histoire maritime

Publié le 20 Avril 2023

Si quelques rares personnes se souviennent encore des pylônes qui se dressaient sur la montagne du fort, haut lieu de l'histoire de Locmiquélic, elles ne seraient sans doute pas capables de vous raconter les controverses qui ont accompagné leur érection.

C'est cet élément de l'histoire de notre commune que nous venons de découvrir et que nous nous proposons de vous raconter

Une station TSF à Lorient !

En feuilletant la presse ancienne, on apprend que la station fut d'abord implantée sur la tour du port, encore appelée tour de la découverte ou tour des signaux, le nom qui convient le mieux à l'usage pour lequel elle fut conçue dès le XVIIIème siècle.

En effet, en août 1906, le journal L'ARVOR informe ses lecteurs qu'un appareil de télégraphie sans fil a été installé au sommet de la tour de la Découverte. Il permettra de communiquer avec Belle-Ile, Quiberon, Saint-Nazaire et même Rochefort.

Le journal annonce que des essais de communication avec le port de Brest sont projetés même si l'on craint que "les Montagnes Noires, plus élevées au dessus du niveau de la mer que la tour" de 55 mètres qui s'élève sur la montagne du Faouédic, "ne gênent les communications."

Les craintes étaient fondées !

 

La tour du port ne put pas transmettre les dépêches à l'appareil installé sur le sémaphore du parc au duc de Brest :

"Un spécialiste, le lieutenant de vaisseau Seygnette, tenta d'envoyer des télégrammes mais "les ondes hertziennes venaient se briser contre les sommets" des Monts d'Arrée ! A l'évidence, cela ne passait pas ! Il fallait trouver une solution.

Tranfert à Pen Mané :

 

On réunit une commission composée "d'officiers de marine compétents" qui décida d'édifier, sur le vieux fort de Pen Mané qu'on venait de déclasser, deux pylônes de 70 mètres de haut qui seraient construits à Cherbourg.

 

Une solution qui ne fit pas l'unanimité !

 

Le chroniqueur émet des réserves à propos de la solution retenue qu'il trouve "très anormale" :

- Il estime que la tour de la découverte aurait pu être surélevée à moindre frais.

- Il prétend que le terrain du fort de Pen Mané n'appartient pas à la Marine comme il est dit mais bien à un particulier. Il s'imagine que le choix  a été l'objet de pots de vin ou tout au moins de favoritisme !

- -Il regrette que le système n'ait pas été installé sur la commune de Lorient et que par conséquent, il nécessiterait des travaux supplémentaires. Il évoque l'immersion d'un câble sous-marin, "une ramification qui devrait s'implanter sur la télégraphie réelle" destinée à relier le site à la sous-préfecture maritime de Lorient.

Bien évidemment nous n'avons pas les compétences requises pour juger de ces critiques.

En tout état de cause, les pylones furent implantés sur notre "montagne" et assurèrent les communications à bien plus longues distances au fur et à mesure des progrès de la technique et ceci jusqu'à la seconde guerre mondiale.

-

Sources

L'ARVOR, 29 août 1906

L'ARVOR, 17 avril 1908

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Histoire Nationale., #histoire maritime, #patrimoine

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Publié le 5 Avril 2023

Nous vous emmenons en 1891. Les anciennes coutumes liées à la Semaine Sainte sont encore en vigueur (Elles seront interdites en 1900 pour les bâtiments de la Marine, donc quelques années avant la loi de séparation des églises et de l'Etat).

En rade, tous les navires "portent le deuil de la mort du Christ" :

"Les navires de commerce français et étrangers amarrés aux quais ou mouillés en rade, ont tous sans exception, le pavillon national en berne. Le yacht Fleur-de-Lys, capitaine Montagné, a de plus ses vergues en pantenne*. Il en est de même des navires de l'Etat en rade et dans le port."

L'artillerie de marine tire un coup de canon toutes les demi-heures."

Les bâtiments du port ont mis le drapeau en berne :

"Aux bureaux du port, des douanes, de l'octroi, aux tentes de la compagnie des bateaux à vapeur à hélice du Nord, au siège de la Société Nautique, etc..., partout le pavillon n'est hissé qu'à mi-hauteur. Il en sera ainsi jusqu'à demain matin dix heures, au moment où, comme disent les enfants, les cloches reviennent de Rome, sonnant à toute volée l'alléluia, l'annonce des grandes fêtes de Pâques."

