Publié le 21 Juillet 2023

Le 11 juillet 2023, Soazig Le Hénanff accompagnait un groupe d'enfant du centre de loisirs à la découverte du fort de Pen Mané.

Nous les avons observé devant le bunker :

au fort de Pen-Mané, le bunker témoin de l'occupation allemande

 

Les enfants sont impressionnés par les grandes portes blindées qui servent aujourd'hui, comme l'ensemble du bâtiment,  de support aux graffeurs. Ils voudraient bien voir ce qu'il y a derrière !

Ils ont bien compris que ce bâtiment a abrité des machines. Ils se sont demandés à quoi elles pouvaient bien servir.

Soazig Le Hénanff leur a expliqué que le bâtiment a été construit par l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale.

 

Il y avait là des générateurs électriques qui servaient à la démagnétisation des navires, opération qui se faisait au niveau de l'actuel port de plaisance situé en contrebas. Après le traitement, les coques métalliques n'attiraient plus les mines flottantes qui avaient été immergées pour faire exploser les bateaux.

 

le port de plaisance de Pen Mané en Locmiquélic : c'est là que les Allemands avaient installé une station de démagnétisation de leurs sous-marins et autres navires
le port de plaisance de Pen Mané en Locmiquélic en juillet 2023 (Maryl photo)

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 19 Juillet 2023

Le corps de garde du fort de Pen Mané : un bâtiment chargé d'histoire ...

 

Le corps de garde du fort de Pen Mané témoigne de trois périodes d'occupation du site.

Le 11 juillet 2023, Soazig Le Hénanff montrait aux enfants du CLSH comment le bâtiment a évolué depuis la construction du fort commencée en 1761 au cours de la guerre de 7 ans (1756-1763) pour protéger Lorient d'une attaque des Anglais :

- la partie enterrée construite en pierre apparente date du XVIIIème siècle et était destinée à conserver les armes et probablement à stocker de la poudre à canon.

- la partie en pierre recouverte d'un enduit coloré et percé de meurtrières date du milieu du XIXème siècle. A cette époque, on installe une batterie de côte sur le site  (quelques canons sont dirigés vers l'entrée de la rade). Les batteries sont intégrées dans un ensemble fortifié qui doit comprendre un magasin à poudre, un poste d'observation. Ces éléments déjà en place depuis le XVIIIème siècle. On construit un corps de garde (doté d'un toit à double pente) sur le bâtiment du XVIIIème siècle. Il  abritera les soldats chargé de surveiller l'arrivée des ennemis.

 

Au début du XXème siècle, le fort est déclassé. A partir de 1908, le corps de garde sera aménagé pour accueillir une station de radio à moyenne distance. Des pylônes seront implantés et des bâtiments, aujourd'hui détruits, furent construits pour héberger les militaires chargés des opérations de TSF.

 

- La partie en béton armé a été édifiée par l'occupant allemand qui a supprimé le toit à deux pans. L'ensemble a été recouvert par une dalle de béton pour le protéger en cas de bombardements.

 

Vue d'ensemble :

Face Ouest du corps de garde au fort de Pen Mané

 

On en fait le tour ?

.

La face Sud du corps de garde

La partie gauche en béton armé date de la seconde guerre mondiale. La partie droite, en retrait a été construite au milieu du XIXème siècle.

Quelles différences remarquez-vous ? ....

........

En avançant un peu, on peut mieux observer le bâtiment : on remarque alors que la partie plus récente est un parallélépipède sans décors alors que la partie ancienne est ornée d'une corniche en sa partie supérieure. On voit aussi apparaître à droite , à la base du bâtiment, sous le crépi, la partie du XVIIIème siècle en pierre.

Face Est du corps de garde

Vous savez maintenant reconnaître les traces des différentes époques de construction. C'est sans doute sous cet angle qu'on voit le mieux la partie basse construite à l'origine, soit au XVIIIème siècle.

Il faut bien observer pour distinguer la trace des meurtrières en partie haute.

 

Pour voir la Partie Nord, il faut se rendre sur les pontons du port de plaisance.

Prenons de la hauteur !

Vue sur le toit en béton armé qui protège l'ensemble et qui a remplacé le toit "pointu" construit au XIXème siècle

 

Nous ajouterons qu'une famille a habité ce bâtiment après la seconde guerre mondiale jusque 1953 environ. D'autres bâtiments, aujourd'hui détruits, étaient également occupés.

