Fêter Pâques sous le signe du Covid...
La semaine sainte
Jeudi-Saint : les cloches se sont tues.
Depuis le 17 mars, on les entendait beaucoup mieux avec la circulation qui s'était réduite dans les rues de la ville. Alors, jusqu'à samedi soir, le silence a été encore plus profond.
Et, ce samedi, à 22 heures, lorsqu'elles se sont mises à carillonner pendant la veillée pascale, beaucoup de Minahouets se sont posé des questions :
" Mais pourquoi les cloches résonnent-elles à cette heure- là ?"
Une veillée pascale que les chrétiens assidus ont dû suivre sur la chaîne you-tube du diocèse, tous les offices ayant été supprimés dans l'église paroissiale pour éviter la contagion.
Elles ont sonné à nouveau dimanche, mais cette année, les paroissiens ne se sont pas rassemblés dans les églises. Ils ont pu suivre la messe sur leur écran, soit celle célébrée par l'évêque à 10 heures 30*, soit celle célébrée par le pape François à 10 heures en la basilique Saint-Pierre de Rome d'où il a adressé son message aux catholiques. La place Saint-Pierre est restée vide.
*https://www.vannes.catholique.fr/vivez-tous-les-offices-de-la-semaine-sainte/
La chasse aux oeufs
Cette année, pas de grande chasse aux oeufs pour le dimanche de Pâques. Les cloches ont semé les friandises dans les jardins privés et exceptionnellement, les ont dissimulées dans les appartements : une activité bienvenue dans ces temps où il faut faire preuve d'imagination pour occuper les plus jeunes.
Dans "Le Télégramme" du 13 avril, Steven Le Roy nous raconte ce grand moment de détente bienvenue :
"Des bosses de rire en trouvant les oeufs pralinés dans les slips, du suspense à son comble en ouvrant la trappe de la baignoire, de l'aventure en rampant sous les lits ..."
On a dû renoncer aux repas traditionnels qui rassemblaient la famille élargie à la maison ou au restaurant.
Vivement les retrouvailles en espérant que personne ne manque à l'appel.
Merci !
Une carte au parfum suranné qui circulait en 1920.