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Publié par Marylis Costevec

Elles sont arrivées au Gelin depuis peu, semble-il et on les entend ... de loin. Comme tous les ans, on peut observer une petite troupe qui vient se restaurer là, juste au bord :

Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !

Elles, ce sont les bernaches, des oies sauvages, pas des canards !

Alors, on le sait bien, les oies, ça cacarde ou ça criaille mais ça ne cancanne pas !

Tant pis ! Nous aimons bien l'idée du Lok-cancan pour le ballet qu'elles nous offrent, surtout quand la mer est haute et qu'elles doivent chercher pitance au fond de l'eau.

Alors elles avancent, font demi-tour, s'éloignent si on s'approche vraiment trop, reviennent bruyamment. Bon, c'est pas toujours synchro mais c'est rythmé et dynamique !

Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !

Et puis, brusquement, elles nous montrent leur c...roupion ( "et leurs bonnes manières" ?) en criant !

En criant quoi ? mystère ! des cancans, peut-être ?

Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !
Lok-cancan au soleil couchant : mais quel spectacle !

Et à marée basse ? C'est les pieds dans la vase !

Alors si vous passez par là, arrêtez-vous et profitez du spectacle !

LOK-CANCAN !
..........................
Un p'tit zoom sur leur anatomie ? Oups !

Ce qu'il ne faut pas faire !

 

  Un drôle d'oiseau ! 

Les bernaches, oiseaux migrateurs ont leur légende.

Nous vous l'avions déjà racontée en 2017.

On vous la redit !

La bernache, la bernique

et le pouce-pied.

Les passionnés d’Histoire que nous sommes adorent aussi les petites histoires et surtout les légendes.

Nous ne résistons pas au plaisir de vous conter celle des bernaches que l’on voit et que l’on entend sur nos côtes en hiver, avant qu’elles ne reprennent le chemin du Grand Nord pour y nidifier.

Il y a fort longtemps de cela, on racontait que cette belle oie sauvage qui apparaissait et disparaissait mystérieusement et arrivait toujours par la mer était issue des pouces-pieds.

On pensait donc que ces coquillages qui croissent bien serrés sur les rochers et sur les vieux bois étaient des œufs de bernaches.

Image de pouces-pieds :<p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pouces-pieds_Quiberon.

Les anglais utilisent d’ailleurs le même mot « barnacle » pour désigner l’oiseau et l’anatife, (autre-nom du pouce-pied).

On dit aussi que le nom de l’oiseau viendrait du mot bernique, le nom breton d’un autre coquillage bien connu chez nous mais que les Français appellent patelle.

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Tête noire, cravate blanche, culs blancs, les bernaches cravants ont trouvé à Locmiquélic des pâturages à leur goût. Toujours en groupe, elles se nourrissent sur les vasières en cacardant à qui mieux mieux.

Elles arrivent généralement sous nos latitudes au début du mois d'octobre, parfois avant. On peut les observer du Cotentin jusqu'au bassin d'Arcachon mais c'est en Bretagne qu'elles sont le plus nombreuses en particulier dans le golfe du Morbihan. Elles y restent jusqu'en mars, avril puis s'envolent vers la Sibérie où elles nichent à même le sol.

Bernaches dans l'anse du Loch
Bernaches dans l'anse du Loch
Bernaches dans l'anse du Loch

Bernaches dans l'anse du Loch

Toujours fidèles ! Mais depuis quand ?

Si quelqu'un s'en souvient !

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