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 14 Juillet 2023

C'est en 1902 que Monsieur Georgeault (Jean-Marie Alexandre) est nommé officier de l'instruction publique, le plus haut grade dans l'ordre des palmes académiques. Cette distinction fait l'objet d'un entrefilet dans le Progrès du Morbihan (19 juillet 1902)

Les palmes académiques destinées « à distinguer les fonctions éminentes et à récompenser les services rendus à l’enseignement. » sont attribuées depuis 1808, d'abord aux membres de l'Université « les plus recommandables par leurs talents et par leurs services. »

A partir de 1850 (loi Falloux), les palmes peuvent être attribuées (au mérite) aux  personnels de l’enseignement élémentaire ainsi qu'aux membres de l’enseignement privé.

C'est en 1897 qu'Alexandre Georgeault avait été nommé officier d'académie, le premier niveau à l'époque. La presse s'était déjà empressée d'écrire un article élogieux qui précisait un peu les raisons de cette distinction officielle.

Phare de Bretagne du 18 juillet 1897

Des félicitations méritées : cette année-là,  seules 60 personnes avaient reçu le grade d'officier d'académie au niveau national, pour 20 officiers de l'instruction publique.

Il est remarquable aussi que cela ne concernait que 6 femmes

(2 officiers de l'instruction publique) !

Ce qui explique que Madame Georgeault ait dû attendre pour pouvoir accrocher la légion violette à son corsage.

Nous n'avons pas trouvé trace de sa nomination dans le premier grade,  mais une mention de médaille d'argent avec prime de 75 francs attribuée en 1907 pour  collaboration aux cours d'adultes et participation aux oeuvres de l'école.

Nouvelliste du Morbihan (16 juillet 1907)

 

Vous remarquerez qu'elle est la seule femme à avoir été récompensée, cette année-là, dans le Morbihan.

 

Elle obtiendra la récompense suprême pour son engagement en figurant dans la promotion

du 14 juillet 1911 :

Nouvelliste du Morbihan (23 juillet 1911)

 

Et là encore, on ne trouve qu'une seule autre femme  dans la liste des instituteurs distingués pour leur dévouement dans les oeuvres péri-scolaires.

 

 

 

Jusqu'en 1866, la décoration était brodée sur l'habit.

Monsieur et Madame Georgeault ont, eux,  disposé d'une insigne portative représentant une palme et un rameau d'olivier, en argent pour le titulaire du titre d'officier d'académie, en or pour l'officier de l'instruction publique.

Cette double palme était accrochée à un ruban violet, avec la rosette seulement pour le plus haut grade.

 

Les règles d'obtention , les grades et les décorations actuellement en vigueur datent de 1955.

 

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Personnages

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Publié le 20 Juin 2023

Photos : Joël Guillemoto, Nathalie Maire (Rhum arrangé)

La déambulation

 

Le samedi 17 juin,  le ton était donné dès 18 heures avec la déambulation des musiciens de Soubenn, les danseurs et sonneurs du cercle celtique An Drouz Vor, ainsi que le Stone Land Pipe Band qui ont marqué un arrêt devant l'EHPAD LE GLOUAHEC et au port de Sainte Catherine...

 

An Drouz vor : cornemuses et bombardes
Le costume "propre" de tous les jours : tablier de coton sans bavette, caraco et l'indispensable "béguin" pour elles, la vareuse et la casquette du marin avec le mouchoir de cou pour ces messieurs.

A gauche, Juliette a revêtu le costume de travail, : mouchoir de tête et manchettes !

 

 

Le grand jeu ! Chapeau à guides, costumes et coiffes de cérémonie pour les plus jeunes

 

Les accordéonnistes de Souben devant l'EHPAD

 

Par le petit doigt, lonlère

Par le petit doigt, lonlère

Regroupement place des Langoustines

 

La scène avait été montée sur la place du Centre rebaptisée place de Langoustines où le public a pu intégrer la ronde.

Le Comité des fêtes attendait le  public et les musiciens avec tout ce qu'il fallait pour se restaurer.

 

 

Et sur la scène...

 

D'abord ...
La Fabrique de Groove (photo Joël Guillemoto)

La prestation (rock, funk, et musique soul) de la Fabrique de Groove, un groupe issu du conservatoire de Lorient, a été très appréciée.

puis, la musique de chez nous !
photo Soubenn

Les musiciens de l’école de musique traditionnelle Sonam' (les élèves de guitare et chant, sonneurs de biniou-bombarde,  accordéon diatonique) et du groupe Soubenn ont animé la suite de la soirée. 

