traditions

Publié le 5 Avril 2023

Nous vous emmenons en 1891. Les anciennes coutumes liées à la Semaine Sainte sont encore en vigueur (Elles seront interdites en 1900 pour les bâtiments de la Marine, donc quelques années avant la loi de séparation des églises et de l'Etat).

En rade, tous les navires "portent le deuil de la mort du Christ" :

"Les navires de commerce français et étrangers amarrés aux quais ou mouillés en rade, ont tous sans exception, le pavillon national en berne. Le yacht Fleur-de-Lys, capitaine Montagné, a de plus ses vergues en pantenne*. Il en est de même des navires de l'Etat en rade et dans le port."

L'artillerie de marine tire un coup de canon toutes les demi-heures."

Les bâtiments du port ont mis le drapeau en berne :

"Aux bureaux du port, des douanes, de l'octroi, aux tentes de la compagnie des bateaux à vapeur à hélice du Nord, au siège de la Société Nautique, etc..., partout le pavillon n'est hissé qu'à mi-hauteur. Il en sera ainsi jusqu'à demain matin dix heures, au moment où, comme disent les enfants, les cloches reviennent de Rome, sonnant à toute volée l'alléluia, l'annonce des grandes fêtes de Pâques."

 

vergues en pantenne : mises volontairement en désordre en signe de deuil

Sources :

L'Avenir de la Bretagne, 28 mars 1891

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #traditions, #histoire maritime

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Publié le 30 Avril 2022

Mise à jour 2022
La branche de « mai »

 

Renaissance

d'une jolie tradition

Dans le cadre du festival Beltan

(https://www.facebook.com/lefestivalquituelhiver/)

que le mai soit fait !

Samedi 30 avril 2022, Locmiquelic : promenade musicale à partir de 17h depuis le jardin du rade 'n Rol, grande rue et  dépose des branches d'aubépine aux maisons.

Photo Joël Guillemoto (30 avril 2022)

Même à Locmiquélic où on a à cœur de faire vivre les traditions, il est une coutume qui nous venait de la nuit des temps dont on était en train de perdre jusqu’au souvenir en l’espace d’une génération.

Et voilà qu"une prise de conscience généralisée est en passe de la faire renaître un peu partout sous un mode festif et un peu différent.  Ici et là, les associations organisent des randonnées contées  et/ou musicales et parcourent les sentiers et les villages.

En 2021, à Locmiquélic, quelques habitants qui ne connaissaient pas la coutume ont été quelque peu surpris, les autres ont été ravis :

En effet, dès 2020, l'équipe du festival Beltan, désolée d'avoir dû annuler son événement habituel, a décidé de renouer avec la tradition et de venir, en chantant, accrocher des branches d'aubépine aux portails des Minahouets.

En 2022, Le festival a pu être à nouveau organisé et la pose de la branche de mai fait partie du programme.

 

 

Un peu d'histoire

Il n’y a pas si longtemps, la veille du 1er mai, on cueillait ici une branche d’aubépine juste fleurie et on l’accrochait au volet ou à la gouttière pour protéger l’habitation et ses habitants. Ailleurs, il s’agissait d’une branche de hêtre aux feuilles fraîchement écloses, parfois du bouleau ou du genêt.

Ce rituel pratiqué dans le Morbihan, le long des vallées du Scorff et du Blavet jusqu’au-delà de Pontivy et jusqu’autour du golfe du Morbihan marquait la fin de la saison sombre (kala-gouianv) et le début de la saison claire (kala-mae), les deux saisons du calendrier celtique. On célébrait ainsi le renouveau de la nature.

Pour éloigner le mauvais sort, dans un passé plus lointain, le « mai » était aussi, semble-t-il, apposé sur les étables, les poulaillers, les granges et les entrées de champs … Des pratiques semblables existeraient également en Irlande et en Cornouailles britanniques.

Superstitions, direz-vous. Certes, mais après tout, pas plus que la tradition du muguet qui fait l’objet de publicité parce qu’il y a des intérêts commerciaux à la clé.

