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Publié par Marylis Costevec

Visite guidée au cimetière de Locmiquélic

 C'était le samedi 17 mai, 17 h 
 - COMPTE-RENDU - 
Ils sont morts pour la France

 

Qui sont-ils ? Qui s'en souvient ? Quelles traces ont-ils laissées ?

Leur histoire nous a permis d'aborder quelques épisodes de la seconde guerre mondiale et de nous interroger sur la mémoire collective. Tout au long du parcours, nous avons évoqué leur place dans les mémoires familiales.

Nous surlignons en jaune les victimes dont nous avons (un peu) détaillé l'histoire.

 

 Les victimes civiles  

 

Une plaque qui interpelle :

Sur la face principale du monument aux morts, une plaque qui ne comporte que des noms féminins pose question :

Ce sont les victimes des bombardements de 1941 et de 1943  

Le 20 mars 1941, 6 personnes ont péri rue de Verdun (M. Joseph Le Diraison,figure sur une autre plaque à l'arrière du monument)

Le 23 janvier 1943, 2 personnes perdaient la vie au Rollo :

Eugénie Stéphan (et son époux Basilio Bottecchia, 

de nationalité italienne dont le nom ne figure pas sur le monument.)

D'autres victimes civiles apparaissent sur les autres faces : 

Rémy Le Fur, 14 ans, tué à Lorient-Keroman, rue Brizeux,

(bombardement du 18 novembre 1942)

Joseph Penhoët, marin pêcheur sur la "Marie Rose", dundée à vapeur perdu corps et biens (12 hommes à bord) le 11 janvier 1943 (jugement de décès par le tribunal civil de Lorient Le 17 juillet 45). La mention "mort pour la France" est portée sur la transcription de l'acte de décès au registre d'état-civil de Locmiquélic.

Frédéric Stéphano, décédé à Kéryvon en Plouhinec le 17 janvier 1943 (cause inconnue (?)

......

Pour mémoire :

La population de la région lorientaise a été évacuée suite aux bombardements de 43. De nombreuses personnes sont décédées dans les communes où elles étaient réfugiées. Les corps ont été "rapatriés" dans le cimetière communal mais il semblerait que les transcriptions d'actes de décès n'ont pas toujours été effectuées suite aux difficultés d'après-guerre (?). Si vous vous souvenez des cérémonies collectives (qui ont été rapportées dans la presse), contactez-nous.

 

Militaires "Morts pour la France"

 

« Drôle de guerre »

Après l’invasion de la Pologne par la Wehrmacht, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne dès le 3 septembre. Des crédits militaires ont été votés et l’ordre de mobilisation générale est donné mais aucune opération militaire n’est véritablement lancée (on n’en a pas les moyens) : c’est ce qu’on a appelé « la drôle de guerre ».

Joseph Le Pézennec meurt le 8 décembre 1939

Emile Gallic, noyade accidentelle en service le 26 janvier 1940

André Le Borgne décède à l’hôpital maritime de Lorient le 9 mars 1940,

 

Campagne de France (10-24 mai 1940)

Alors que les troupes françaises sont en position défensive derrière la ligne Maginot, l’Allemagne déclenche l’offensive et attaque par la Belgique le 10 mai et le 13 dans les Ardennes. Les troupes nazies avancent rapidement en s’appuyant sur l’aviation et les blindés.

C’est la débâcle.

  • François-Joseph Daniel, quartier-maître de manoeuvre  sur un dragueur de mines, est grièvement blessé le 10 mai 1940 lors d'un bombardement. Il décède  à l'hôpital militaire de Calais.
  • Louis Babin est tué 15 mai 1940 à Séloignes (Ardennes – Belgique) : bombardement
  • Aristide Kerdusse, 20 mai 1940 au Havre, quartier-maître chauffeur sur le « Augustin Normand », perdu, à quai, par bombardement aérien (Luftwaffe)
  • Joseph Le Borgne, 31 mai 1940, disparait en mer lors de la perte du torpilleur SIROCO coulé par vedette rapide devant Douvres (évacuation de la poche de Dunkerque)
  • Joseph Dréanno, 19 juin 1940 à Lissieu (au Nord de Lyon). Soldat au 25ème régiment des Tirailleurs Sénégalais, mort au combat (bataille de la vallée du Rhône).

Le maréchal Pétain signe l’armistice le 22 juin 1940 à Rethondes.

Pendant la déroute de l'armée française, de nombreux soldats sont capturés et envoyés en Allemagne.

Il est difficile d'évaluer le nombre de prisonniers originaires de Locmiquélic.  On remarque, sur les tombes, des palmes déposées par les ACPG (Anciens Combattants, Prisonniers de Guerre). Nous faisons appel à vous pour nous raconter leur histoire. 

 

 

 Bientôt 

la suite du compte-rendu 

les victimes militaires armée de Vichy, FNFL et combats en AFN et AOF,

(...) paragraphe en cours d'écriture

AFN

Joseph Forbin, 17 juin 1940, disparition du sous-marin sous-marin MORSE coulé à l’entrée du chenal de Sfax (Tunisie). Il a vraisemblablement sauté sur une mine.

(...)

 Les Résistants 

Marcel Dréano, Roger Dréanno, Adolphe Gabellec, Joseph Guyonvarch, Maurice Le Golvan, François Le Levé, Joseph (dit Valentin) Le Tréquesser, Emile Thépaut

Nos sources :

registres de décès, registres matricules (Archives départementales 56), archives de la presse (Archives départementales 56,  retronews BNF, archives Ouest-France, différents sites internet)

Rappel de l'affichette

 

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