Rhum arrangé (le trio Vincent Le Grumelec, Didier Roman et Julien Le Goulias) a clos la fête avec leurs chants marinés qu'on ne se lasse pas d'écouter. (photos Nathalie Maire)

 

 

 

Une bien belle soirée !

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 18 Juin 2023

Joseph GUYONVARCH fut l'un des tout premiers à répondre à l'appel du général de Gaulle. Locmiquélic lui a rendu hommage à plusieurs reprises mais il n'est pas sûr que beaucoup de Minaouets d'aujourd'hui connaissent son histoire et les circonstances de son engagement.

La reconnaissance des Locmiquélicains

 

Son nom figure sur la plaque apposée en 1957 en haut de la rue de la Résistance.

 

 

Depuis le début des années 80, une rue porte son nom à proximité de la maison où il naquit le le 30 juillet 1918.

Son engagement

Comme beaucoup de Minaouets de l'époque, Joseph Guyonvarch s'engage dans la Royale.

En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il est second-maître mécanicien. Il a 21 ans. Après la défaite de l’armée française suite à la percée de l’armée allemande dans les Ardennes, le Maréchal PÉTAIN demande l’armistice le 17 juin 1940.

Le Général de GAULLE, lui, s’est déjà replié en Angleterre d’où il lance son désormais célèbre appel du 18 juin.

Joseph GUYONVARCH répond à l’appel du Général de GAULLE.

Le navire de guerre sur lequel est enrôlé Joseph GUYONVARCH répond favorablement à cet appel. Fut-ce une décision unilatérale du commandant ou celle du commandement (commandant et officiers, voire sous-officiers) ? Nul ne le sait. Toujours est-il que Joseph GUYONVARCH signe son engagement dans les Forces Françaises Libres de son plein gré (puisque confirmé par deux témoins) à Portsmouth le 3 juillet 1940 soit 15 jours après l’appel du Général de GAULLE.

Son numéro d’engagement se trouvant être le 97, il est donc le 97ème homme «  à s’engager à servir avec Honneur, Fidélité et Discipline dans les Forces Navales Françaises Libres pour la durée de la guerre actuellement en cours, plus trois mois après la fin des hostilités » ainsi qu’indiqué sur le document que nous avons retranscrit.et du Laos.

Le Destin l'attend au large de Brest

Un jour de décembre 1943, avec l’accord des autorités compétentes et celui du « pacha », il embarque aux lieu et place d'un de ses amis (retenu à terre pour un sérieux problème) sur le chasseur de sous-marins N° 5 (le Carentan) en partance pour une mission en Atlantique au large de Brest.

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/second-maitre-a-bord-du-chasseur-de-sous-marins-n-5.html

Hélas une mine dérivant en mer d’Iroise, envoie par le fond navire et équipage.

 

La reconnaissance de la Nation

Joseph Debois a confié au Comité d'Histoire les documents témoignant de la reconnaissance de la Nation :

- Certificat de disparition donnant droit à la mention "MORT POUR LA FRANCE" du 29 juin 1945.

- Lettre de reconnaissance signée du général de Gaulle le 1er septembre 1945

- Médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre datée du 4 avril 1946,

D’après les documents de M. Joseph DEBOIS

mis en forme et complétés par Lysiane LE GOFF

publiés intégralement dans le N° 8 de notre revue "C'était hier..."

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Personnages, #Histoire Nationale., #La guerre 39-45

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Publié le 17 Juin 2023

Vendredi 16 juin 2023 :

Une belle soirée autour de l'école TY DOUAR

 

 

L'Adepl (l’amicale des parents d’élèves des écoles publiques de Locmiquélic) avait bien fait les choses et le soleil était de la partie pour proposer une belle soirée aux enfants des écoles et à leurs parents et amis.

Dès 17 heures, les familles prenaient place autour du city-park où les petits allaient se trémousser en cadence avant de montrer qu'ils savaient aussi danser en rond le "jibeli, jibela" de leurs ancêtres  !

C'est dans la salle Artimon que la chorale de l'école Georgeault a été applaudie.