Alors désormais, pourquoi ne cueilleriez-vous pas quelques rameaux pour les placer sur votre maison et celles de vos voisins, histoire de rappeler les pratiques d’autrefois. Une belle attention qui ne coûte rien !*

 

 

Pour en savoir plus sur cette tradition inscrite au « patrimoine culturel immatériel de la France » :

*Une lectrice nous signale que ce rituel est toujours pratiqué autour de Bubry et de Melrand. Merci Pascale

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #fêtes calendaires, #traditions

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Publié le 1 Mars 2022

Après les réjouissances du Mardi-Gras où autrefois tout était permis ou presque, s'ouvre pour les catholiques une longue période d'abstinence qui commence le Mercredi des Cendres pour se terminer le dimanche de Pâques. 

Statuette en faïence blanche, réalisée par l'atelier Graindorge à Dinan d'après une sculpture d'Auguste(collection Musée de Bretagne) Nayel
Saint Jean Baptiste,

Ces 47 jours qui rappellent le jeûne de Saint-Jean Baptiste dans le désert s'appelle le carême.

S'il fut une période où le jeûne était de rigueur, les paroissiens se sont progressivement affranchis de l'obligation qui leur était faite.

En 1922, le chroniqueur H. Lautard remarque que, si autrefois le carême était pratiqué "même par les gens les moins scrupuleux",  il n'est pas sûr que les Chrétiens soient disposés à se priver après les années de guerre.

Il écrit alors dans l'Ouest Républicain du 5 mars 1922 :

" Aujourd'hui nous en prenons à notre aise. Nous ne refusons pas d'aller au Ciel mais nous voulons y aller en pantoufles. Et le carême est réduit à bien peu de choses."

Le Saint Jean Baptiste d'Auguste Nayel (1845-1909) réalisé en faïence par la faïencerie Graindorge à Dinan  (licence CC0, coll. Musée de Bretagne)

 

Le règlement prescrit par l'évêque de Vannes est publié dans le même journal :

Le règlement du carême en 1922

On a vraiment le sentiment que pour bien des gens du petit peuple, donc de Locmiquélic, cela ne va guère changer des habitudes... Pour certains, c'était carême toute l'année !

Ce que ne manque pas de remarquer l'humoriste qui dessine pour le supplément illustré du dimanche du PETIT JOURNAL :

source : BNF gallica

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #fêtes calendaires, #traditions

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Publié le 22 Décembre 2021

En attendant le Père Noël qui cette année arrivera encore à Sainte Catherine

le 17 décembre 2022,nous vous invitons à revoir les images de 2021.

 

 

Nous espérons que cette année, le temps sera aussi clair !

En 2021
  Le père Noël
est arrivé en bateau   

   Une attente dans la lumière rose du couchant  

 Peu à peu, les familles arrivent. Un ballon est offert aux enfants quand ils passent les barrières.

Il y a ceux qui prennent place aux premières loges ! Pas question de louper l'arrivée du père Noël...

... et il y a ceux qui s'arrêtent au petit marché de Noël (friandises, parfums, artisanat...).

Même la lune est là, bien ronde !

1 8 h 10 : IL arrive !!!!  

Tout à coup, on entend la corne : le père Noël est annoncé !

La vedette de la SNSM, toute enguirlandée de lumière apparaît derrière le môle du port de Sainte Catherine :

Elle s'engage dans la haie d'honneur formée par les bateaux amarrés aux pontons. Il ont, eux aussi hissé les voiles de lumière.

Le père Noël est à l'avant. On le distingue à peine dans la brume rouge des fumigènes.

 

 Il agite, les bras, il salue. On entend les spectateurs scander : "Père Noël ! Père Noël !..."

 

ça y est ! Il monte la passerelle, escorté par les sauveteurs . L'excitation est à son comble.

 

  IL est là !  

