'elles sont appliquées dans d'autres lieux depuis le 11 mai.

Un décret du 22 mai a autorisé l'accueil du public dans les églises, les mosquées et les synagogues à compter du 23 mars. Les participants devaient toutefois se soumettre à de strictes mesures sanitaires.

C'est le samedi 23 mai à 18 heures 30 que les paroissiens de Locmiquélic ont eu la possibilité de se rassembler à nouveau dans l'église Saint-Michel.

Ils ont dû porter le masque et se désinfecter les mains avant de pénétrer dans le sanctuaire. Un banc sur deux était utilisable pour permettre le respect de la distanciation physique. Une jauge de fréquentation maximale devait être aussi mise en place.

Pour voir l'ensemble des contraintes imposées :

https://eglise.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/05/Lignes-directrices-concernant-la-lutte-contre-la-pandemie-de-COVID-pour-la-reprise-des-cultes.pdf

Les autres offices seront célébrés le mercredi 27 mai (18 h 30), le samedi 30  (18 h 30), le dimanche 31 mai (10 h 30). Les confessions seront assurées à Port-Louis le samedi 30 mai après la messe (de 9 h 30 à 10 h 30)

photo Evelyne Le Formal (jour du Seigneur en Belgique 24 mai 2020)

 

Les paroissiens qui craignent la contamination ont toujours la possiblité de suivre les offices à la télévision ou en ligne en suivant le lien proposé par le site de la paroisse :

http://www.paroissesportlouislocmiquelic.fr/

https://directs.chemin-neuf.fr/

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 21 Mai 2020

Ce lundi 18 mai 2020, nous en avons aperçus au moins deux qui cherchaient leur pitance. Ils plongeaient rapidement et une à deux minutes plus tard, on les voyait réapparaître 10 à 20 mètres plus loin.

grèbe huppé au marais de Pen Mané (18 mai 2020)

Le grèbe huppé se nourrit essentiellement de petits poissons mais il ne dédaigne pas les mollusques et petits crustacés qu'il débusque dans la vase. Il consomme également des végétaux et des algues qu'il utilise aussi pour construire son nid.

Nous sommes en pleine période de reproduction (d'avril à juillet mais qui peut se prolonger jusqu'en novembre)). A cette époque, l'oiseau porte une double huppe et aussi une collerette rousse et noire qui disparaît en période internuptiale. Il vous faudra sans doute un oeil bien aiguisé et beaucoup de chance pour voir le nid déposé sur la vase mais qui peut flotter. Il est conçu pour se fondre dans le paysage. L'oiseau s'implante dans des lieux dotés d'une végétation qui lui permet de le camoufler. Les oeufs sont recouverts de végétaux quand les parents s'éloignent (28 jours d'incubation).

Surtout présent dans l'Est de la Bretagne, ses effectifs ont fortement augmenté dans le reste de la péninsule dans les années 90 avant de se stabiliser. Les grèbes sont plus nombreux dans la région à partir d'octobre grâce à l'apport de populations migratrices.

sources :

https://www.oiseaux.net/oiseaux/grebe.huppe.html

Jean Luc Chateigner in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris 2012.

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 12 Mai 2020

11 mai, il fait frisquet ! Après une matinée tristounette, le soleil a fait son apparition mais un fort vent de nordet vous glace les os !

Par les rues quelques passants, des chiens qui traînent leur maître ou des maîtres qui traînent leur chien, quelques cyclistes qui vont piano-piano (pianne-pianne, disait ma mère !), un enfant descend la rue des lavoirs sur sa planche à roulettes ( il dit : son skate),

(crédit photo : Maryl photos)

 

A Pen Mané :

 

Pas de problème pour se garer, le parking est quasiment vide !

11 mai 2020, le déconfinement a commencé11 mai 2020, le déconfinement a commencé

Le port a presque retrouvé sa physionomie d'autrefois, avant le grand chambardement pour cause de dragage. Les pontons sont en place mais les bateaux ne sont pas encore tous revenus... affaire à suivre !

 

Des individus masqués attendent sagement sur le quai, d'autres descendent de la vedette : bizarre la vedette !

Une vedette venue d'ailleurs ! Elle s'appelle René Madec et est immatriculée à Morlaix ! Le bateau électrique, (toujours en panne ?) est amarré au ponton.

On voit arriver les bus. Quelques passagers masqués en descendent. Ils attendent que la passerelle soit libre pour s'y engager. La distanciation physique pourra être respectée sans problème ...

 

Le parc a rouvert ses portes :

On ne s'y attarde pas : il fait bien trop froid ! Les moutons ne sont pas là.

11 mai 2020, le déconfinement a commencé
11 mai 2020, le déconfinement a commencé

On n'a toujours pas le droit de se promener dans le marais ... Il n'y a pas d'oiseaux sur la lagune. Ils sont à l'abri dans les roseaux ? Ils couvent ? Vivement demain ...

 

Le cimetière est ouvert

Sur le parking, la floraison du rhododendron s'achève.

 

Quelques silhouettes se recueillent ou s'affairent autour des tombes.

