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Publié par Marylis Costevec

 

Le 6 octobre 2022,

Henry Rallier du Baty a rejoint ses ancêtres

au cimetière de Locmiquélic.

Il avait 97 ans.

Certains se sont souvenus de lui :

de son passage à Locmiquélic en 1993 lors de l’inauguration de la voie côtière qui relie Sainte Catherine à Normandèze, une promenade qui porte le nom de sa famille. Les plus anciens se rappellent l’avoir croisé à Talhouant dans les années 30. Il en est même qui possèdent une photo où il figure sur un char de la Fête des Langoustines.

La propriété de Sainte-Catherine à Locmiquélic en 2021 - Maryl photos

La famille Rallier du Baty a laissé son empreinte dans la commune : la propriété située sur l’îlot de Sainte-Catherine lui a appartenu pendant près de 100 ans et les aventures du célèbre navigateur Raymond Rallier du Baty ont fait rêver de nombreux Minahouets, filles et garçons.

C’est en 1884 que Francine Rallier et son époux Alfred Devolz ont acquis la propriété (contrairement à ce qui a parfois été écrit, ils n’en sont pas les bâtisseurs et n’ont pas démoli le vieux couvent).

La propriété de Sainte Catherine au début du XXème siècle ((CPA, coll. part.)

Raymond Rallier du Baty en prit possession deux ou trois ans avant le décès de sa tante, Madame Devolz, survenu le 2 janvier 1925 (achat ou donation ? Cela reste à déterminer). Pendant 20 ans, il y a fait des séjours plus ou moins prolongés avec sa famille et lorsque vint l’heure de la retraite, il s’y installa.

L’illustre marin né à Lorient en 1881 y a donc vécu, très discrètement, à partir de 1946 jusqu’à ce que l’âge le contraigne à rejoindre le foyer-logement de la commune (aujourd’hui l’EHPAD Le Glouahec). Plus tard, il s’est rapproché de son fils et il est décédé à Talant en Côte d’Or en 1978, il avait … 97 ans. Il est inhumé au cimetière de Locmiquélic.

De droite à gauche : Francis Pahun et Henry Rallier du Baty dévoilent la plaque de la promenade Rallier du Baty. (5 juin 1993), Archives CHL

Le 5 juin 1993, Henry, son fils, dont nous saluons aujourd’hui la mémoire, insistait sur l’attachement de son père à notre commune et plus précisément à la maison familiale, en relisant un passage d’un de ses écrits inédits où il raconte ses aventures :

« Nous comptions (…) aller dire adieu à une tante que nous aimions, dans son îlette de sainte-Catherine à Locmiquélic, ou Henri [il parle de son frère, ndlr] avait été à l’école primaire et où j’écris aujourd’hui ces lignes (...) »

Des mémoires qui seront publiés un jour, espérons-le !

 

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