à Port-Louis, un hommage solennel aux 69 martyrs de la Résistance fusillés à la citadelle en 1944-45.
sous le soleil
Une cérémonie protocolaire chargée d'émotion au bord de la rade avec en toile de fond, la base sous-marine qui restera un témoignage fort de l'occupation allemande.
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Une cérémonie suivie par un public venu nombreux et des élèves du secteur encadrés par leurs enseignants.
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"Originaires du Morbihan, du Finistère et des Côtes du Nord, les 69 martyrs de Port-Louis ont vécu l’enfer. Ils avaient presque tous entre 18 et 25 ans, quelques-uns étaient un peu plus âgés. Acteurs de la résistance, réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO), ils étaient militaires, gendarmes, anciens marins, cultivateurs, ouvriers, artisans, employés, étudiants, enseignant. Des profils différents, un même combat : ils sont morts pour la France."
(https://www.ville-portlouis.fr/decouvrir/commemorations-et-ceremonies/les-69-martyrs-de-la-resistance-de-la-citadelle/)
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" (...)
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme ! (...)"
Ce chant a été écrit en 1943 par Joseph Kessel et Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly.
(https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/la-genese-de-la-creation-du-chant-des-partisans).
Il suscite toujours l'émotion.
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M. Daniel Le Pendeven a évoqué les lendemain de la Libération, la découverte des corps dans les fosses du stand de tir et les atrocités subies par les 69 victimes dont on honore la mémoire.
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qui a souligné le courage et l'abnégation de ceux qui se sont levés face à l'oppresseur et nous a engagés à "tirer des leçons de l'Histoire pour le présent et pour l'avenir pour édifier un monde justice, de paix et de solidarité."
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Les drapeaux se sont levés pendant l'allocution de Mme Florence Bessy, sous-préfète, représentant l'état français; Elle a rappelé les exécutions massives à Penthièvre et Port-Louis.
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Tous trois ont rappelé l'importance de la reconnaissance de la Nation pour la sauvegarde de la démocratie et de nos libertés et salué l'implication de la jeunesse dans le travail mémoriel.
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La cérémonie se poursuit par la "sonnerie aux morts" suivie par "la Marseillaise".
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Les autorités saluent ensuite individuellement les nombreux porte-drapeaux avant de descendre dans la crypte :
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Un final spectaculaire
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Le positionnement en haie d'honneur des enfants tenant les portraits de fusillés de la citadelle matérialisait l'importance du sacrifice de ces jeunes Résistants.
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Le protocole veut que le départ des autorités marquent la fin de la cérémonie,
les porte-drapeaux restant sur place.
Ces derniers ont complété la haie d'honneur formée par les enfants.
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Les autorités civiles et militaires ont quitté le site derrière une cornemuse.
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Les porte-drapeaux se dispersent après la photo de groupe :
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Retour vers la crypte pour saluer la mémoire de chacun des martyrs de la citadelle avec une pensée particulière pour Joseph Le Tréquesser, gendarme maritime, natif de Locmiquélic.
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