 

vergues en pantenne : mises volontairement en désordre en signe de deuil

Sources :

L'Avenir de la Bretagne, 28 mars 1891

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #traditions, #histoire maritime

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Publié le 14 Février 2022

Une visite inopinée de ce beau trois-mâts nous offre l'occasion de parler de ce nom emblématique qui parle particulièrement aux habitants de Locmiquélic.

LE FRANÇAIS

Construit au Danemark en 1948, il naviguait autrefois sous le nom de Kaskelot.

En 2018, son nouveau propriétaire (Frédéric Lescure) l'a baptisé LE FRANÇAIS, en hommage au bateau de Jean-Baptiste Charcot. C'est sur ce trois-mâts de 32 mètres qu'en 1904 l'explorateur navigua jusqu'en Antarctique (une expédition de 9 mois). Le bateau qui avait bien failli s'appeler "POURQUOI PAS ?" comme les précédents navires du navigateur (un nom plus célèbre) fut vendu à la fin du voyage.

Sur LE FRANÇAIS de l'époque, parmi les 19 membres de l'équipage, il y avait un jeune matelot qui a laissé des souvenirs à Locmiquélic et qui y est enterré, un matelot qui a suivi les traces de son capitaine et mené (en 1908), avec son frère Henri, une expédition dans les mers australes qui lui permit d'explorer et de cartographier les Îles Kerguelen :

Raymond Rallier du Baty (1881-1978).

 

Par Georges Clerc-Rampal — Clerc-Rampal, G. (1913) Mer : la Mer Dans la Nature, la Mer et l'Homme, Paris : Librairie Larousse, p. 16, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43141105

 

LE FRANÇAIS d'aujourd'hui

Le Français à Lorient Kéroman le 13 février 2022.

LE FRANÇAIS d'aujourd'hui (47 mètres) s'inscrit dans la lignée du commandant Charcot et s'est donné comme mission de faire connaître, aimer, respecter les pôles et sensibiliser sur le réchauffement climatique.

Il est très présent dans les ports et sur les côtes françaises et européennes où il mène une activité pédagogique en accueillant à bord des visiteurs grand public et des élèves.

Il projette des expéditions scientifiques  (tous les deux ans ) en région polaire pour effectuer "des campagnes de mesure (...) en partenariat avec les instituts de recherche".

https://lefrancaistemoindespoles.fr/

grimper dans la mâture, sous la pluie (13 février 2022 à Lorient-Kéroman)

 

L'escale technique

A partir du 17 février, il a été procédé au démâtage du navire qui a été sorti de l'eau le 21 février.

Bientôt un bateau tout beau !

 

Pour en savoir plus sur l'histoire du bateau amarré aujourd'hui (13 février 2022) à Lorient-Kéroman, cliquez sur le lien ci-dessous. Vous découvrirez les photos et pourrez lire l'article écrit lors de son passage à Lorient en juillet 2021.

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine, #bateaux, #histoire maritime, #vieux gréements

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Publié le 13 Octobre 2021

Nous sommes impatients de partager avec vous les émotions suscitées par ce film qui rencontre un grand succès et a reçu

le prix du Festival de films Pêcheurs du monde -
catégorie long métrage ...

Il sera projeté

le 24 octobre 2021 à 16 heures

salle ARTIMON à LOCMIQUELIC

En présence de

  • Alain Pichon, le réalisateur,
  • Jo Le Floch, l'illustrateur du récit de la tempête.

Tous ceux qui l'ont vu sont unanimes :

un film à voir et à revoir.

Il nous emmène au coeur d'une tempête exceptionnelle et nous fait revivre ce qu'ont vécu nos ancêtres

Il nous rappelle en particulier la perte de L'AMI DES JALOUX (8 hommes dont 4 Minahouets) qu'on voyait à Sainte-Catherine. Il nous rappelle SANTEZ ANNA qui fut englouti avec son équipage (5 hommes dont 3 Minahouets).

7 familles endeuillées à Locmiquélic (l'une d'elle doublement : le père et le fils naviguaient sur le même bateau).

