Publié le 1 Octobre 2022

Le 27 septembre 1928, le nouvelliste du Morbihan publie un billet signé M.B. Celui-ci décrit la cohabitation entre les sardinières, « ces femmes qui acceptaient, avec bonne humeur, un des métiers les plus pénibles qui soient », et les touristes et les baigneurs qui prenaient le vapeur pour Port-Louis, une scène de la vie d’autrefois bien édifiante :
Ce jour-là, c’est sur la Marie-Ange, un vieux vapeur qui a repris du service que cela se passe :

« … le cortège des sardinières, le plateau sur la tête donne l’impression d’une fresque en marche le long de la jetée.

(…) Elles étaient plus de douze, embarquant à la file et le bateau était presque bondé. La place pour elles était fort juste mais où caser leurs grands plateaux ?

Les voici s’avançant entre les bancs des voyageurs maussades, et la machine leur envoyant à la figure des bouffées de vapeur, tandis que l’eau salée tombe goutte à goutte des paniers sur leur nuque et leur corsage.

Nous parlions tout à l’heure de voyageurs maussades. Vraiment, ils étaient mal avisés de se plaindre, eux qui étaient commodément assis, lorsqu’une goutte de saumure leur effleurait le nez !

Mais elles, encombrées de leur charge, dont elles devaient veiller à l’équilibre sur la tête et de leurs sabots qu’elles tenaient en main parce que, par crainte de manquer le bateau, elles avaient dû courir pieds nus, elles auraient eu bien d’autres raisons de sa plaindre de la dureté du sort !

(...)

Mais le bateau quitte le quai.

Chacune s’est casée comme elle a pu et il en est qui, debout, se balançant avec le roulis, tricotent pour ne pas perdre une minute. »

Et M. B. de conclure :

« Anatole Le Braz a chanté les faneuses de goëmons. S’il eut connu les sardinières de Port-Louis, leurs sœurs, il eut écrit pour elles, un de ses plus beaux poëmes ! »

 

Un grand merci à ce voyageur de nous offrir ce regard sur nos ancêtres, de nous rappeler leur bonne humeur et, surtout, leur courage ...

 

Nouvelliste du Morbihan (Le) du 27/09/1928

Dans le même esprit mais en 1917, lire aussi :

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #Personnages, #femmes

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Publié le 30 Septembre 2022

 

l'église de Locmiquélic vers 1980

Pour les journées du patrimoine 2022, le Comité d’Histoire de Locmiquélic a organisé une visite commentée de l’église Saint-Michel, un édifice résolument moderne bâti entre 1970 et 1972 selon les plans établis par Félix Le Saint (1913-1975), architecte lorientais qui travaillait selon les préceptes de Le Corbusier (1887-1965).

photo J. Guillemoto

Nous avons d’abord invité les quelques 30 personnes intéressées à faire le tour du bâtiment en attirant leur attention sur les sources de lumière et les matériaux utilisés (béton brut de décoffrage, parements en pierre de Calan, ardoise).

photo J Guillemoto

Une attention particulière a été apportée au clocher en béton travaillé de manière originale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

J.G

Nous sommes entrés dans le sanctuaire par la petite porte qui donne sur la rue de l’église. Ceux qui n’y avaient jamais pénétré ont été surpris par répartition de la lumière qui éclaire indirectement les lieux importants : ambiance dorée dans le choeur éclairé par le vitrail et la verrière du toit, plus neutre dans la chapelle latérale, ambiance bleutée dans le baptistère éclairé par un grand vitrail créé par Pierre du Vorsent, ambiance colorée au fond de l’église à l’heure où le soleil met en valeur le chemin de croix en dalles de verre imaginé par le même artiste.

photos JP Gerbalphotos JP Gerbal

photos JP Gerbal

photos JP Gerbal
photos JP Gerbal

photos JP Gerbal

Ils découvraient aussi un intérieur réchauffé par le bois dont la couleur s'harmonise avec celle de la pierre. Les bancs sont disposés en amphithéâtre sur le sol en pente qui entoure l’autel en inox.

photos JP Gerbal

Nous avons expliqué que les soudures de l'autel en inox évoquent les plaies du Christ dont la silhouette domine aussi le choeur. C’est l’oeuvre de Dinahet, un sculpteur qui avait des attaches à Locmiquélic.

photo JP gerbal

photo JP gerbal

L’église a été conçue dans l’esprit du concile Vatican II qui invite les paroissiens à participer activement aux offices.

