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Publié par Marylis Costevec

De quoi se régalaient les petits Minahouets, au lendemain de la Grande Guerre ?

C'est un article écrit par "Le vieux Louis" en 1936 dans LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN qui nous l'apprend !

Hé oui, il est nostalgique Louis et il trouve qu'avec un franc, on n'a plus grand chose. Alors, il se revoit sur la Bôve à la boulangerie, échanger sa petite pièce percée de cinq centimes (un sou) contre une friandise ou une babiole. Et il avait, dit-il, l'embarras du choix  :

"- un petit pain ou une brioche,

- 2 galettes appelées korrigans

- 1 tablette de chocolat ou 3 caramels

- 5 pastilles de menthe ou 3 boules de gomme

- un bâton de réglisse."

Pour un sou, il pouvait aussi s'acheter

"(...) un de ces cornets de papier luisant et de couleur vive appelés "surprises" au fond desquels on découvrait, sous une couche de copeaux, une sucrerie quelconque et un petit jouet de fer blanc."

Pour le même prix, soit un "rotin", il ressortait du "bazar d'un sou" avec

"- deux billes de terre vernies ou une bille de verre jaspée

- une corde à toupie ou un pétard

et beaucoup d'autre choses encore."

S'imaginait-il le brave homme que quelques 20 années plus tard après une autre guerre, il faudrait cent sous (5 francs) à ses petits-enfants pour s'acheter ... un carambar* ?

dessin de F. Poulbot (1879-1946)

 

Plus près de nous (chanson de Renaud en 1985)

" (...) Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez le marchand
Car-en-sac et Mintho, caramels à un franc
Et les mistral gagnants

(...)

les carambars d'antan et les coco boers
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistral gagnants

(...)"

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