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Publié par Marylis Costevec

Joseph GUYONVARCH fut l'un des tout premiers à répondre à l'appel du général de Gaulle. Locmiquélic lui a rendu hommage à plusieurs reprises mais il n'est pas sûr que beaucoup de Minaouets d'aujourd'hui connaissent son histoire et les circonstances de son engagement.

La reconnaissance des Locmiquélicains

 

Son nom figure sur la plaque apposée en 1957 en haut de la rue de la Résistance.

 

 

Depuis le début des années 80, une rue porte son nom à proximité de la maison où il naquit le le 30 juillet 1918.

Son engagement

Comme beaucoup de Minaouets de l'époque, Joseph Guyonvarch s'engage dans la Royale.

En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il est second-maître mécanicien. Il a 21 ans. Après la défaite de l’armée française suite à la percée de l’armée allemande dans les Ardennes, le Maréchal PÉTAIN demande l’armistice le 17 juin 1940.

Le Général de GAULLE, lui, s’est déjà replié en Angleterre d’où il lance son désormais célèbre appel du 18 juin.

Joseph GUYONVARCH répond à l’appel du Général de GAULLE.

Le navire de guerre sur lequel est enrôlé Joseph GUYONVARCH répond favorablement à cet appel. Fut-ce une décision unilatérale du commandant ou celle du commandement (commandant et officiers, voire sous-officiers) ? Nul ne le sait. Toujours est-il que Joseph GUYONVARCH signe son engagement dans les Forces Françaises Libres de son plein gré (puisque confirmé par deux témoins) à Portsmouth le 3 juillet 1940 soit 15 jours après l’appel du Général de GAULLE.

Son numéro d’engagement se trouvant être le 97, il est donc le 97ème homme «  à s’engager à servir avec Honneur, Fidélité et Discipline dans les Forces Navales Françaises Libres pour la durée de la guerre actuellement en cours, plus trois mois après la fin des hostilités » ainsi qu’indiqué sur le document que nous avons retranscrit.et du Laos.

Le Destin l'attend au large de Brest

Un jour de décembre 1943, avec l’accord des autorités compétentes et celui du « pacha », il embarque aux lieu et place d'un de ses amis (retenu à terre pour un sérieux problème) sur le chasseur de sous-marins N° 5 (le Carentan) en partance pour une mission en Atlantique au large de Brest.

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/second-maitre-a-bord-du-chasseur-de-sous-marins-n-5.html

Hélas une mine dérivant en mer d’Iroise, envoie par le fond navire et équipage.

 

La reconnaissance de la Nation

Joseph Debois a confié au Comité d'Histoire les documents témoignant de la reconnaissance de la Nation :

- Certificat de disparition donnant droit à la mention "MORT POUR LA FRANCE" du 29 juin 1945.

- Lettre de reconnaissance signée du général de Gaulle le 1er septembre 1945

- Médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre datée du 4 avril 1946,

D’après les documents de M. Joseph DEBOIS

mis en forme et complétés par Lysiane LE GOFF

publiés intégralement dans le N° 8 de notre revue "C'était hier..."

 

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