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Publié le 30 Octobre 2022

une balade au marais de Pen  Mané :

Une activité originale pour Halloween mais pas que !

A la tombée de la nuit, les chauve-souris sont de sortie et se font un festin de moustiques. Il faut être très attentif pour les apercevoir.

Elles sont petites et très rapides ! Inutile d'essayer de la prendre en photo : elles disparaissent trop vite et apparaissent de manière impromptue, là où on ne les attend pas !

Sont-elles toujours là à la nuit tombée ? Certainement mais on ne les voit plus ! Elles n'y voient pas plus que nous mais elles ont développé un sixième sens, l'écholocation, système de guidage par ultrasons, très précis (le sonar en est inspiré) qui leur permet de se déplacer sans problème dans l'obscurité ! Pas de danger qu'elles viennent se prendre dans vos cheveux comme le prétend la légende.

Les chauve-souris fuient la lumière : les lampadaires de la rue Roger Trémaré constituent une barrière redoutable : au-delà, les moustiques peuvent vous piquer tranquillement  !

Ambiance nocturne

A la nuit tombée, vous pouvez continuer votre promenade si vous avez pris soin de vous équiper d'une lampe de poche :

- écouter les bruits de la nuit, des cris d'oiseaux, des bruits d'ailes et des bruits d'eau.

- observer les étoiles, la Grande Ourse ou Cassiopée et même Vénus qui se mire dans l'eau. Peut-être verrez-vous quelques étoiles filantes : l'occasion de faire un voeu !

- reconnaître les silhouettes des grues du port, la tour de la découverte, les lumières de la ville qui éclairent la rade, l'ombre des bateaux !

Organiser un poque-nique (ou un banquet !) en famille ou entre amis au parc de Pen Mané :

Bonne idée !

 

15 octobre 2022: le Jour de la nuit au marais de Pen Mané : une soirée conviviale

Merci à Locmiquélic Citoyenne qui nous a fait découvrir les chauve-souris du marais le 15 octobre 2022 (15ème édition du Jour de la nuit)

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #flore et faune, #lieux

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Publié le 24 Octobre 2022

Au Comité d’Histoire, on s’intéresse beaucoup à la presse ancienne et tout particulièrement aux faits divers. Les articles qu’on traite parfois avec mépris de « rubrique des chiens écrasés » regorgent d’infos sur la vie des gens et sur l’aspect et l’activité des villages d’autrefois.

Un fait divers qui en dit long

 

Nous vous proposons aujourd’hui de revenir sur un accident survenu à Sainte-Catherine en octobre 1896. Il ne s’agit pas d’un chien mais d’un cheval blessé à cause du mauvais état d’un petit pont de bois.

 

On l’a un peu oublié mais Sainte Catherine était, à l’origine, un îlot. En 1447 des moines y construisirent un couvent. Entre le couvent et la terre ferme, ils disposaient d’une pêcherie délimitée par deux digues qui reliaient l’île à la terre ferme.

Sainte Catherine , d'après le cadastre napoléonien (1837)

 

Après la Révolution, le couvent fut vendu comme bien national, passa de propriétaires en propriétaires et fut démoli un peu avant 1880. À cette époque, la digue sud était en très mauvais état. C’est la digue Nord que l’on empruntait pour se rendre dans la propriété et à la cale qui la longeait. En 1896, elle est ainsi décrite dans « LE PHARE de PORT-LOUIS » du 18 octobre :

« Cette île est reliée à Locmiquélic par une jetée en maçonnerie coupée en son milieu par une brèche de quelques mètres recouverte de planches légères formant un petit pont dont la solidité ne permet point aux voitures l’accès de la cale de Locmiquélic ».

Sainte Catherine au début du XXèm" siècle (coll. part.)

 

Sainte-Catherine, port de commerce ?

Le jeudi octobre 1896, des voitures y passent pourtant :

«  Jeudi dernier, plusieurs voitures s’aventuraient sur le quai pour le déchargement d’un chaland chargé de pommes à cidre »

BNF, carte de 1772 (détail)

Et voilà, c’est prouvé : des marchandises transitaient encore par le passage de Sainte Catherine à la fin du XIXème siècle. C’est pour nous l’occasion de rappeler d’abord que le cidre était la boisson la plus consommée mais aussi le rôle ancien de ce passage pour le commerce dans la région. Il dépendait de l’abbaye Sainte Croix de Quimperlé et les moines établis dans le prieuré de l’île Saint Michel collectaient les droits de passage (ou droits de trépas) au moins depuis le XIème siècle.