 

Les petits de l'école Ty DOUAR ont dansé sur le city-park de Normandèze.
Les petits de l'école Ty DOUAR ont dansé sur le city-park de Normandèze.
Les petits de l'école Ty DOUAR ont dansé sur le city-park de Normandèze.
Les petits de l'école Ty DOUAR ont dansé sur le city-park de Normandèze.

Les petits de l'école Ty DOUAR ont dansé sur le city-park de Normandèze.

De nombreuses animations et stands attendaient parents et enfants qui ont profité toute la soirée des structures gonflables et autres installations disposées sur les pelouses au bord de l'eau.

Les mômes ont attendu patiemment leur tour pour monter sur les poneys...

 

  L'atelier de tresses africaines, tatouages ou paillettes était pris d'assaut !

Il a fallu aussi patienter pour enfiler les combinaisons de sumos pour un combat aussi amusant que spectaculaire !

 

On a mangé des gaufres et des pop-corns, des frites et des grillades. On a dansé devant la scène ouverte ...

... et il y eut même un clin d'oeil aux jeux d'antan : le tire à la corde !

A quand la boule pendante,
le trou du chat et la roue de la fortune ?

 

le casse-boîtes : une valeur sûre !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 9 Juin 2023

On avait un peu oublié le nom de cette poétesse qui figure depuis peu au fronton de la médiathèque de Locmiquélic. Elle eut pourtant une certaine notoriété à la fin du XIXème siècle où ses écrits furent souvent primés à différents concours auxquels elle participait.

Nous relevons aujourd'hui cet article paru dans "LA REPUBLIQUE DU MORBIHAN" le 11 juin 1899 qui saluait la qualité des poèmes rassemblés dans "L'ECRIN SCOLAIRE", une petite anthologie que cette institutrice (Madame Philomène Georgeault-Jouan) destinait aux élèves de 8 à 13 ans.

Madame Georgeault obtient une médaille de bronze de  Société Protectrice des Animaux pour son recueil de poèmes : L'ECRIN SCOLAIRE
La République du Morbihan (11 juin 1899) : Madame Georgeault obtient une médaille de bronze.

 

 

La SPA décernait des médaille pour différentes catégories de défenseurs de la cause animale, Vous trouvez ci-dessus la médaille reçue en 1879 par MR HAMEL ISIDORE COCHER DE TRAMWAY pour BON SOINS,.

Nous pouvons ainsi imaginer les inscriptions sur la médaille de Mme Georgeault :

Littérature et Science - Philoména Georgeault-Jouan

Pour nous qui connaissons bien l'oeuvre de madame Georgeault-Jouan nous savons qu'elle aimait la nature et qu'elle encourageait ses élèves à la respecter.  Nous vous avons déjà fait découvrir des textes qui le prouvent.

Autrefois, les enfants de la campagne aimaient chercher les nids et capturer les oiseaux pour les mettre en cage. Elle a écrit plusieurs textes leur montrant que c'était cruel, comme dans ce poème que nous avons prélevé dans l'ECRIN SCOLAIRE, l'ouvrage remarqué par la société protectrice des animaux :

jeune mésange pas farouche (photo Lydie Le ROUX)

 

mésange charbonnière
photos A. LE HAY

 

Pour vous faire une idée de la pédagogie de l'époque et des textes proposés par l'institutrice poétesse, vous pouvez emprunter ce recueil à la Médiathèque de Locmiquélic.

 

Pour en savoir plus sur l'histoire de la SPA, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 6 Juin 2023

Si vous étiez à la fête des Langoustines à Locmiquélic (56) en 2022, vous vous souvenez peut-être de l’équipe de tournage qui braquait les caméras et promenait les perches de prises de son sous le chapiteau et entre les baraques de la fête foraine.

Nous avons pu visionner « Les reines du mambo », le court-métrage  réalisé par Hélène et Marie Rosselet-Ruiz qui sont aussi les vedettes de cette fiction de 35 minutes qui a été programmée sur France 2 (émission « histoires courtes »). Le film a été sélectionné pour le festival CÔTÉ COURT  qui se déroulera à Pantin du 7 au 17 juin 2023. Sera-t-il lauréat comme IBIZA qu'elles y ont présenté en 2022 ?

 "Les reines du Mambo" : l’histoire de deux sœurs

 

Hélène et Marie Rosselet-Ruiz sont sœurs jumelles dans la vie et sur scène. Le sujet des relations familiales leur tient manifestement à cœur puisqu’elles ont écrit le scénario et sont les deux actrices principales de ce film dont elles réalisent aussi la mise en scène.

