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Publié par Marylis Costevec

Jean – Claude Provost  nous parle des concours de carrioles qu’il disputait avec ses copains au bas de la Grande rue de LOCMIQUELIC où il habitait, juste avant la rue du port, là où le dénivelé assez important était propice à ce genre de sport .
La Grande rue ... que l'on montait pour mieux la redescendre "à fond la caisse". (photos Marylis Costevec)La Grande rue ... que l'on montait pour mieux la redescendre "à fond la caisse". (photos Marylis Costevec)

La Grande rue ... que l'on montait pour mieux la redescendre "à fond la caisse". (photos Marylis Costevec)

Roulez, jeunesse !

Il fut un temps, comme aurait dit mon père, où à Locmiquélic comme ailleurs, il n’y avait guère d’espaces aménagés pour permettre aux enfants de jouer en toute sécurité. Les aires de jeux qu’ils utilisaient le plus naturellement du monde étaient la côte, la Montagne du fort, le bois de Kerhostin et, bien sûr, la rue tant que les voitures n’y étaient pas trop nombreuses.

Jean – Claude Provost qui nous a déjà raconté la préparation des feux de la Saint Jean nous parle aujourd’hui des compétitions de carrioles qu’il disputait avec ses copains au bas de la Grande rue où il habitait, juste avant la rue du port, là où le dénivelé assez important était propice à ce genre de sport :

« Pendant les vacances, nous construisions des carrioles pour occuper notre temps de loisirs et faire monter l’adrénaline !

La ficelle qui servait de guide sur l’épaule, nous tractions la carriole en haut de la rue, à peu près devant les maisons situées actuellement aux numéros 65-67, un peu avant l’impasse n° 3.

Ficelle/guide en mains, on grimpait dans la carriole. Celle-ci prenait de la vitesse dans la descente.

Le but ultime était de réussir sans trop de dégâts, à entrer dans la venelle d’un mètre dix de largeur qui sépare les maisons n° 77 et n° 79.

Les « kamikazes » que nous étions à l’époque, partant du haut de la rue, dirigeaient la carriole sur le côté gauche de la descente. Ils tiraient sur la ficelle de la main droite, au moment opportun, afin que la carriole prenne un virage à droite suffisamment prononcé. Il fallait calculer pour qu’à l’entrée de la venelle, nous nous trouvions dans l’axe de celle-ci, afin d’y pénétrer sans encombre.

Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas de trottoirs, seulement des caniveaux, ce qui permettait de « raser les murs ».

Bon ! Disons que la réussite n’était pas toujours au rendez-vous, et l’angle du mur du jardinet devant le n° 79 a dû résister à bien des assauts ratés. Il n’y avait pas de frein, évidemment !

Et pas d’airbag … Nous ne nous appesantissons donc pas sur les hématomes aux genoux et n’évoquons pas non plus les égratignures diverses et variées aux coudes, aux mains, voire au visage…

Vivent les vacances des années 50-60 ! »

Comme vous vous en doutez un peu, il n'y a pas qu'à Locmiquélic qu'on se livrait à ce genre de sport ! A Port-Louis, c'est de la chapelle Saint Pierre qu'elles s'élançaient pour atterrir plus bas au Driasker ! " Essayez donc aujourd'hui", a proposé un de nos lecteurs. Eh oui ! les temps changent !

On visait l'entrée de la venelle (photo Lysiane le Goff)

On visait l'entrée de la venelle (photo Lysiane le Goff)

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