Selon Henri-François Buffet, il y eut là un véritable bac transportant voitures et chevaux. (Voir c’était hier N° 4 p. 13 et 14).

Un accident  :

« Une des ces voitures brisa par son poids les planches formant le tablier du pont et ce ne fut qu’à grand peine qu’elle put être retirée de cette situation dangereuse. Malheureusement le cheval qui y était attelé fut grièvement blessé aux jambes et par suite dans l’impossibilité de reprendre son travail. »


Ce n’est manifestement la première fois que cela arrive !

 

Des solutions suggérées :

L’auteur de l’article s’impatiente : il est temps de faire quelque chose :

« Nous espérons que l’administration des Ponts et Chaussées responsable de cet accident ne se contentera pas cette fois de replacer les planches brisées mais qu’elle fera un travail sérieux pouvant répondre aux exigences des besoins du pays.

Rien ne serait plus facile que de faire un pont en pierre ou simplement de boucher la brèche dont l’inutilité est reconnue par tous les habitants du pays. »

Inutile, la brèche ?

Les doléances furent entendues et on finit même par boucher la brèche.

Pourtant, si vous êtes attentifs, à marée basse, on voit bien qu’il y en a une aujourd’hui.

port de sainte Catherine : la digue nord en 2022

 

Hé oui ! On s’est aperçu que le passage de l’eau empêchait le port de s’envaser et on l’a rétablie !

Les moines n’étaient point si bêtes !

Alire : les infos sur les pêcheries médiévales sur le site de l'INRAP :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine, #lieux, #faits divers

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Publié le 19 Mars 2022

   C'est où ? Depuis quand ?   
La question du 17 mars 2022 : jour de la Saint Patrick...

Le 17 mars 2022, on a fêté la Saint Patrick ; l'occasion de rappeler le jumelage entre Locmiquélic et Castletownbere, petite cité située au bord de la mer dans le comté de Cork au Sud-Ouest de l'Irlande.

Des échanges informels ont eu lieu dès 1984 et le jumelage est officialisé en 1986.

Des amitiés se sont nouées. Les Minahouets ont effectué des voyages en Irlande et reçu leurs amis irlandais jusque vers 2010 (Si quelqu'un se souvient du dernier voyage, qu'il nous le dise !)

 

 

Le jardin de Castletownbere

se trouve à Sainte Catherine.

Il a été inauguré le 30 août 1987.

Il y a eu (au moins jusqu'en 2019) un jardin appelé

LOCMIQUELC GARDEN dans la verte Erin.

 

 

http://locmiquelic.gwiad.bzh/locmiquelic/jumelages-de-locmiquelic-/-castletownbere-68.html

http://locmiquelic.gwiad.bzh/locmiquelic/jumelages-de-locmiquelic-/-castletownbere-68.html

C'est le moment de sortir vos photos

et de nous raconter quelques anecdotes !

Merci !

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #lieux

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Publié le 12 Février 2022

Hier,

Bien sûr, ce n'est plus comme avant, du temps où les ménagères se retrouvaient dans la rue des lavoirs avec leurs cabas et paniers.

On y trouvait tout. On achetait aussi bien les torchons ou le dernier ustensile-miracle du camelot (toujours très entouré) que la pièce de tissu qu'on apporterait chez la couturière qui vous confectionnerait une robe à vos mesures. On emportait les légumes ou le pâté, le steak de cheval ou les petits biscuits surmontés d'un tortillon de sucre rose, jaune ou vert, les chaussettes et les bas,  les casquettes et les bérets basques, les caleçons et les gilets molletonnés bien chauds et les corsets roses à lacets, et puis la blouse, forcément, l'indispensable blouse qui protégeait les vêtements...

il y avait aussi la boutique à 100 francs où vous trouviez les aiguilles et les boutons, les piles ou les peignes, les pinces et les barrettes, les briquets et les cordes à sauter, les pousse-pousse et les billes, les boules et les balles...