 

Le synopsis :

Hélène et Marie sont sœurs jumelles. Elles se retrouvent chez leur beau-père, Daniel, pour l’aider à vider la maison familiale suite au décès de leur mère. Le temps d’un week-end, elles vont devoir rebâtir à deux les contours de leur relation.

 

Hélène et Marie Rosselet-Ruiz (pause à Normandèze)

 

« Les reines du mambo » est une comédie dramatique qui s’inscrit dans la lignée du court métrage « Les Héritières » tourné en 2020. Comme le précédent, le film interroge les relations  entre les deux frangines, des moments de complicité et des moments de grande tension dans un contexte particulièrement douloureux, un moment charnière de la vie entre souvenirs et à venir.

 

Edouard Sulpice dans le rôle d'un bénévole, Hélène et Marie Rosselet-Ruiz, actrices et réalisatrices, se concertent entre 2 rushes..

 

Et la fête des Langoustines ?

Il est évident que ce n'est pas le sujet du film mais juste le cadre de la plupart des scènes qui vont introduire une réflexion sur les amours éphémères d'une part, et d'autre part la conclusion du film sur une note festive qui souligne que la vie continue et qu'une page va se tourner.

Hélène et Marie Rosselet-Ruiz ne font pas la promotion de la fête. Elles ont souvent choisi de filmer des moment de creux, des temps vides dans le déroulement de l'événement : ceux où les stands de la fête foraine sont fermés et où personne ne circule ; "les reines du mambo" s'éclatent pourtant à la fin d'une  soirée dansante mais on ne voit guère les danseurs du cru (droit à l'image ?)... des moments plus en phase avec le propos du film qu'avec le sens de la fête traditionnelle de Locmiquélic que les Minaouets (les habitants de Locmiquélic) ne reconnaîtront certainement pas.

Les majestés 2022 ont gardé le sourire tout au long du défilé.
sourires sous les parapluies

Ils auront cependant la satisfaction de voir quelques images du défilé de chars fleuris (POULP' FICTION et le char des majestés), mais les amateurs de courts métrages ne retrouveront pas les sourires des participants et des spectateurs si heureux de revoir défiler les chars, les musiciens et le cercles celtiques après deux ans d'interruption pour cause de pandémie.

Ils ne retrouveront pas l'ambiance des repas partagés et des soirées animées sous le chapiteau.

Dommage !

Une expérience enrichissante tout de même

Même si on les voit très peu, les bénévoles, sans qui la fête ne pourrait avoir lieu, ont pu suivre de près les scènes de tournage et ont peut-être, comme moi, été invités à y participer. Ils auront sans doute la surprise de voir que  certains rushes ( joués et rejoués maintes fois) n'ont pas été gardés. Exit, par exemple, la scène où les bénévoles s'interrogent sur la fréquentation et celle où l'acteur Edouard Sulpice est au bar et sert une des actrices.

tournage sous le chapiteau vide.
Edouard Sulpice ( tee-shirt rouge ) barman d'un soir !

 

En bref, "LES REINES DU MAMBO" n'est pas un documentaire et l'histoire se passe en marge de notre fête locale. Hélène et Marie sont là, étrangères à l'ambiance. Elles n'y participent pas  : vraisemblablement, les circonstances font qu'elles n'ont pas le coeur à ça.

Mais ceux qui ont eu la chance de suivre quelques moments du tournage ont été témoins de la création de cette fiction qui parlera à toutes celles qui ont une soeur et à tous ceux qui ont perdu un proche.

Donnez-nous votre avis

En attendant les critiques des spécialistes du cinéma après le palmarès du festival de Pantin, nous vous invitons à vous faire votre propre opinion et à nous en faire part...

Le film est visible en replay sur France 2 jusqu'au 11 juin (émission "histoires courtes") :

Marylis  COSTEVEC  

crédit-photos : Maryl photos

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #cinéma, #fête des Langoustines, #fêtes locales

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Publié le 7 Mai 2023

20 ans, ça se fête !

 

C'est une belle occasion de revoir des anciens joueurs, de retrouver des amis, de se remémorer des événements et les grands moments, se souvenir, honorer ceux qui se dévouent pour le club et jouer ...

