11 Octobre 2024

Publié par Marylis Costevec

Histoire de coquillages en rade de Lorient : le temps n'a pas découragé tout le monde !

Il faut bien le dire : l'affaire était mal engagée ! Il pleuvait, il ventait !

Kirk nous narguait...

Le dimanche, on s'est dit : on va rester à l'abri !

Et puis mardi, une lueur d'espoir : cela devrait se lever dans l'après-midi ...

Alors

Il y a eu ceux qui ne se sont pas inscrits

Il y a eu ceux qui ont appelé pour se désinscrire.

Il y a eu ceux qui ont changé d'avis, se sont désisté et sont venus quand même !

Il y a ceux que les éléments n'effraient pas qui ont appelé pour savoir si la 'balade" était maintenue !

On y a cru ! on a tenu bon ... et on a eu raison !

Les dernières gouttes sont tombées à 15 heures (pile ? presque !)

C'était parti !

Une première étape à la vieille cale où tant de Minaouettes ont attendu le vapeur puis la vedette, le panier de bigorneaux, rigados, palourdes ou praires sur la tête.

On y a aussi parlé des parcs à huîtres qu-il y avait en face entre 1870 et 1910...

Au fort, une deuxième étape pour raconter la gestion des huîtrières naturelles, les modalités des dragages annuels et les histoires de braconniers.

Et sur la digue qui ferme le marais, nous avons évoqué la reprise de l'activité ostréicole. C'était en 1963, après les grands froids.

Après avoir expliqué ce qui se passe aujourd'hui du côté du Rohu; une pause pour étudier la carte, parler de l'évolution du paysage, situer notre propos :

Et on a poussé jusqu'à l'épave rouillée du thonier.

Et ceux qui le souhaitaient ont fait le tour du marais

On a pris un bon bol d'air et on a bénéficié de la présence d'Hélène Cochet, spécialiste de l'huître plate qui découvrait les lieux et l'histoire de l'huître d'ici : des questions et des éclairages intéressants.

et le dimanche 13 octobre ?

Au départ des inscriptions, le dimanche semblait avoir la faveur du public mais les tout premiers inscrits ont oublié de venir !

La balade s'est faite en comité restreint mais bien sympa !

Les échanges en ont été plus aisés. Les questions sont toujours enrichissantes et permettent de voir les choses autrement :

La question des risques sanitaires et de l'immunité qu'avaient acquise les populations locales a particulièrement interrogé les participants de la deuxième session alors que le mercredi la gestion de la ressource, la"santé" des huîtres et le braconnage avaient été au cœur du propos.