Rien de superflu, rien d’ostentatoire ne vient distraire l’attention des fidèles.

 

Et la chapelle ?

L’église actuelle, simple et fonctionnelle remplace la modeste chapelle construite en 1870 qui servit d’église lorsque la paroisse fut créée en 1907.

La chapelle Saint-Michel vers 1958 (coll privée)

Elle a été détruite en 1972, emportant les souvenirs de nombreux Minahouets qui regrettent sa disparition et en ont fait une sorte de mythe.

 

Pourtant, depuis la création de la paroisse, les habitants voulaient une "vraie" église. En janvier 1971, la Liberté du Morbihan titrait : "La première pierre de la première église de Locmiquélic". C'est dire !

 Nous avons rappelé les projets et les écueils qui ont retardé sa construction pour aboutir à l’érection de l'édifice actuel, témoin de son époque.

Il est là, un peu caché derrière les arbres et notre intervention a permis à nos auditeurs de le regarder d’une autre manière.

photo J. guillemoto

Nous remercions l’abbé Michel Le Pivain, curé des paroisses de Locmiquélic et Port-Louis qui nous a confié les clés.

Merci aussi à Francis Le Roux, collaborateur de Félix Le Saint qui nous a aidé à « lire » son architecture et aux paroissiens qui nous ont dit ce que l’édifice leur apporte sur le plan religieux.

Nous remercions tous les visiteurs pour leur attention, leurs commentaires, leurs observations, leurs questions qui nous ont permis d’approfondir l’histoire de ce sanctuaire.

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine

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Publié le 23 Septembre 2022

Pendant l'ouverture du Camp Artistique éphémère au parc de Pen Mané, il a été convenu entre les organisateurs de ce camp et Soazig le Hénanff, guide conférencière de la zone portuaire, que celle ci animerait 3 visites commentées sur des sites proposés., une action rendue possible grâce au soutien du service culturel de la ville de Locmiquélic qui a financé ces interventions.

Le fort de Pen Mané était le dernier concerné*.

Le 17 septembre 2022, Soazig Le Hénanff, guide-conférencière, emmène une dizaine de personnes découvrir le fort de Pen-Mané à l'occasion des JEP 2022 (Journées du patrimoine)
La montée au fort (photo Joël Guillemoto)

La visite du 17 septembre 2022 débuta à 17 h pour un groupe de 10 personnes,

Soazig fit tout d'abord remarquer que le nom de fort est utilisé à tort : c'est plus exactement un retranchement ou corps de garde.

Elle expliqua ensuite comment après l'époque des châteaux forts, Louis XIV et son ministre Colbert cherchèrent à sécuriser de façon moderne les côtes françaises en général et bretonnes en particulier. Une visite de la région les convainquirent que c'était là au confluent des 2 rivières Scorff et Blavet, qu'il fallait renforcer la sécurité du territoire.

Le Fort de Pen Mané surplombe le confluent du Sorff et du Blavet (Maryl photos).

 

Au XVIIème siècle, la compagnie des Indes s'implanta brièvement au Port-Louis puis sur la pointe ouest d'une terre qui était sur la commune de Ploemeur. Le commerce de produits orientaux (étoffes, épices, porcelaines...) prospéra rapidement et fit des envieux, en particulier les Anglais.