Il s'installe dans une barque pleine de bonbons et commence une distribution-éclair ! Des kilos de bonbons sont distribués en un rien de temps ! Il y en a pour les petits, il y en a pour les grands ! Les yeux brillent ! les sourires éclairent les visages !

 

 Vite ! un au-revoir ! Le père Noël craint les virus pour lui et pour tous ses amis. Il tient à revenir l'an prochain. Alors, il va se mettre au chaud dans le local du club nautique.

 

  En attendant le feu d'artifice  

 

On a le temps de découvrir les stands du marché de Noël avant de se répartir le long de la promenade Rallier du Baty :

 

 

On va même pouvoir profiter des fusées tirées à Larmor !

 

19 heures précises : le ciel s'illumine en musique

au-dessus de la pointe du Bigo et de l'anse de Normandèze.

 

  C'est parti ! 


Petit diaporama ci-dessous

Patientez ou tirez les fusées en cliquant sur les flèches !

 

A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
A Locmiquélic , le Père Noël arrive toujours en bateau !
Un grand merci aux organisateurs
(Comité des fêtes, CNML, SNSM, municipalité...)

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #fêtes calendaires, #traditions, #album photo

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Publié le 12 Juillet 2020

 

Interloqués, offusqués, amusés ?

 

Les gens qui comprennent un tantinet la langue bretonne ne sont pas restés indifférents en voyant le caseyeur amarré au ponton à Talhouant (Sainte-Catherine), ce vendredi 10 juillet 2020 pour quelques réparations.

Hé oui ! "KOMZ ME RÈR, me beg e zo klañv..." se traduit en français par :

"Parle à mon c..., ma bouche est malade...", une expression que les enfants des milieux populaires d'autrefois entendaient régulièrement quand leurs parents ou grands-parents en avaient assez de répéter une consigne !

C'est d'ailleurs en souvenir de sa grand-mère que le propriétaire du bateau l'a ainsi nommé !

Pour cette raison mais aussi parce qu'il dispose d'une embarcation deux fois plus plus rapide que celles du même genre qui ne peuvent donc pas le suivre.

KOMZ ME RÈR ..., une expression imagée aussi efficace que celle d'aujourd'hui : "Je compte jusqu'à trois !".

Voilà un bateau qui nous rappelle un patrimoine linguistique et une époque où le langage était moins policé que celui d'aujourd'hui (quoique... !).

L'expression était utilisée à Locmiquélic mais aussi ailleurs (attesté dans le nord du Finistère).

Qui s'en souvient encore ?

A propos du bateau :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #traditions, #bateaux

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Publié le 5 Juin 2020

Nous vous l'avons souvent dit : quand on s'intéresse au passé on n'a jamais fait le tour d'une question ! Nous découvrons sans arrêt des éléments qui précisent des études que nous avions cru boucler !

Aujourd'hui, c'est une vraie pépite que nous avons trouvée dans un journal de 1895 (Le phare de Bretagne, du 25 juin). Cet article nous raconte une légende qui nous était inconnue, une légende qu'on entendait chez nous, il y a bien longtemps  à propos des feux de la Saint-Jean, une légende qu'on aurait bien aimé intégrer à l'article que nous avons écrit dans le dernier numéro de "c'était hier ", la revue du Comité d'Histoire de Locmiquélic !

 

Découvrez-la !

 

En cette année 1895, en revenant du Kernével, le chroniqueur du « PHARE DE BRETAGNE », a vu s’élever les flammes des feux de la  Saint-Jean sur toutes les côtes de Riantec, de Locmiquélic, de Larmor et de Ploemeur.

A cette occasion, il rappelle cette légende que l’on racontait « dans les terres, où les vieilles mœurs se sont mieux conservées qu’ailleurs, grâce au génie particulier de la race (sic) » :

« La croyance est que les morts qui rôdent la nuit par les campagnes viennent se chauffer autour des cendres. Les morts ont toujours froid ; ils cherchent à se réchauffer, et l’on jette  à leur intention dans le feu des pierres qui conserveront leur chaleur une partie de la nuit. Les morts les disposent en rond, s’y asseyent et devisent tout une nuit, joyeusement, en oubliant leurs peines.

