Philoména Georgeault-Jouan, une institutrice de Locmiquélic, lance en 1888 un véritable "coup de gueule". A la lecture du palmarès du concours de poésie auquel elle avait participé, elle semblait disposée à mener la Révolution contre les lois de son époque qui soumettaient les femmes au pouvoir des hommes.
Les sentiments qui l'agitaient cèdent peu à peu la place à une attitude beaucoup plus "réaliste", soufflée par la voix de la raison jusqu'à une conclusion pleine d'ironie !!!!
Le Code Civil en vigueur disait alors : "La femme doit obéissance à son mari" . Revendiquer une égalité dans la société semblait bien utopique.
Le texte nous permet de réfléchir au chemin parcouru depuis et aussi à celui qui reste à faire ...
Voici maintenant le poème dans son intégralité :