La rade n'étant protégée que par la citadelle du Port Louis laissait à découvert les entrepôts de la compagnie des Indes.

Une attaque des Anglais échoua de justesse en 1746 quand ceux-ci débarquèrent au Pouldu et progressèrent jusqu'à l'emplacement des actuelles halles de Merville, non loin du lieu stratégique de la compagnie des Indes !

Soazig Le Hénanff rappelle aux visiteurs la naissance de Lorient et de la Compagnie des Indes, des sites qui justifieront l'édification du "fort" de Pen Mané.qui
maison de l'agglomération

Les autorités se rendirent alors compte que les incursions ennemies pouvaient venir de la mer de tous côtés, du Pouldu aux plages de Gâvres et Plouhinec. La protection qui s'imposait devait être dirigée vers le sud de façon à protéger les bâtiments de la compagnie et les bateaux qui mouillaient entre Pen Mané et la pointe du Faouédic (lieu actuel de la maison de l'agglomération).

Le retranchement fut érigé et occupé par une garnison de surveillance qui en cas de danger pouvaient faire appel aux nombreux gardes qui étaient casernés au Port-Louis.

Les projets de protection étaient importants mais malheureusement la compagnie fit faillite et ce retranchement resta en l'état.

Soazig s'est aussi attachée à décrire l'ouvrage et son fonctionnement.

Après cette grande partie concernant la naissance de la compagnie des Indes et les problèmes de sécurité qui se posèrent pendant le temps de son fonctionnement, Soazig exposa les différentes fonctions du lieu aux XIXème et XXème siècles.

Lorient étant devenu port militaire, le fort eut alors un rôle de protection de la rade et fut équipé d’armement lourd. Au début du XXème siècle, le fort est déclassé et une base TSF est mise en place avec 2 antennes radio

Elle fonctionna jusqu'à l'arrivée des Allemands pendant la guerre 39-45. Ils y mirent en service une base de démagnétisation destinée à protéger leurs sous-marins des nombreuses mines larguées aux abords de nos côtes.

Le bunker qui recevait le matériel qui commandait le système de démagnétisation.

 

Des années 1950 à 1985, le site resta à l'abandon et devint un lieu privilégié de jeu et de rencontre pour la jeunesse de Pen Mané.

Ce n'est qu'au début des années 80 que la municipalité décida de réhabiliter l'espace avec l'aide des chantiers nature et d'en faire un lieu qui nous fait revivre la grande histoire de la rade.

Dominique enregistre les propos de Soazig Le Hénanff pour radio-balises.

Texte : Rémy Ropert

Photos : Joël Guillemoto

* Pour voir le compte-rendu des deux autres visites du cycle, cliquer sur les liens ci-dessous

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine

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Publié le 14 Septembre 2022

Samedi 10 septembre

Dès la sortie du parc de Pen Mané, nous avons suivi un oiseau imaginaire, à l'invitation de Soazig Le Hénanff, guide-conférencière.

Il nous a mené jusqu'au croisement de la rue Roger Trémaré avec celle de Nézenel : un premier arrêt pour décrypter l'environnement et s'interroger sur les maisons aux couleurs pétantes qui s'y dressent (elles ont vraisemblablement été construite au début des années 30).

 

Pour remonter vers Pen Mané, les cartes nous ont incité.e.s à nous fondre dans le paysage :  on a fait ce qu'on a pu !

 

Regard sur l'architecture de Pen Mané avec Soazig Le Hénanff...
Regard sur l'architecture de Pen Mané avec Soazig Le Hénanff...

Aux étapes suivantes, nous avons parlé art nouveau, art déco, enduit tyrolien, bow-window, architecture balnéaire, etc...observé les détails architecturaux qui permettent  de dater telle ou telle construction.

Les infos permettent d'imaginer le développement du quartier tout au long du XXème siècle (Des informations générales utiles aussi pour situer d'autres édifices dans le temps).