Quand le coq gris chante, ils se lèvent subitement et dispersent les pierres qui leur ont servi ; quand le coq rouge claironne à son tour, ils disparaissent en bénissant les membres de leur famille qui ont conservé leur souvenir, et leur témoignent une religieuse pitié. »

 

 

Et le chroniqueur de se désoler parce que (déjà ! ndlr) les traditions se perdent :

L’esprit n’y est plus. Ce sont les enfants qui, pour l’avoir entendu dire par les grands-pères, veulent à leur tour célébrer la fête. Les grandes personnes haussent les épaules et ricanent et le garde-champêtre survient […]

Déjà hors-la-loi, ces feux ?

NB : D'après Anatole le Bras, le coq blanc et le coq gris seraient des écervelés qui chantent à tort et à travers et n'annoncent pas le lever du jour. On ne peut se fier qu'au chant du coq rouge.

https://books.google.fr/books?id=ouEMCwAAQBAJ&pg=PT40&lpg=PT40&dq=le+coq+blanc,+le+coq+gris+et+le+coq+rouge+l%C3%A9gende&source=bl&ots=dZm_52rKRi&sig=ACfU3U06jdyNmqUp1T05ytXszSrEO8BJsg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi1ktyns4zqAhVNrxoKHcYUDwsQ6AEwE3oECAcQAQ#v=onepage&q=le%20coq%20blanc%2C%20le%20coq%20gris%20et%20le%20coq%20rouge%20l%C3%A9gende&f=false

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #fêtes calendaires, #traditions

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Publié le 31 Janvier 2020

   Ça s’arrose !  

 

Notre blog a trouvé son rythme de croisière et le jeudi 30 janvier 2020, il a franchi le cap symbolique des 100 000 visites. Si vous avez cliqué sur un de nos liens ce jour-là, vous êtes peut-être notre 100 000ème visiteur.

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à l’histoire de notre tout petit coin de terre (3,58 km2 ; ca 4000 ha). Cela nous encourage à continuer nos petites chroniques qui parlent de la vie des Minahouets* d’hier et d’aujourd’hui.

Notre dernière publication rencontre aussi un joli succès avec des articles plus complets et plus longs dont vous trouvez parfois un avant-goût sur ce blog.

Alors bien sûr, nous allons trinquer ! 

Nous avons bien pensé au « Picherel » dont nous vous parlé dans notre dernière publication  mais nous n’en avons plus dans nos buffets et plus personne n’en fabrique ! Un peu de lagout’chistr  peut-être ? Une larmichette alors, après le café, dans le verre tiède, comme autrefois ! Il faut savoir garder les idées claires.

Finalement, il nous semble bien plus raisonnable d’opter pour un petit verre de cidre « pur jus » bien pétillant  avec un morceau de goastell (gâteau breton). Nous allons le confectionner en suivant la recette que nous avait donnée Simone Hubert et que nous avions publiée dans le numéro 6 de « C’était hier... ». Nous le dégusterons en pensant à vous.

« Gres Mad ! »* comme disaient nos ancêtres, une expression dont peu de monde semble se souvenir mais que l’on retrouve bien dans la presse ancienne et dans une vieille chanson (collectée par le Klub en taedou fall) que nous vous invitons à écouter (lien ci-dessous…)

publicité parue dans Le Nouvelliste en 1920. A consommer avec modération !
* Minahouets : surnom collectif appliqué aux habitants de la commune de Locmiquélic.

* On prononçait : "gresse mat" qui se traduirait littéralement par "bonne grâce". Le dictionnaire de breton contemporain de Favereau traduit "grâce" par "grass". On peut donc comprendre l'expression comme un remerciement à Dieu.

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie de l'association, #traditions

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Publié le 2 Janvier 2020

La gozh suhun

 

Nos ancêtres ne manquaient pas de scruter le ciel pendant la semaine qui suit le 25 décembre. Ils prétendaient que sa couleur annonçait le temps de l'année* !