(...)

Aujourd'hui

C'est juste un petit marché dans la grande rue, un petit marché alimentaire apprécié surtout des retraité.e.s qui s'offrent un brin de causette avec les commerçants et les connaissances en remplissant leur panier.

Ce vendredi 11 février, il faisait un peu frisquet avec un ciel bien dégagé, de quoi nous inciter à acheter les charentaises pour réchauffer nos petons en rentrant (fallait en profiter, la marchande n'est pas toujours là !)

On trouvait aussi tout ce qu'il faut pour les repas du week-end : le fromage et la charcuterie, les légumes de saison qui n'avaient pas traversé les océans, du chou de Lorient, des carottes, des patates et des oignons (à nous le friko kaol)...

...les huîtres de la rivière d'Etel (Tiens ! Une nouvelle tête mais les mêmes huîtres qu'avant!).

Il fallait un peu patienter pour emporter les crêpes, la tradition du vendredi...

Un p'tit tour au marché ? C'est le vendredi matin à Locmiquélic !
Un p'tit tour au marché ? C'est le vendredi matin à Locmiquélic !

 

Et comment résister aux odeurs exotiques qui se répandent autour de l'étal de Fordice Juvenal Bama, le traiteur congolais (Congo Brazzaville !) qui fait voyager les papilles en vous proposant poulet yassa ou au curry, mafé, tajine, couscous, acras et de délicieux mini-chaussons aux pommes sucrés-salés ?...

 

Le marchand de fruits avait pris des vacances alors pour le dessert, les gourmands se sont offert une part du gâteau breton aux myrtilles proposé par ... le charcutier !

C'est sympa le marché ! Prenez un peu de temps et ... VENEZ !!!

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #à boire et à manger, #lieux, #scènes de rues, #commerce

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Publié le 23 Janvier 2022

Aujourd'hui, nous vous proposons de suivre Belzébuth dans les rues de Lorient. Il se dit flâneur et nous promène  dans la ville en 1896, le lundi 20 janvier plus précisément, un grand jour pour les Lorientais de la classe 1895 puisque c'est le jour du "tirage au sort".
Lisons plutôt :

"Lorient semble s’animer, grâce à la douceur de la température ; les promeneurs sont nombreux et les flâneurs comme nous, ne désirent plus qu’une chose : voir reprendre les concerts si suivis, si appréciés du 62ème de ligne…

Le matin, sur la place Bisson, un dessinateur original tient en éveil aujourd’hui une foule de badauds qui attendent que le dessin s’achève et qui subissent son boniment sur les vertus d’un baume merveilleux pour la guérison des cors ! Plus loin, on vous recommande les crayons anti-migraine ; ici, une lorgnette magique qui vous révèle ce qui se passe derrière vous ; là, des violonistes et des chanteurs vous font entendre la Sérénade du Pavé* et les chansons en vogue…

 

L’après-midi, le tirage au sort ajoute encore à cette animation ; des groupes précédés de drapeaux parcourent toutes les rues ; les conscrits noient, les uns leur gaieté, les autres leur chagrin et arborent leurs numéros enluminés, en trinquant à la France, qu’ils vont servir…

Le soir, on voit s’illuminer le Cercle militaire : c’est la réception pour fêter la croix d’officier décernée au colonel et celle de chevalier accordée au médecin-major du 62ème. La musique y assiste (...)"

(Le Phare de Bretagne
22 janvier 1896)
LE TIRAGE AU SORT

C'est le système qui organise la conscription en France entre 1798 et 1905. Les appelés sont invités à tirer au sort un numéro. 

Pendant longtemps, tirer un bon numéro pouvait avantager ou même exempter du service.

Depuis 1889 jusque 1903, la durée du service est de 3 ans pour tous (réduit à un an, toutefois pour certains appelés en fonction de la situation familiale). Le numéro servira alors à déterminer l'arme d'affectation. Le système est abandonné en 1905.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5848463d/f2.item.texteImage

 

Ce n'est que le samedi 25 janvier que les jeunes de Locmiquélic se rendront à Port-Louis pour le tirage au sort :
Nous vous en parlerons bientôt.