 

Des palmes aux pieds, en marche avant ou à reculons (c'est plus facile, paraît-il !) nous sommes arrivés au bord de la rade.

Un regard sur l'île Saint-Michel, l'île de Groix, le port de pêche et le port de commerce avant d'évoquer la filature aujourd'hui démolie et le passé des chantiers navals...

Prochaines animations :

 Rendez-vous au parc de Pen-Mané le 17 septembre à 17 heures.

Soazig vous mènera au fort de Pen-Mané où elle répondra par le menu à toutes les questions du public.

Rappel :

Le Comité d'Histoire vous attendra dimanche 18 septembre  à 16 heures devant l'église pour une découverte de ce bâtiment contemporain et de son histoire.

 

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 14 Septembre 2022

On l'a entendu, on est venu :
Joachim Maudet, parc de Pen Mané, 14 septembre 2022

 

Là au milieu du parc du Pen Mané, il appelait

un cri puissant, pressant, étonnant.

Un homme est apparu, au loin, en limite du parc

Il a appelé aussi

puis une femme est sortie de l'ombre, a crié en écho...

 

 

Les deux silhouettes ont avancé vers les spectateurs,

suivant chacune sa route,

appelant à tour de rôle...

 

C'était brut, sauvage,

là au bord du marais.

Leurs chemins ont convergé lentement, inexorablement...

 

 

 

C'était écrit ?

Une "performance" artistique qui prend aux tripes,

remue profondément,

interroge la rencontre,

 interpelle et fait écho longuement en chacun.

Merci Katell, Léonard et leur invité Joachim pour ce moment intense.

 

Plein d'autres surprises

pour le 15ème anniversaire de la rencontre de Katell et Léonard

au Campement Artistique (Parc de Pen Mané à Locmiquélic)

A rapprocher du "kulning" scandinave que nous avons découvert le 8 octobre 2022 :

https://www.locmiquelic-histoire.fr/2022/10/kulning.html

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #vie locale, #Jeux et Loisirs

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Publié le 11 Septembre 2022

Il y a certainement de nombreux paroissiens à s'en souvenir et nous attendons leurs témoignages ce dimanche 18 septembre 2022 où nous présenterons aux plus jeunes mais aussi à tous le Minahouets anciens et nouveaux, cette église contemporaine qui mérite le détour.

 

Construite suivant les plans de Félix Le Saint, architecte à Lorient, elle a été inaugurée en juin 1972.

Près de 800 paroissiens assistaient à la cérémonie.

Source : la Liberté du Morbihan, juin 1972

L'évêque, Monseigneur Boussard a procédé aux bénédictions d'usage en présence des élus locaux : le député Monsieur Bonnet, la conseillère générale, Madame Stéphan et le maire, Monsieur Le Scouarnec et ses conseillers.

Bien entendu, il y avait aussi de nombreuses personnalités religieuses, le vicaire général, d'anciens desservants et vicaires, des prêtres originaires de la commune qui entouraient le recteur de l'époque, l'abbé Bénizé.

Le clocher de Locmiquélic vu de Keroman

La cérémonie s'est terminée par le baptême des 2 nouvelles cloches, Radegonde et Catherine qui ont rejoint Marie-Jeanne dans le clocher caractéristique que l'on peut voir de loin même s'il ne domine que légèrement la ville.

La construction s'intègre modestement dans le paysage : c'est à l'intérieur que l'architecte a voulu donner tout son sens dans un style épuré et la chaleur du bois.

 

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #patrimoine

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Publié le 10 Septembre 2022

Nos ancêtres ont eu les mots

121 ans plus tard, on a eu les images

Du grand spectacle !

  En 2022  


Le 10 septembre 2022, deux jours après la mort de sa mère Elizabeth II, après 70 ans de règne, Charles III a été officiellement proclamé roi au palais de Saint-James à Londres, lors d'une réunion du Conseil d'accession.