11 mai 2020, le déconfinement a commencé
11 mai 2020, le déconfinement a commencé

A l'école

Les maîtres préparent la reprise : Quel casse-tête !

Mais comment faire appliquer toutes ces consignes ?

Comment éviter les contacts ?

 

 

A Normandèze :

Le sentier qui longe la mer est toujours interdit.

Certains promeneurs passent outre ...

Quelques jeunes s'entraînent sur le multi-jeux.

 

A Sainte-Catherine

Il faudra attendre juin si tout va bien pour commander un café ou une boisson fraîche...

Pas trop de regrets aujourd'hui : il fait trop froid !

 

Alors, on regarde vers les courreaux :

pas la moindre voile à l'horizon : trop de vent ?

11 mai 2020, le déconfinement a commencé
11 mai 2020, le déconfinement a commencé

Les employés municipaux, tous masqués, ont repris la serfouette et la binette :

les parterres seront beaux.

11 mai 2020, le déconfinement a commencé
11 mai 2020, le déconfinement a commencé

Dans la grande rue

 C'est lundi, jour habituel de fermeture pour de nombreux commerces !

Cependant quelques personnes franchissent la porte de la pharmacie,

 

Des clients retirent leurs masques en sortant de la supérette :

 

Bruno, le coiffeur a repris ses ciseaux : on le voit travailler, masqué comme son client qui va se sentir plus léger.

 

La vie reprend tranquillement.

Raisonnables et prudents, les Minahouets ?

En soirée, Nathalie Le Magueresse, maire de la ville, annonce qu'elle va autoriser l'accès aux sentiers et faire enlever les barrières.

Enfin, un peu de liberté à consommer avec modération !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 8 Mai 2020

Un 8 mai historique

 

La cérémonie de commémoration du 75ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 s'est tenue au monument aux morts de Locmiquélic dans une atmosphère toute particulière.

En raison de l'épidémie de COVID 19 et des mesures de confinement en vigueur, cette cérémonie s'est déroulée sans public. Seules 5 personnes accompagnaient Nathalie Le Magueresse, maire de la commune.

Après le traditionnel dépôt de gerbe, elle a lu le message du président de la République avant d'évoquer la signature de la reddition des forces allemandes, annonçant la libération de la poche de Lorient.  qui eut lieu à Etel le 7 mai 1945.

Elle a aussi tenu à célébrer  la mémoire des femmes et des hommes qui ont donné leur vie pour leur pays avant de rendre un hommage particulier à un Locmiquélicain, Jean-François Le Levé (1882-1945). Ici, tout le monde connaît ce nom. Il a sa rue à Locmiquélic. C'est un syndicaliste qui a milité toute sa vie pour la défense des travailleurs. Engagé dans la Résistance, il fut déporté  et mourut d'épuisement à son retour de captivité le 20 juin 1945 ...

La cérémonie s'est terminée sur une minute de silence ...

Pour suivre la cérémonie, cliquez sur le lien ci-dessous :

Message du Président de la République :

Ce 8 mai ne ressemble pas à un 8 mai. Il n’a pas le goût d’un jour de fête. 

Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous rassembler en nombre devant les monuments de nos villes, sur les places de nos villages, pour nous souvenir ensemble de notre histoire. 
Malgré tout, la Nation se retrouve par la pensée et les mille liens que notre mémoire commune tisse entre chacun de nous, cette étoffe des peuples, que nous agitons en ce jour dans un hommage silencieux. 

C’est dans l’intimité de nos foyers, en pavoisant nos balcons et nos fenêtres, que nous convoquons cette année le souvenir glorieux de ceux qui ont risqué leur vie pour vaincre le fléau du nazisme et reconquérir notre liberté.  
C’était il y a 75 ans. 
Notre continent refermait grâce à eux le chapitre le plus sombre de son histoire : cinq années d’horreur, de douleur, de terreur. 

Pour notre pays, ce combat avait commencé dès septembre 1939.
Au printemps 1940, il y a 80 ans, la vague ennemie avait déferlé sur les frontières du Nord-Est et la digue de notre armée n’avait pas tenue. 
Nos soldats pourtant s’étaient illustrés à de nombreuses reprises. Ceux de Montcornet, d’Abbeville, de Gembloux ou de Stone, les hommes de Narvik, les cadets de Saumur, l’armée des Alpes avaient défendu avec vigueur notre territoire et les couleurs de notre pays. 
Ils sont « ceux de 40 ». Leur courage ne doit pas être oublié. 
Dans le crépuscule de cette « étrange défaite », ils allumèrent des flambeaux. Leur éclat était un acte de foi et, au cœur de l’effondrement, il laissait poindre la promesse du 8 mai 1945. 

Cette aube nouvelle fut ensuite conquise de haute lutte par le combat des armées françaises et des armées alliées, par les Français Libres qui jamais ne renoncèrent à se battre, par le dévouement et le sacrifice des Résistants de l’Intérieur, par chaque Française, chaque Français qui refusa l’abaissement de notre nation et le dévoiement de nos idéaux. 
La grande alliance de ces courages permit au Général DE GAULLE d’asseoir la France à la table des vainqueurs.
La dignité maintenue, l’adversité surmontée, la liberté reconquise, le bonheur retrouvé : nous les devons à tous ces combattants, à tous ces Résistants. 
A ces héros, la Nation exprime son indéfectible gratitude et sa reconnaissance éternelle.