En attendant, nous vous invitons à écouter "La sérénade du Pavé" interprétée par Edith Piaf (lien après les paroles) :

 

Si je chante sous ta fenêtre
Ainsi qu'un galant troubadour
Et si je veux t'y voir paraître
Ce n'est pas, hélas, par amour
Que m'importe que tu sois belle
Duchesse, ou lorette aux yeux doux
Ou que tu laves la vaisselle
Pourvu que tu jettes deux sous
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Ton offrande est la bienvenue
Fais–moi la charité
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Devant moi, devant moi sois la bienvenue
 
L'amour, vois–tu, moi je m'en fiche
Ce n'est beau que dans les chansons
Si quelque jour je deviens riche
On m'aimera bien sans façons
J'aurais vite une châtelaine
Si j'avais au moins un château
Au lieu d'un vieux tricot de laine
Et des bottines prenant l'eau
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Ton offrande est la bienvenue
Fais–moi la charité
 
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Devant moi, devant moi sois la bienvenue
Mais ta fenêtre reste close
Et les deux sous ne tombent pas
J'attends cependant peu de chose
Jette–moi ce que tu voudras
Argent, pain sec ou vieilles hardes
Tout me fera plaisir de toi
Et je prierai Dieu qu'il te garde
Un peu mieux qu'il n'a fait pour moi
 
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Ton offrande est la bienvenue
Fais–moi la charité
Sois bonne ô ma chère inconnue
Pour qui j'ai si souvent chanté
Devant moi, devant moi sois la bienvenue...

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire, #lieux, #scènes de rues

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Publié le 12 Août 2021

Un petit entrefilet publié dans L'AVENIR DE LA BRETAGNE le 13 aout 1899 nous permet d'imaginer le passage des troupes à pied de l'artillerie  de marine accompagnées de leur musique sur la route qui va des quatre chemins à Pen Mané.

(photo visible sur delcampe.net) :

https://delcampe-static.net/img_thumb/auction/000/194/440/329_001.jpg?v=0

Retour de manoeuvre :

" Un kilomètre à pied, ça use, ça use...".

On connaît la chanson mais il a fallu un certain temps pour que l'état major  réalise que pour revenir de Meucon, on marchait dix kilomètres de moins en passant par Auray, Belz et Pen Mané plutôt qu'en empruntant l'itinéraire habituel (Grandchamp, Landévant, Hennebont).

On imagine que les artilleurs du régiment ont apprécié. Certes il a fallu organiser la traversée de la rade depuis la cale de Pen Mané jusqu'à l'estacade : la direction des mouvements du port (D. P.) s'est chargée de l'opération.

Les batteries montées sont rentrées par la voie terrestre, bien entendu...

coll. Musée de Bretagne.

 

Dans la troupe, y a pas d'jambe de bois !

Heureusement ! Une petite carte écrite en 1905 nous donne le sentiment d'un soldat après l'arrivée de son régiment au camp (on ignore d'où il était parti : les régiments d'horizons divers se succédaient à Meucon) :

 

Meucon, le 31 août 1905 ;
Chers oncle et tante,
Nous sommes arrivés à Meucon jeudi dernier après une marche de 32 kilomètres sous un soleil brûlant. Heureusement que nous allons pouvoir nous remettre un peu avant de faire les manœuvres qui doivent commencer dimanche prochain. Nous couchons sous des tentes et quand arrive le matin, nous avons froid, les nuits étant très fraîches mais c’est encore préférable à la pluie. Enfin il ya encore 22 jours à mener cette vie-là (…) Élie

Musée de Bretagne

La vie au camp de Meucon :

C'est aussi par la presse qu'on peut entrevoir la vie au camp entre manoeuvres et concerts (Souvenez-vous, la musique du régiment étaient aussi de sortie !) :

 

 

"Le séjour au camp de Meucon des batteries d'artillerie aura été de vingt jours, vingt jours monotones pour le troupier perdu dans la brousse (sic) coupés agréablement cependant par les concerts quotidiens de la musique de l'arme. Comme l'année dernière l'orchestre à cordes du régiment s'est fait entendre à plusieurs reprises et a obtenu un vrai succès."

Nouvelliste du Morbihan (Le) du 11/08/1901

Le journaliste cite des morceaux qui nous semblent inattendus :

Au programme des fantaisies sur Faust, le Petit Duc. A signaler l'Andante et Polonaise de Dancla qui, exécuté avec un rare brio par notre compatriote M. Guiol a été frénétiquement applaudi.