Alors souvenez-vous de cette dernière semaine de 2019 : nous avons eu une alternance de soleil et de nuages pour les mois de janvier à mars avec quelques gouttes impromptues et un soleil qui devrait l'emporter largement ente avril et août.

 

 

On peut s'attendre à des brouillards fréquents en septembre et octobre. Le temps devrait rester couvert en novembre et le mois de décembre devrait être nettement plus mouillé.

En bref, nos ancêtres nous auraient prédit, pour cette année, un temps conforme à nos saisons  :

un peu trop sec peut-être ? 

Oui, mais ces derniers mois, les niveaux des nappes phréatiques ont bien remonté et ça, c'était pas au programme de la gozh suhun 2018 !

 

* la gozh suhun (que l’on peut traduire par « vieille semaine »). C’est ainsi que l’on nommait, en Bretagne, les six derniers jours de l’année, ceux qui nous mènent de Noël au premier janvier.

Ainsi le temps qu’il faisait le matin du 26 décembre annonçait la météo du mois de janvier et celui qu’il faisait l’après-midi, celle du mois de février et ainsi de suite jusqu’au 31 décembre. En ce dernier jour de l’année, on pouvait ainsi prévoir le temps des mois de novembre et de décembre.

 

Pour remonter le temps, cliquez sur le lien ci-dessous :

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #traditions

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Publié le 28 Septembre 2019

Elles, ils sont breton.nes, vendéennes ou normandes et sont passionnées de dentelle. Presque 100 femmes et 3 hommes se sont retrouvés à Locmiquélic le samedi 28 septembre à la salle omnisports, cernée par les camping-cars.

Accueillies par la section Art et tradition du PLL (Patronage Laïque de Locmiquélic), elles  vous ont présenté leurs travaux. Vous avez pu admirer leur dextérité dans le maniement des fuseaux et quelques-unes de leurs plus belles réalisations étaient exposées.

Des échanges enrichissants !

Elles sont intarissables les dentellières quand elles vous parlent de leur passion qu’elles qualifient même d’addiction.  
Alors le fond torchon, le point fermé, le point de toile et le point d’esprit ne sont plus des mots étranges. Après de longs échanges autour des carreaux, vous  vous dites que vous aussi, vous pourriez peut-être maîtriser les techniques et réaliser ces petites merveilles.

 

Il y a les motifs que l’on peut réaliser très vite et ceux qui demandent des heures et des heures de travail. Concentré.e sur les cartons, croisant et décroisant les fuseaux, déplaçant les épingles, jouant avec les fils blancs ou de couleur, vous oubliez les tracas de la vie, c’est du moins ce que nous ont dit ces dames !
Pas de dentelle au fuseau dans la tradition bretonne  mais il y a tant à découvrir : dentelle du Puy, de Bayeux,  de Venise, de Bruges ou d’ailleurs : on n’a jamais fini d’apprendre et quel plaisir de réaliser des petits cadeaux pour les gens qui nous sont chers !

 

De bien belles rencontres !

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #Jeux et Loisirs, #traditions, #patrimoine

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Publié le 24 Septembre 2019

   Rassemblement dentellier  de l’Ouest  

 

Elles sont bretonnes, vendéennes ou normandes et sont passionnées de dentelle. Elles se retrouveront à Locmiquélic le samedi 28 septembre à la salle omnisports (16, place Théo Jaffré) de 10 h à 17 h 30.

Accueillies par la section Art et tradition du PLL (Patronage Laïque de Locmiquélic), elles  vous présenteront leurs travaux. Vous pourrez admirer leur dextérité dans le maniement des fuseaux  ou leur minutie dans le travail à l’aiguille.

Vous pourrez même vous y mettre !

Un événement à ne pas manquer !

 

29 - septembre  2019 : C'est passé ! Pour voir le compte-rendu , cliquez sur le lien :

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine, #traditions, #vie locale

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