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Publié par Marylis Costevec

Plonger du môle,

aujourd’hui comme autrefois.

 

C’est avec un sourire bienveillant que le retraité croisé sur le port regarde les jeunes plonger ou sauter du môle de Sainte-Catherine, " Sainte-Cathe " comme ils disent. Dans sa jeunesse, au sortir de la guerre, on disait "Talhouant" et il y passait toutes ses vacances d’été avec les copains, comme l’avait fait son père, bien avant lui. Pas de bateaux de plaisance à cette époque mais des plates, des canots et des pinasses …

Le môle accueillait chaque jour 20 ou 30 gamins : rien que des garçons ! des petits et des grands qui s’entendaient comme larrons en foire ! Les moins aguerris sautaient des plates et se faisaient houspiller par leurs propriétaires :

«  De quoi ! Un Minahouet dans mon canot !... »

 Les plus téméraires se « planquaient» dans les vedettes qui traversaient la rade pour plonger au loin et revenir à la nage. Le patron de la vedette n’appréciait pas trop non plus !!

Il raconte aussi que les invités de la maison bourgeoise construite dans l’enceinte de l’ancien couvent jetaient de pièces dans l’eau pour qu’ils plongent et les récupèrent. Cela leur permettait de faire provision de caram’bars. « Ils nous prenaient pour des indigènes ! » dit-il aujourd’hui avec le recul !I

Ils ne rentraient qu’à l’heure de la soupe, quand ils entendaient leur mère les appeler.

C’était le « bon temps », le temps de l’insouciance et de la liberté …

Qui s’en souvient encore ?

Aujourd'hui, les filles aussi sont là. Impensable, autrefois ...

 

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