Nouvelliste du Morbihan (Le) du 11/08/1901

Et le journaliste, très en verve, de conclure :

Et les jours s'écoulent ainsi au camp de Meucon : le matin le chant du canon et le soir le chant de la mélodie. Réalité brutale d'une part, rêve et poésie de l'autre. Tout s'enchaîne dans la vie du soldat.

Nouvelliste du Morbihan (Le) du 11/08/1901

Musée de Bretagne : Laurent-Nel Henri (1880 - 1960) (Photographe) ; Début 20e siècle ; Meucon. (Licence CC-BY-NC-ND)

 

Un retour différencié

 

Un article publié en août 1901 nous en dit plus sur le déplacement des troupes. Il semblerait bien que, cette année-là au moins, le retour par Pen Mané ait été abandonné :

Cette fois, les batteries du 1er régiment d'artillerie coloniale ont passé vingt jours aux "écoles à feu" à Meucon. Il leur faudra 3 jours pour rentrer à Lorient. Entre temps, elles caserneront un soir à Grandchamp et l'autre à Landévant.

Ce déplacement des troupes devait être quelque peu spectaculaire :

11 officiers, 57 sous officiers, 325 hommes, 98 chevaux, 37 mulets quitteront le camp de Meucon le 10 août pour rejoindre Lorient

Courrier des campagnes (Le) du 11/08/1901

Toujours en 1901, "les trois batteries montées ne rentreront pas avec le gros de la troupe". Elles effectueront un crochet par Pluvigner où elles feront la jonction avec le 62ème de ligne venant de Lorient pour quatre jours de manoeuvres supplémentaires : au programme une bataille simulée contre un ennemi représenté par le 116ème ligne et les batteries d'artillerie de Vannes (Nouvelliste du Morbihan (Le) du 11/08/1901).

 

Voilà quelques infos qui nous ramènent au temps pas si lointain où Lorient était une ville de garnison. 

Il n'est pas sûr que tout le monde en ait encore bien conscience !

 

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire, #lieux

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Publié le 12 Juin 2021

C'est toujours un grand plaisir de voir BICHE  toutes voiles dehors !

Avouez qu'il a fière allure !

 

Biche rentre en rade, toutes voiles dehors.
Biche rentre en rade

Nous l'avons aperçu qui rentrait au port ce vendredi 11 juin. Nous l'avons vu affaler les voiles les unes après les autres depuis Pen Mané,

Nous vous invitons à suivre la manoeuvre avec nous, l'occasion de revoir le nom des voiles.

Lorsqu'il passe l'île Saint-Michel, il affale le flèche (le hunier)

Il avance encore à belle allure. Vous voyez encore (d'avant en arrière) : le foc de route, la trinquette, la grand-voile et le tape-cul.

Le foc de route commence à faseyer.

Et voilà ! Il ne reste que la trinquette, la grand-voile et le tape-cul.

Pour entrer dans l'avant-port, la trinquette a été affalée et il reste ....... ?

Vous avez trouvé ? Bravo !

Les passagers du batobus sont aux premières loges !

    En savoir plus sur le  bateau

et  le visiter ? 

Cliquez sur le lien ci-dessous ...

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine, #bateaux, #lieux, #vieux gréements

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Publié le 3 Mai 2021

Il n'y a pas à dire ! Cette année, les projecteurs font la mise au point sur la petite cité de Locmiquélic.

Mise en lumière lors de la performance de Clarisse Cremer dans le Vendée-globe, elle apparaît, avec ses voisines Gâvres et Port-Louis en bonne place dans le classement des villes et villages où il fait bon vivre et le 30 avril, la visite de la ministre de la mer la met à nouveau sur le devant de la scène.

C'était la journée des mobilités et Annick Girardin, en déplacement dans le Morbihan, en a profité pour découvrir les réalisations destinées à faciliter l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

 

La ministre au marais de Pen-Mané

 

La ministre accueillie par les élus (photo A. Coviaux)

Accueillie par les élus, Muriel Jourda (sénatrice), Jimmy Pahun (député) et Philippe Berthault (maire), Annick Girardin, ministre de la mer, a pu découvrir le marais de Pen Mané et le port de Sainte-Catherine.