Sur vos écrans, vous avez pu suivre la proclamation publique sur le balcon, effectuée par David White, roi d’armes de l’ordre de la Jarretière, à 11h précises (heure locale), avant que le "God save the King" ne soit entonné.

pour revoir : lien en fin d'article

puis la proclamation par Timothy Duke, officier d'armes, devant le bâtiment du Royal exchange (bourse de la cité de Londres)

pour revoir :  lien en fin d'article

 

  En 1901  

Nous avons remonté le temps

pour retrouver une circonstance similaire :

C'était le 24 janvier 1901.  Edouard VII accédait au trône, 2 jours après le décès de sa mère, la reine Victoria (1819-1901). Elle avait régné du 20 juin 1837 au 22 janvier 1901 (soit 63 ans, 7 mois et 2 jours).

La presse Française de l'époque en a rendu largement compte...

 

source : BNF gallica

 

...et cet événement a aussi fait l'objet de nombreux articles et commentaires dans la presse locale.

Alors, pour vous permettre de comparer  et de vous faire une idée de la persistance des rites de la monarchie d'outre-Manche et des différences éventuelles, nous avons sélectionné quelques articles que nos ancêtres ont pu lire  :

Edouard VII est proclamé roi le 24 janvier 1901 : Compte-rendu de la cérémonie
La dépêche de Lorient, 25 janvier 1901

 

La procession se rend alors au Temple Bar*

où a lieu une seconde proclamation devant le Lord-maire :

* (monument marquant la séparation entre Londres et Westminster) :

 

Une cérémonie analogue a ensuite lieu au Royal Exchange en présence du Lord-Maire et des échevins revêtus de leurs robes de cérémonie.

Quand le nom d'Edouard VII a été prononcé, il a été salué de huit ovations successives puis la foule a chanté le "God save the king"

 

Etonnant, non ?
Les cérémonies du 10 septembre 2022 : un film d'époque ?
Qu'en pensez-vous ?

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Rédigé par Marylis Costevec

Publié dans #histoire

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Publié le 8 Septembre 2022

Au Comité d'Histoire, on aime les animations de Soazig Le Hénanff qui nous intéresse depuis plusieurs années au fort de Pen Mané .

Ce samedi 3 septembre 2022, elle proposait un atelier intitulé "Regard sur le Blavet" dans le cadre du Campement Artistique installé au parc.

Notre amie Lysiane y était et elle nous donne un petit aperçu de l'intervention :

"Nous voilà partis pour un petit périple, longeant ainsi le marais où se prélassent un cormoran, des aigrettes, des canards, des mouettes, etc..

Nous passons devant le chantier naval pour arriver au quai faisant face à Lorient et Lanester, au confluent des deux rivières Le Scorff et Le Blavet. Soazig LE HENANFF guide conférencière attire notre attention sur un vol de sternes reconnaissables à leur manière spécifique de battre les ailes.

Chacun peut alors poser la question qu’il souhaite sur ce qu’il aperçoit :

 - Le chaland ?

 - Il est ostréicole, et savez-vous où sont vendues les huîtres ?

 - (silence)

 - En Italie

- Ah ! bon ! Et pourquoi ?

- Parce que nous, les français, nous ne mangeons pas les grosses huîtres….

 - Et le poteau blanc à quelques mètres du rivage, il sert à quoi ?

Rémy répond : c’est à cet endroit que se dispersent (après traitement) les eaux de la station d’épuration des trois communes : Locmiquélic, Riantec, Port-Louis.

Et toute Minahouette que je suis, je l’ignorais ! Comme quoi, on en apprend tous les jours.

Et je ne vous dis pas tout…

Mais ? à quoi ils jouent ?

Nous rendant sur le site, nous avancions en mimant ce qui était inscrit sur la carte « spéciale » que chacun d’entre nous avait tirée : « je suis un bateau », « je suis attirée par les arbres », « je suis dans la tempête » etc... Le pire était pour celui qui était tombé sur « je marche avec des palmes ».