Le 8 mai 1945, c’est une joie bouleversée qui s’empara des peuples. Les drapeaux ornaient les fenêtres mais tant d’hommes étaient morts, tant de vies étaient brisées, tant de villes étaient ruinées. A la liesse succéda la tristesse et la désolation. Avec le retour des Déportés, les peuples découvrirent bientôt la barbarie nazie dans toute son horreur…

Rien, plus jamais, ne fut comme avant.
La fragilité révélée de nos vies et de nos civilisations nous les rendit plus précieuses encore. Au bout de cette longue nuit qu’avait traversée le monde, il fallait que l’humanité relevât la tête. Elle venait de découvrir horrifiée qu’elle pouvait s’anéantir elle-même et il lui fallait désormais refaire le monde, de fond en comble, ou à tout le moins « empêcher que le monde ne se défasse », selon le mot de Camus. 
Ce fut l’heure, en France, de l’union nationale pour fonder « les beaux jours » annoncés par le Conseil National de la Résistance et bientôt retrouvés. 
L’heure, en Europe, de l’effort commun pour bâtir un continent pacifié et fraternel. 
L’heure, dans le monde, de construire les Nations unies et le multilatéralisme.  

Aujourd’hui, nous commémorons la Victoire de ce 8 mai 1945, bien sûr, mais aussi, mais surtout, la paix qui l’a suivie. 
C’est elle, la plus grande Victoire du 8 mai. Notre plus beau triomphe. 
Notre combat à tous, 75 ans plus tard.

Vive la République !
Vive la France !

Emmanuel Macron

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #histoire, #La guerre 39-45

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Publié le 6 Mai 2020

Cet article est reposté depuis Le blog du staff.

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Rédigé par Ricardo

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Publié le 4 Mai 2020

À la fraîche ! à la sardin’fraîche,

 

Débarquement des marchandes de sardines à Lorient (tout début du XXème siècle) : coll part.

 

D'aucuns se souviennent des marchandes de poisson poussant leurs brouettes dans les rues de Locmiquélic et  le cri de l'été  "A la belle, à la fraîche !" leur revient certainement en mémoire. Mais ceux et celles qui les ont vues déambuler avec le panier sur la tête sont de plus en plus rares.

Cette façon de procéder est attestée depuis le XVIIIème siècle, au plus tard, mais nous ne saurions dire  quand cette pratique s'est arrêtée :  peut-être avec la seconde guerre mondiale,et peut-être, bien avant.

Alors, c'est avec plaisir que nous vous communiquons cet article trouvé dans Le Nouvelliste du 7 mai 1920.

Elles étaient bien joyeuses nos marchandes et les clients étaient ravis de les voir revenir comme chaque année avec les beaux jours  :

 

"Pour la première fois depuis la fin de l’été dernier, nous entendons pousser par nos vaillantes marchandes de Port-Louis et de Locmiquélic, le panier sur la tête, en jupe courte et sabots blancs, ce cri joyeux qui nous annonce, outre une satisfaction gastronomique appréciable, le retour des beaux jours.

"À la fraîche ! à la sardin’fraîche !"

Les hirondelles et les marronniers en fleurs n’en avaient été que les avant-coureurs. Pimpantes, les marchandes parcourent nos rues, un bouquet de lilas ornant leur panier ou s’installent sur les marches bordant l’église Saint-Louis. Leur appétissant petit poisson – c’est presque un « naturalisé » lorientais – aguiche le passant avec sa jolie forme svelte et ses écailles qui brillent comme de l’argent au soleil de mai.

Et, malgré les prix forts - deux francs la douzaine – on se l’est si vite arrachée, qu’avant midi, il n’en restait plus : ce sera pour demain.

Pour débuter, le prix du mille était aujourd’hui de 140 francs."

Le Nouvelliste du Morbihan 7 mai 1920   

  

Tout bien calculé, cela ne leur rapportait pas grand chose : un peu moins de 60 centimes par douzaine vendue.

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 3 Mai 2020

Confinés depuis le 17 mars comme tout le monde,

nous avons eu envie de demander à nos amis Minahouets ce qu'ils faisaient de ces moments étranges ...

Et nous avons découvert le jardin de Ghislaine au coeur de notre bonne ville de Locmiquélic.

Elle a bien voulu nous autoriser à publier des photos de cet univers

où elle laisse libre cours à son imagination et à sa créativité. Et elle n'en manque pas !

On vous laisse découvrir !

C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !
C'est un jardin ... extraordinaire !

Vivement qu'on puisse sortir pour le visiter en vrai !

Merci Ghislaine !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #femmes, #album photo, #confinement

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Publié le 1 Mai 2020

Un bouquet venu du passé

(tout début du 20 ème siècle).

Qu'il vous porte bonheur à tous.

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Rédigé par Marylis Costevec

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