Un échange avec Clarisse Crémer, navigatrice. (photo A. Coviaux)

 

Le fruit d'une belle collaboration

 

Formé par l'endigage réalisé en 1976-77, le marais est un site remarquable par la richesse de son milieu. Propriété de la région depuis 2007, il est géré par le conservatoire du littoral en collaboration avec la commune de Locmiquélic depuis 2009.

Panneau d'accueil (Maryl photos)

Dès la fin 2015, " les aménagements nécessaires à la découverte et à la protection du site sont progressivement mis en place" en collaboration avec Bretagne Vivante et Lorient agglomération avec la participation des Chantiers d'insertion Nature et Patrimoine.

Les équipements inaugurés en septembre 2018 sont largement utilisés et appréciés par la population locale et les amateurs d'ornithologie :

- Panneaux d'interprétations permettent d'en savoir plus sur la flore, la faune et l'histoire du site ceinturé par des digues ponctuées d'observatoires qui offrent des points de vue diversifiés.

Philippe Berthault (maire), Christian Danilo (garde du littoral), Jimmy Pahun (député) et Didier Olivry (directeur régional du conservatoire du littoral) accompagnent la ministre dans sa déambultion

 

- Aménagement d'un sentier et d'une plateforme d'observation accessibles en fauteuil roulant.

le sentier aménagé . (Maryl Photo)

 

plateforme d'observation adaptée aux personnes en fauteuil.
La ministre, le maire et le garde du littoral derrière Jean-Rémy Kervarrec (conseiller départemental) photo A. Coviaux

Des équipements que Jean-Rémy Kervarrec (conseiller départemental) et Yann Jondot (ambassadeur des mobilités)) ont testés et qualifiés de "remarquables".

Locmiquélic sort de l'ombre : la visite de la ministre de la mer
Locmiquélic sort de l'ombre : la visite de la ministre de la mer
Au port de Sainte-Catherine

 

Madame Girardin a pu découvrir le dispositif de levage installé sur les pontons. Il permet aux personnes en situation de handicap d’accéder aux bateaux en toute sécurité.

 

 

Yann Jondot teste le bossoir au port de Sainte-Catherine. (photos Alain Coviaux)

 

D'autres travaux sont prévus et Madame la ministre a promis de venir les inaugurer !

Affaire à suivre ...

 

NB : Nous remercions Alain Coviaux qui nous a autorisés à publier ses photos.

sources :

http://www.conservatoire-du-littoral.fr/TPL_CODE/TPL_PROJET/PAR_TPL_IDENTIFIANT/17/125-les-paysages-fiche.htm

https://www.letelegramme.fr/morbihan/locmiquelic/l-accessibilite-au-centre-de-la-visite-ministerielle-a-locmiquelic-01-05-2021-12743138.php

 

Locmiquélic sort de l'ombre : la visite de la ministre de la mer

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #lieux

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Publié le 18 Avril 2021

ENTRE DEUX RIVES, à quai à Pen-Mané, (Maryl photos)

 

Lorient sur la rive droite, Locmiquélic sur la rive gauche... et pour relier les deux un service de vedettes qui fonctionne depuis 1865.

Aujourd'hui pour traverser la rade, il y a un nouveau bateau, LES DEUX RIVES, un bateau d'occasion qui vient de bénéficier d'une petite amélioration. Il arbore aussi les couleurs de la compagnie. Il est apprécié par les cyclistes qui peuvent y mettre leurs vélos, un peu moins par certains piétons qui le trouvent bruyant et regrettent son manque de confort !

Par beau temps, ce n'est pas un vrai problème et en s'installant sur le pont supérieur, on fait une traversée tout à fait sympa, du vent dans les cheveux, du soleil plein les yeux et un paysage ... superbe à déguster pendant 10 minutes ! Par temps gris ? c'est beau aussi ! Qu'on se le dise ... et quand, rarement, il pleut trop ? Tous aux abris !

On vous fait découvrir ?

Rendez-vous à l'embarcadère, tout au bout du quai des Indes. Le bateau vous attend toutes les demi-heures au quart et à moins le quart (en semaine). 

