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Publié par Marylis Costevec

Ce sont près de 40 personnes qui se sont présentées à Pen Mané ce dimanche 17  septembre pour écouter Soazig Le Hénanff, médiatrice en patrimoine, leur parler du port et du marais de Pen Mané.

 

accueil des participants au fort de Pen Mané...

 

Pen Mané, un port

 

un port  passager

Aujourd'hui,  c'est d'abord un port passager avec un service de bateau-bus qui vous mène en 7 minutes à Lorient.

Mais qui sait encore que la cale a été construite en 1865 là où auparavant, mouillaient ou s'échouaient les barques et les chaloupes des pêcheurs du village de Nézenel  ?

Qui sait encore que les bateaux qui emmenaient les gens à Lorient transportaient aussi des marchandises, en particulier les légumes produits par les maraîchers de Riantec, Plouhinec, Merlevenez ... ?

Ce sont les relations entre les habitants des deux rives de la rade et leur évolution au fil du temps que Soazig Le Hénanff s'est attachée à relater au travers de l'histoire de ce port.

Le public n'a pas manqué de parler de la situation actuelle, et des avantages mais aussi des insuffisances de la liaison (...)

Sylvie Rossignol, carnettiste a suivi la visite ; dessin sur le vif et mots-clés saisis au vol !

 

un port de plaisance

 

pause devant le chantier naval de Pen Mané Bihan

 

Et bien sûr, à la fin du XXème siècle, alors que le nombre de  pêcheurs du coin diminuait et que Lorient devenait leur port d'attache, Pen Mané a vu s'implanter le chantier Lacombe  et les pontons du port de plaisance, répondant ainsi aux besoins d'une clientèle aisée

le port de plaisance de Pen Mané (Locmiquélic) vu du haut du fort ; Vue sur le Scorff aussi.

 

Une digue et un marais

 

L'anse située entre Pen Mané et Kervern a subi une transformation radicale dans les années 70 avec la construction de la digue qui délimite l'actuel marais qui devint bientôt une réserve ornithologique.

Ce n'était pas l'intention première ! On devait combler la zone pour y implanter une centrale à charbon et, côté Blavet, emménager le port qui devait l'approvisionner.

le dessin de Sylvie Rossignol, carnettiste

Le projet est tombé à l'eau comme celui du pont sur la rade très sérieusement étudié après la seconde guerre mondiale :

Qui s'en plaindrait aujourd'hui ?
 
Des enjeux évoqués (entre autres) lors de la  conférence qui a eu lieu le vendredi 22 septembre 18 h  à l'ARTIMON (Locmiquélic).

Compte-rendu en cours d'écriture

 

 

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