Se souvenir de ce mois de mai 2003 qui a vu naître

l'ESSOR (Entente Sportive Sud Outre Rade) :

 

 L'USL (Union Sportive Locmiquélic) issue de la fusion, en 1991, des deux clubs minahouets : la section football du Peu Leu Leu (PLL, Patronage Laïque Locmiquélic) et des Légionnaires de Saint- Michel

et

le SPLFC (Stade Port-Louisien Football Club), qui avait réuni, en 1992, les deux clubs port-louisiens :  la Port-Louisienne, club laïque, et le CJA (Cercle Jeanne d'ARC)

 avaient fusionné !*

 

Se souvenir de ceux qui ne sont plus

Un hommage particulièrement émouvant

a été rendu

à Jean-Paul Le Belléguic

 

Président de l'USL depuis 1994, il fut l'artisan de la création de l'ESSOR et devint l'un des premiers co-présidents de la nouvelle formation (avec Michel Le Falher, ancien président du SPLFC). Il le restera jusqu'en 2009 avant d'être nommé président d'honneur.

C'est pour honorer cet homme dévoué et compétent, disparu en 2019, qu'il a été décidé de donner son nom à la tribune du stade de Locmiquélic où se jouent les matchs officiels.

Eric Paturel, maire de Locmiquélic et Anthony Le Belleguic, fils de Jean-Paul, dévoilent la plaque.

 

Des médailles bien méritées

Un signe de reconnaissance envoyé aux bénévoles, ceux qui se dévouent pour administrer le club et encadrer les équipes, ceux sans qui rien ne serait possible :

- Notre ami Joël Guillemoto a été décoré de la médaille d'argent de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif.

Il a dédié cette médaille à tous les bénévoles qu'il a côtoyés.

 

- Luc Nézet a reçu la médaille d'or de la ligue de Bretagne de football.

- Claude Combot, Daniel Gauter, Jean-Paul Rémy ont reçu la médaille d'honneur du district.

à gauche, Joël Guillemoto encadré par Lucien Nozahic et Jean-Claude Lemaître, représentants du ministère de la Jeunesse et des sports. A droite, M. Avril, représentant le district est entouré par les récipiendaires : Jean-Paul Rémy, Luc Nézet, Claude Combot et Daniel Gauter.,

Un grand bravo pour ces distinctions et le travail accompli !

On a joué au ballon

Une fête dédiée au football, bien sûr !

Dans la matinée, ce sont les plus jeunes (U7, U9, U11 et U17) qui se sont fait plaisir sur la pelouse du stade Emmanuel Le Visage : la relève est assurée !

Les équipes U17 de l'Essor (en violet) et de Lorient Sports (en blanc) se sont affrontés sur la pelouse du stade Emmanuel Le Visage à Locmiquélic.

L'après-midi, ce sont les adultes que l'on a vu shooter dans le ballon :

- à 14 h, un match opposait les vétéranss du club et les "vieilles gloires "; un clin d'oeil aux rencontres traditionnelles du 1er mai au temps du Peu Leu Leu.

- les anciens de l'ESSOR se sont mesurés aux seniors du club.

 

Une exposition

Une exposition de 250 photos issues de la collection de Joël Guillemoto a vivement intéressé les nostalgiques du temps passé. On a revu papa et papy quand ils étaient jeunes et fringants : souvenirs, souvenirs !

 
La journée fut appréciée et la grande famille de l'ESSOR s'est séparée après avoir partagé le verre de l'amitié :
"Un anniversaire très réussi, une belle journée, un moment émouvant pour l'hommage à notre ami.
Un grand merci à ceux qui ont fait de cette journée un succès (...) Merci, Merci"
* Pour retrouver l'ambiance du football d'antan et les conditions  parfois houleuses qui ont abouti aux différentes fusions, procurez- vous le N° 9 de "C'était hier..." auprès de Joël.

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 2 Mai 2023

Voici venu le temps de l'aubépine, des asphodèles (protégées), des ajoncs (...), le blanc, le jaune, le rose, le violet ... le vert tendre des herbes folles et des jeunes fougères qui dialoguent avec le gris des vieilles pierres, le bleu du ciel et de la mer...

 

Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...
Le joli mois de mai au fort de Pen Mané ...

Une balade parfumée

à savourer

sous le soleil de mai.

 

On y va sans attendre  !
Pour tout savoir sur l'asphodèle :

cliquer sur le lien

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #flore et faune, #album photo

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