 

... On avait dû reporter la projection

 Nous avions oeuvré pour qu'il soit programmé à l'Artimon le 20 décembre 2020.

La situation sanitaire avait contraint  la municipalité à suspendre la programmation du centre culturel ARTIMON.

C'est avec regret que nous avions mis à la cape mais aujourd'hui, l'horizon s'éclaircit et nous vous attendons nombreux

le 24 octobre 2021 à 16 heures

salle ARTIMON à LOCMIQUELIC

 

Tout savoir sur le film :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire maritime, #bateaux, #faits divers

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Publié le 22 Juin 2021

Du soleil plein les yeux

La troisième étape du Tour de France partira de Lorient le 28 juin !  La région est en ébullition et la ville voit la vie en jaune ! A tel point que la CTRL fait circuler un bus et un batobus jaune pétant qui ne passent pas inaperçus.

A Locmiquélic, cela réveille les souvenirs des vedettes jaunes, les vedettes de la très minahouette SCV (société coopérative des vedettes) qui régna sur la rade et assura les traversées entre la rive gauche et la rive droite de 1932 à 1993, année de sa dissolution.

TALHOUANT

1993, c'est grosso modo, l'année où se décidait la construction de TALHOUANT, la vedette qui a revêtu le maillot jaune pour cet événement populaire de 2021.

TALHOUANT fut l'une des premières vedettes à arborer les couleurs de la CMN (Compagnie Morbihannaise de Navigation) que le conseil général avait désigné pour prendre le relais de la SCV en difficulté (le jaune légèrement moutarde des bateaux en bois était abandonné !).

TALHOUANT pavoisée pour son inauguation (archives CHL)

TALHOUANT, le nom du quartier de Locmiquélic où se tenait le siège de vieille compagnie, un nom longtemps utilisé par tous les habitants de la commune mais qui ne figure sur aucun document, aucune carte. Il tend à disparaître effacé par le très officiel Sainte-Catherine qui désignait l'îlot sur lequel fut bâti un couvent de Franciscains à la fin du XVème siècle.  TALHOUANT signifie "près du couvent" justement.

Et depuis 1994, TALHOUANT vous transporte vaillamment de Talhouant comme disent toujours les anciens à Keroman et de Pen-Mané ou de Port-Louis au quai des Indes à Lorient.

Entre temps, bien sûr, la vedette avait endossé les couleurs de la CTRL (Compagnie des Transports de la Région Lorientaise).

TALHOUANT, le 7 mai 2021

Elle mérite bien le maillot jaune !

TALHOUANT à La Pointe (Port-Louis) le 19 juin 2021 - Maryl photos

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #bateaux, #histoire maritime

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Publié le 24 Mai 2021

A Locmiquélic, tout le monde connaît Jean Marie Georgeault. On a donné son nom à l'école publique dont il a été directeur. On ignore souvent qu'il était plutôt appelé Alexandre Georgeault.

Et les gens qui savent qu'il était aussi armateur ne sont sans doute pas très nombreux. Pourtant, il a fait naviguer de nombreux Minahouets sur les 5 bateaux dont il possédait généralement la moitié des parts.

Il semble évident que quatre de ces bateaux ont été construits à son initiative puisqu'ils portaient le nom de sa fille " VIRGINIE" mais en homme avisé, il avait préféré partager le risque avec d'autres investisseurs (Lucas, Danic, Quéré, Margana, Cathrine, ....). Les quatre "VIRGINIE" ont été construits à Belle-Ile.

 

 VIRGINIE, 39 tonneaux brut, francisé à Port-Louis en août 1908.

Il lui appartenait pour moitié. En 1913, il racheta la part (1/6) de M. Rémond du Thélas. Jean Lucas conservera ses 2 parts.

source SHD, Lorient
VIRGINIE II, 27 tonneaux brut,  francisé en décembre 1908.

Yves Danic en était le principal propriétaire mais Georgeault et son beau fils, M. Renézé-Emery possédaient l'autre moitié des parts.

VIRGINIE III, 23,92 tonneaux brut, francisé en septembre 1909.

Georgeault et son gendre, Renézé-Emery possédaient une moitié des parts et Jean Quéré l'autre moitié.

