Printemps 2018 au marais de Pen Mané ...
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Aujourd'hui, l'élégance des aigrettes ...
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En ce moment, outre les bébés des foulques macroule et des canards, les spatules et les échasses blanches, on peut voir des hérons, plusieurs espèces de canard, des hirondelles (elles sont là aussi !), et bien sûr des aigrettes, les cygnes et (dites -nous) ...
Bientôt de nouvelles photos !
Aujourd'hui, vous pouvez observer l'aigrette garzette, un petit héron blanc, cherchant sa pitance au bord de l'eau tout au long de l'année. Cela n'a pas toujours été le cas.
Ce n'est que depuis 1980 qu'elle hiverne chez nous, se nourrissant de poissons, de batraciens et d'insectes aquatiques.
Pourchassée au XIXème siècle et au début du XXème siècle pour la beauté de ses plumes nuptiales, c'est aujourd'hui une espèce protégée.
Vous pouvez voir, sur la nuque et le dos, les longues plumes caractéristiques du plumage nuptial.
Espèce migratrice, c'est à partir de la mi-mars que l'échasse blanche arrive de l'Afrique de l'Ouest où elle hiverne.
Rares en Bretagne jusqu'à la fin des années 70, les effectifs ont ensuite fortement augmenté entre le golfe du Morbihan et le Marais Breton.
Des indices de nidification ont été cependant observé dans le pays de Lorient en 2008. Chaque année, elles sont plus nombreuses à séjourner à Locmiquélic.
Elles quitteront nos latitudes en août.
A vos jumelles !
D’après Guillaume Gélinaud in Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, Delachaux et Niestlé, Paris, 2012, p. 142-143.
Bien installées sur l'îlot, les spatules accompagnées d'aigrettes, de hérons et de mouettes, se lissent mutuellement les plumes... Serait-ce une parade nuptiale ? Verra-t-on bientôt les bébés ? ... à suivre !
Voilà un espèce qu'on ne voit en Bretagne que depuis très peu de temps. Son aire s'étend peu à peu depuis 1981 où elle est (ré)apparue dans le lac de Grand-Lieu. Depuis le XVIIème siècle, on ne voyait plus en France que les spatules hollandaises qui passaient pendant leur migration vers l'Afrique.
Elles ont trouvé à Pen Mané un garde-manger à leur convenance. Elles privilégient, en effet, les plans d'eau des marais salants ou salés et les chenaux des estuaires. Elles prélèvent leur nourriture en balayant la couche d'eau de droite à gauche et de gauche à droite.
Pour l'observer, il vaut mieux s'équiper de bonnes jumelles (ou d'une lunette d'observation) car elles se tiennent à bonne distance des nombreux promeneurs et de leurs chiens.
La foulque macroule n'est pas un canard ! Elle fait partie de la famille des rallidés comme la poule d'eau et fréquente les mêmes milieux.
Voilà une espèce qui est largement présente toute l’année à Locmiquélic que ce soit dans le marais de Pen Mané ou dans l’anse de Normandèze.
Il paraît évident que la végétation présente en ces lieux convient à l’alimentation de ces oiseaux qui colonisent les plans d’eau peu profonds.
La foulque macroule s’est implantée progressivement en Bretagne dans la deuxième moitié du XXème siècle. C’est plus précisément à partir de 1970 qu’elle s’est installée dans le Morbihan.
Si l’espèce migre souvent vers le sud de la France et l’Espagne, il est probable que les foulques bretonnes sont, pour la plupart, sédentaires.