Pour les horaires ;

https://www.ctrl.fr/mes-lignes/lignes-maritimes

 

C'est parti !

Un petit coup d'oeil à BICHE qui attend le déconfinement pour vous proposer des sorties.

 

A babord, la tour de la découverte coiffée d'une coupole toute neuve. La boule horaire fonctionne depuis la fin du mois de mars.

 

Toujours à babord, la maison de l'agglomération aux couleurs de la mer. Elle ne laisse pas indifférent !

 

 

Vue d'ensemble en sortant de l'avant-port :

 

De Lorient à Pen Mané, un voyage entre deux rives ...
De Lorient à Pen Mané, un voyage entre deux rives ...

L'entrée du port militaire et des chantiers navals, toujours à babord ! :

 

ET à tribord ?

Noé a accosté en l"an 2000. Un  "magnifique" baleinier de 60 mètres qui s'abime et fait l'objet de projets successifs. Le dernier date du début 2020.  Il devait partir. Il est toujours là !

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/lorient-repreneur-s-est-positionne-sauver-noe-navire-immobilise-20-ans-port-1793213.html

 

Ensuite, les remorqueurs du port (Bretagne, Scorff et Morbihan), ceux qui assistent les GROS bateaux qui viennent décharger ou charger des marchandises à Kergroise :

Le port de Kergroise qui accueille des bateaux pouvant mesurer 225 m. Ceux-là sont plus petits :

VALENTINA (100 m.) a chargé 4000 tonnes de pneus qui vont alimenter les cimenteries de Casablanca.  MASHA (108 m.) a déchargé 7500 tonnes de ciment  en provenance de Carboneras (Espagne).

 

On approche du port de plaisance de Pen Mané surplombé par le fort qui veillait sur Lorient depuis 1761. Autrefois, ce sont des bateaux de pêche qui mouillaient là :

Allez ! vue panoramique vers l'aval : la citadelle de Port-Louis, l'entrée de la rade, l'île Saint-Michel, Kéroman et sa glacière ...

 

Arrivée à Pen-Mané : tout le monde descend !

 

Montez jusqu'au fort de Pen-Mané en empruntant l'escalier sur la gauche entre les céanothes et les ajoncs : vue imprenable sur Lorient, la rade, les embouchures du Scorff et du Blavet  !

Vous pouvez poursuivre la visite vers le marais (réserve ornithologique), le vieux village de Kervern

et à partir du moulin à marée de Sterbouest, un sentier aménagé vous conduit jusqu'au pont du bonhomme !

Pour l'histoire du fort, il faudra revenir lorsque les visites guidées seront autorisées. 

Découvrez un résumé succinct :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #album photo, #lieux

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Publié le 18 Janvier 2021

15 janvier :

Rouge pétant, il accroche l'oeil, le spi qui se gonfle sous le soleil d'hiver.

Suivons-le et observons la rive droite de la rade telle qu'on la voit depuis Pen Mané à Locmiquélic :

Il passe devant la maison de l'agglomération, celle qu'on aime ou qu'on déteste. Remarquer les grues du port.

Il double Noé qui attend le déluge, mangé par la rouille.

Il joue à cache-cache avec la Tour de la Découverte qui avait perdu la tête. Elle l'a retrouvée en novembre 2020. C'est bien mais on se passerait volontiers de l'immeuble blanc. Non ?

Les pneus broyés s'accumulent sur les quais de Kergroise. Au loin à droite, le clocher de l'église Notre Dame de Victoire (paroisse Saint-Louis).

Et voilà une grue : joli bleu !

On distingue à peine les 100 mètres de DEUN, le cargo chypriote arrivé le 13 qui charge 4000 tonnes de pneus destinées aux cimenteries de Casablanca. Il partira dans la soirée.

Le voilier longe toujours les quais de Kergroise au niveau des trémies qui recueillent régulièrement les tourteaux de soja brésilien ou de tournesol ukrainien.

Le voilà à l'ombre du grand silo.

 

Il est passé devant la glacière. Le voilà devant la base sous-marine. La silhouette bleue du château d'eau de Larmor domine le paysage.

Il va bientôt disparaître derrière l'île Saint-Michel.

Nous lui souhaitons bon vent et merci du spectacle.

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #paysages, #lieux

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