VIRGINIE IV, 46,93 tonneaux brut, francisé en décembre 1909.

armé par Georgeault, Margana et Cathrine pour 1/3 chacun.

source SHD, Lorient
En 1913, Alexandre Georgeault et Pédron rachètent ILLIS NEHUE RIANTEC, un bateau de 21 tonneaux construit à Belle Isle en 1902, francisé en 1909 qui avait appartenu à Mollo de Riantec puis à Gallo de Belle-Ile.

 

Les premiers gros bateaux armés à Locmiquélic ?
La question est posée :
si vous avez la réponse, dites- nous !

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Personnages, #histoire maritime, #bateaux

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Publié le 2 Août 2020

Quand les pêcheurs de Locmiquélic
régataient à Kernevel

 

Aujourd'hui, qui dit "régates" pense "plaisance" !

Il n'en a pas toujours été ainsi ! Du temps où les pêcheurs naviguaient à la voile, les régates étaient, pour ces marins,  une occasion de se mesurer. Une pratique festive fortement encouragée par les autorités. Le ministère offrait même des prix !

Nous vous emmenons aujourd'hui du côté de Kernevel où les familles alliées GALLICE, COLLIN et OUIZILLE* organisaient ces régates au tout début du XXème siècle.

 

En 1901 et en 1903, les Minahouets sont les champions !

 

La dépêche de Lorient nous y emmène le 12 août 1901

« La plage de Kernevel est enserrée d’une foule d’embarcations de toute  grandeur et de toutes formes qui attendent impatiemment l’heure des régates. Des deux côtés de la cale, c’est un fouillis pittoresque de mâts et de filets de sardines bruissant sous la brise, comme une sapinière. À l’entrée de la cale, deux mâts recouverts de verdure sont reliés par une guirlande de feuillage qui soutient une ancre marine de verdure et de fleurs (...)

Soudain éclate un coup de feu. C’est le départ des régates : les bateaux de pêche hissent leurs hautes voiles brunes et disparaissent rapidement derrière le fort de Kernevel. Le parcours consiste à faire le tour de la Truie et des Errants et à revenir. Deuxième coup de fusil : C’est la deuxième série qui part. Successivement, partent les courses à quatre avirons, à deux avirons, à la godille, que suit avec intérêt une foule joyeuse et amusée. (…) »

CPA, coll. part.
Les Minahouets primés !

 

Ils emportent la moitié des prix pour les courses à la voile qui étaient aussi disputées par des bateaux de Concarneau, Riantec et Lomener.

Les pêcheurs de la rive droite sont plus performants à l’aviron ! Côté rive gauche, il n’y a qu’EUGENIE de Pen Mané qui réussit à se placer !

En 1903 aussi !

Nous notons la participation des bateaux sableurs qu'on appelle aujourd'hui sabliers ! Parmi les lauréats figurent aussi des bateaux gâvrais mais pas de bateaux de Concarneau.

Le palmarès paru dans le Nouvelliste du Morbihan du 06 août 1903 ne précis pas l'origine des lauréats des courses à l'aviron.

 

En 1908 ,

les pêcheurs et les plaisanciers

se mesurent !

régates à Kernevel (début du XXème siècle (CPA coll. Part.)

 

10 000 spectateurs !

Un bateau de Locmiquélic figure encore au palmarès pour la course des plus gros bateaux qui sont des bateaux de pêche.

Pour la deuxième série où figurent des bateaux de plaisance, les Minahouets restent probablement derrière ! Les bateaux de plaisance seraient-ils plus performants ?

 

En 1913, le palmarès publié dans Le Morbihannais du 3 août 1913 n'informera pas sur l'origine des bateaux ! Dommage !

 

A propos des organisateurs

Les familles GALLICE, COLLIN, OUIZILLE, étaient des notables de Kernével (banquiers, et propriétaires de conserveries,

Ils avaient fait construire de superbes villas que nous pouvons encore admirer. La villa Margaret, propriété de Georges Ouizille était à l'époque entourée d'un beau jardin à la française.

Les villas de Kernevel au début du XXème siècle (CPA, coll. Part.)

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #fêtes locales, #histoire maritime, #bateaux

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Publié le 20 Décembre 2019

Voilà déjà bientôt deux mois que les bateaux ont quitté le petit port de Pen-Mané et ont trouvé refuge ailleurs.