On a bien rigolé ! Et comme chacun sait : le ridicule ne tue pas !

À samedi prochain pour voir autre chose, bien sûr  !"

 

Soazig vous accueillera au parc de Pen Mané le samedi10 septembre à 17 heures, l'occasion d'affiner votre regard sur le marais mais pas que !

Il paraît qu'elle nous mènera de Pen Mané Bihan à Pen Mané tout court en contournant la "montagne" par la route.

Et qui sait ce qu'elle va nous montrer et nous faire faire ?!

Suspense !

Une animation qui plaira à vos enfants ! Amenez-les !

N B : Les photos ont été prises par notre ami Joël Guillemoto.

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 6 Septembre 2022

Katell Hartereau et Léonard Rainis fêtent leur anniversaire au parc de Pen-Mané.

 

Ils dansent et voilà 15 ans qu’ils ont créé Le Pôle, une structure associative qui propose des spectacles pour la scène et l’espace public.

 

Pour l’occasion, Katell et Léonard ont convié des artistes avec lesquels ils ont travaillé et chaque jour (sauf le week-end), à 13 heures,  sur le Campement Artistique pour Littoral installé au parc de Pen Mané, vous pouvez assister à une performance différente qu’ils élaborent en inter-action avec ces invités.

 

Ce mardi 6 septembre, ce sont les plasticiens Viviane Rabaud et Tugdual de Bonviller qui les ont entourés de rubans, des liens qui rapprochent, qui enserrent ou qui entravent et dont on peut toujours se libérer.

Une suite de tableaux vivants graphiques et colorés : les danseurs très expressifs se mouvaient avec une lenteur extrême.

 

Le public ?

Une classe de collégiens, un groupe d'adultes, des gens de passage et des passionnés qui ont découvert l’événement et qui ne manquent aucun épisode.

 

 

Chaque jour, une surprise !

 

Allez -y !

 

Voir aussi :

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Rédigé par Marylis Costevec

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Publié le 12 Août 2022

En janvier 2019 (Hé oui ! le temps passe !) nous vous avions fait découvrir le site d'un groupe de chants de marins de Perros-Guirec : "Les Couillons de Tomé".

Ils nous avaient intéressés parce qu'ils récapitulaient l'histoire et les caractéristiques de ces chants que nous avons toujours entendus et que nous avons toujours plaisir à  entonner à Locmiquélic.

Aujourd'hui, Georges Fiche, l'animateur du groupe attire notre attention sur un aspect de ce patrimoine et nous fait remarquer qu'il "est riche de chants à danser en rondes, andro, hanter dro, gavottes etc...", ce dont nous n'avons pas toujours conscience !

  • "chants à danser

Certaines périodes d'inactivité (manque de vent, etc.) étaient propices aux querelles. Une des solutions pour occuper les marins consistait à les faire danser. On retrouve beaucoup de rythmes à trois temps : valse et polka

(...)"

 

 

Les Couillons de Tomé ont fait des recherches et découvert une grande variété de mélodies, notamment dans le répertoire de musique bretonne, avec des chants de mer à danser an andro, gavotte etc.. Qui ne connaît pas Tri martolod, Ya dix marins sur mer etc.

Cette  richesse les a conduit à lancer des soirées de chants de marins à danser ...  "

Une bonne idée qu'ils nous invitent à diffuser !

Ils ont ajouté récemment sur leur site un chapitre dédié à ces chants à danser qui ont été repris avec succès par les chanteurs folk (off to sea , leaving of Liverpool).

Nous vous invitons donc à redécouvrir le travail de recherche effectué, avec une liste de chansons que vous trouverez à la fin de l'article qui s'ouvre en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://lescouillonsdetome.jimdofree.com/chants-de-marins-histoire-et-renouveau/

Bonne lecture !

 

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Rédigé par Marylis Costevec

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