Les opérations de dragage de la rade ont commencé le 12 novembre 2019. Ils sont effectués par Fort Boyard (41,27 x 10,50), la drague aspiratrice à benne que l'on a vue chez nous dès la mi-novembre avant qu'elle ne s'en aille faire son travail à l'embouchure du Scorff.

Et cette semaine, elle est de retour à Locmiquélic où elle a pu accéder au bassin pour aspirer les sédiments.

En effet, le lundi 16 décembre, on a fini de démonter les petits pontons : la voie était libre et Fort Boyard n'a pas tardé à entrer en action.

Inishglas, bateau de charge de travaux maritimes à Pen Mané.

 

Nous l'avons surprise en plein travail, ce jeudi 19 décembre vers midi.

ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...

L'opération a été rondement menée et nous avons pu voir partir le bateau  sous le grain et par une mer houleuse.

Il s'en allait vider son chargement de vase à 30 km au Nord-Ouest de Groix par 30 mètres de fond. Nous n'avons pas attendu son retour !

jeudi 19 décembre 2019 : Fort Boyart quitte le port de Pen Mané sous le grain et par une mer houleuse.
Fort Boyart quitte le port de Pen Mané

 

15 janvier ;

Fort Boyard est à nouveau dans le port, nous dit-on ! Cette fois, il utiliserait une pelle mécanique :

désolés pas de photos !

22 janvier :

La drague fort Boyard est au travail.

Marée haute et ciel parfaitement bleu.

ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...
ça drague à Pen Mané...

Bientôt, le retour des voiliers ?

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #histoire maritime

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Publié le 18 Octobre 2019

La gabare des PEP 56 est de retour à Pen-Mané.

l'André-Yvette au ponton de Pen-Mané à Locmiquélic (15 octobre 2019)

Temps de repos pour l'équipage après le séjour éducatif des ados en grande difficulté pris en charge par l'association.

Quelques travaux de nettoyage et de petites réparations ont été nécessaires avant l'hivernage.

Propriété de l'association (PEP 56) depuis 1997,  l'André-Yvette est une gabare (sloop à tape-cul) lancée à Camaret en 1936.

 

L'André-Yvette sera au ponton jusqu'au 5 novembre.

 

Plus d'infos sur le bateau et l'association en cliquant sur les liens ci-dessous :

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #patrimoine, #histoire maritime, #vieux gréements

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Publié le 8 Janvier 2019

Pas de fête à Locmiquélic sans chants de marins ... Ici, on a tous des ancêtres qui ont navigué dans la royale ou sur les bateaux de pêche ! Alors, on fredonne volontiers chansons à hisser (Jean François de Nantes ...), à virer (Les 3 marins de Groix) ou de guindeau (hardi les gars ) et même des chansons récentes !

Nous avons découvert ce site qui vous dit tout ou presque sur ces chansons :

Présentation des chants de marins : histoire, caractéristiques, et renouveau

Les Couillons de Tomé vous présentent ici leur histoire des chants de marins. Il s’agit d’une compilation d’informations aisément accessibles sur le net et dont nous donnons les références en fin de document. Nous ne prétendons pas faire preuve d’innovation. Cependant nous y apportons une certaine expérience personnelle et nous distinguerons trois parties.

Dans une première partie : « Histoire:origine et thèmes des chants de marins » nous rassemblons plusieurs sources d’informations sur l’origine et la nature des chants de marins. Il y a eu de très beaux textes écrits sur le sujet que nous reportons simplement ici. Nous y apportons en plus notre approche personnelle et nos connaissances issues de l’expérience, pour certains, d’anciens marins (pêche, la Jeanne, le France), et pour d’autres de la voile, et pour tous amoureux de la mer et des bateaux.

Dans une deuxième partie nous rassemblons aussi des informations bien connues sur « les différents types de chants de marins ». Cependant nous y apportons notre point de vue musical en y précisant autant que possible leurs caractéristiques musicales du point de vue rythme, tempo et mouvement (deux temps rapide , lent, marche, valse etc.).

Dans une troisième partie nous présentons « le renouveau des chants de marins » tel que nous l’avons perçu depuis les années 60-70..époque de nos jeunes années !.

les couillons de Tomé

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire maritime, #patrimoine

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